Merci Macron, les législatives un spectacle passionnant

Mine de rien Narcissius 1er Président-Maréchal-Docteur c’est un génial organisateur de spectacle.

D’une élection à la base sans intérêt, les zéropéennes où sont recyclés tous les tocards de la  politique,  il nous fait une super-production à la française,  version vaudeville, c’est du Feydeau modernisé, startupisé.

Vous me direz, il a une formation théâtrale, c’est mamie qui lui a donné des cours particuliers.

Pas un jour sans un rebondissement, hier il annonçait une conférence de presse pour aujourd’hui et toutes les “cartes de presse” de neuroniser en se demandant ce qu’il allait pouvoir annoncer, certains suggérant sa possible démission en cas d’échec.

Tout le monde était dans l’attente, finalement il a décidé de reporter l’exercice à demain, c’est à demander si dans son effervescence il ne change pas le scénario toutes les deux minutes ne sachant plus trop où aller.

Faut qu’il fasse gaffe il va s’épuiser, d’autant qu’il parait qu’il veut s’adresser aux blaireaux tous les 3 jours.

Visiblement y a personne dans son entourage pour lui dire que l’huile de foie de morue faut y aller doucement sinon ça écoeure et ça fait l’effet contraire.

Les autres nouvelles, ce sont les gauchistes qui se sont rabibochés,. ils nous refont “Embrassons-nous Folleville”. Jusqu’à ces derniers jours, ils ne pouvaient plus s’encadrer, le coco Roussel avait dit plus question de parler à cette vilaine de Mélenchon, le Glucksmann se faisait chasser des manifs par les amis de Rima  et là tout est oublié, on repart pour une romance.

Il faut dire que les gauchistes c’est ça, ce sont les représentants auto-proclamés du personnel de maison qui n’en foutent pas une et qui, entre deux lignes, font la révolution, détruisent l’ordre établi, mais dès qu’ils voient un partenaire qui leur apporte le confort bourgeois avec une belle dot, lui sautent dessus.

Comme dans toute bonne pièce de boulevard, il faut la gourgandine de service et là ce rôle ne pouvait qu’être joué par Sandy.

Aujourd’hui elle a montré qu’elle est digne de la Comédie Française, déjà elle a annoncé qu’elle était prête à tout pour arriver au pouvoir et barrer la route à Betty Monde, elle n’a pas tombé la haut mais elle n’en n’était pas loin, une petite dose d’érotisme c’est toujours bon pour l’audience.

Ensuite n’écoutant que son courage elle a vertement apostrophé Ciotti qui venait d’annoncer une alliance avec Betty Monde. En réponse elle attendait une gifle pour pouvoir se rouler par terre, nous aurions eu un moment d’anthologie, hélas le Mont Chauve n’a pas su improviser, il n’est pas au niveau…

Je vous le dis, plein de rebondissements !

A droite ils ne sont pas en reste, les poignards sont de sortie, Ciotti le neveu de province méprisé,  s’est attiré les foudres des Barnier, Larcher ou Retaillot-taillot, ses cousins barons  affairistes aux placements foireux qui se refont en tapant la vieille tante à moitié gâteuse  et qui voudraient que ça continue.

Enfin  et c’est le classique du genre, il faut le cocu et c’est  M Z  et son parti qui s’y collent ! Ils frétillait en faisant poiroter la Dalida, la Marion avec la fougue de sa jeunesse a cru son heure arriver, sauf que la diva leur a claqué la porte au nez.

Le vaudeville sans claquements de portes n’en est pas un !

Elle a un bon parti déjà, elle vit très bien de ses rentes  dans son hôtel particulier et elle n’a pas envie de tout gâcher avec des aventureux.

Bon y a d’autres cocus, mais eux sont habitués, les spectateurs.