Immigration : Le discours démagogique de Martine Aubry condamne la gauche à une nouvelle défaite en 2012

Au lendemain de la votation suisse, où, malgré une campagne haineuse contre Oskar Freysinger, le peuple, majoritairement, a mandaté ses députés pour légiférer sur la question de la délinquence et de l’immigration (70 % des actes délinquants sont dûs aux immigrés, qui représentent 20 % de la population), il est intéressant d’examiner, en France, l’attitude du principal parti de gauche, sur cette question.

Ainsi, en 2006, à La Rochelle, grande messe de rentrée du Parti socialiste, Martine Aubry répondait-elle à une question sur ce dossier. Quand on l’écoute, en 7 minutes, on comprend mieux les raisons, au-delà des limites de la candidature de Ségolène Royal, pour lesquelles, pour la troisième fois, la gauche a perdu, sans appel, les élections présidentielles.

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Remarquons d’abord le manque de modestie de l’auteur de la question, qui parle déjà de l’inévitable victoire de la gauche en 2007, osant dire “Quand nous serons aux manettes”.

Mais disséquons bien le discours du maire de Lille. Elle commence à asséner l’idée que la gauche doit affirmer ses valeurs sur l’immigration, “quel que soit ce que pensent les Français !” Belle conception de la démocratie, les Français ne veulent plus d’immigration, ils en auront quand même !

Elle continue, avec démagogie, à présenter les immigrés présents sur notre territoire comme des gueux ayant fuit la misère et la guerre, qu’il est de notre devoir d’accueillir. Certes, ce refrain, par ailleurs très moralisateur, voire culpabilisateur, permet de se faire applaudir dans une salle de bobos socialistes qui vivent dans les beaux quartiers, mais il ne correpond absolument pas à la réalité, nous n’accueillons pas une immigration de famine.

Nous avons droit au mensonge délibéré, “plus c’est gros, plus cela passe”. Les immigrés se soigneraient deux fois moins que les Français (excuse-nous d’être parfois malade, Martine !), donc ils seraient une aubaine pour l’économie française. Quel imposteur, donc, qu’un Jean-Paul Gourevitch qui ose nous dire que l’immigration coûte 30 milliards d’euros par an aux Français !

Nous avons évidemment droit ensuite à l’hymne de la France construite par les immigrés polonais, italiens, espagnols, maghrébins, à qui nous devons tout. Elle n’oublie pas les monuments aux morts, pour mieux culpabiliser, encore une fois, les salauds de Français qui se poseraient des questions sur la situation actuelle. Faut-il faire remarquer à Martine Aubry quelques détails. Les populations qu’elle évoque constituaient une immigration de travail. Il y avait à l’époque une culture d’assimilation. L’échange était du donnant-donnant, pour faire du Ségolène Royal. La France accueillait une main d’oeuvre indispensable à sa reconstruction, mais en contre-partie, les immigrés profitaient de notre système social : école gratuite pour leurs enfants, ascenseur social, système de santé, etc. Pourquoi Martine Aubry ne voit-elle les choses que d’un côté unilatéral, contribuant ainsi au discours de la repentance ?

Ne se sentant plus, la secrétaire du Parti socialiste parle d’ouvrir les frontières, et se lâche. Défendant la mondialisation des biens et des finances, elle réclame ouvertement la mondialisation de la main-d’oeuvre. Certes, elle met quelques conditions, fort légères, en tout cas moins contraignantes qu’en 1997 ! Cela fait peur, quand on sait combien de clandestins la gauche avait régularisé, dès son retour au gouvernement, malgré quelques réserves – seulement de langage – du méchant ministre de l’Intérieur de l’époque, Jean-Pierre Chevènement.

Il paraîtrait, selon Martine Aubry, que seule l’Afrique serait capable, aujourd’hui, de défendre le modèle européen ! Les citoyens de notre pays, de plus en plus confrontés à la polygamie et à l’offensive de l’islam, apprécieront la vision de la fille de Jacques Delors !

Elle se fait l’avocate des mariages mixtes, contre le méchant Nicolas Sarkozy, qui voudrait les contrôler. Maire de Lille, Martine Aubry peut-elle ignorer que la majorité des mariages mixtes sont le fait de citoyens français, issus de la diversité, qui vont chercher dans leur pays d’origine – qui reste souvent le pays de leur coeur – une épouse, pas toujours consentante par ailleurs. N’est-elle pas au courant du drame subi par des jeunes filles des cités, obligées d’épouser un proche parent du bled. Un “détail” qui, à cause de la générosité de la législation française, permet d’alimenter une nouvelle immigration de peuplement, grève gravement les budgets sociaux, et ne paraît pas constituer la meilleure démonstration de l’intégration républicaine.

Ne reculant devant aucun effet de manche, le maire de Lille fait se lever la salle en disant que la mondialisation, c’est aimer toutes les couleurs ! Larme à l’oeil assuré pour le bobo-compassionnel de gauche ravagé par la culpabilité post-coloniale.

Naturellement, elle se vante d’avoir soutenu la régularisation de 82 familles, à Lille (la salle est debout, personne ne s’interrogera sur la volonté d’assimilation de ces familles), et elle terminera son discours par un appel à des régularisations massives de “sans-papiers”. Là, c’est la standing-ovation !

On comprend mieux pourquoi Sarkozy a gagné en 2007, même si depuis, sur l’immigration, il fait une politique socialiste, Eric Besson osant se vanter de la progression des naturalisations françaises, et des régularisations de clandestins ! La responsable socialiste n’a-t-elle remarqué que, depuis trente ans, l’immigration n’est plus la même ? N’aurait-elle pas vu qu’une immigration de peuplement a remplacé une immigration de travail ? Ne serait-elle pas au courant que, dans les prisons, majoritairement, ce sont des immigrés qui les occupent, essentiellement venus d’Afrique du Nord ou subsaharienne, et davantage pour des raisons civilisationnelles que sociales ? Ne serait-elle pas sensible à la délinquance juvénile de bandes ethniques aux pratiques barbares ? N’aurait-elle pas remarqué que l’offensive de l’islam – qu’elle a bien accompagnée, à Lille avec ses piscines musulmanes – sape l’édifice laïque et républicain de notre pays ? Ne serait-elle pas choquée par la prolifération des voiles, portées par des jeunes filles de plus en plus jeunes, dans notre pays ? Les sifflets contre La Marseillaise, les “Nique la France” ne la dérangent pas ?

Le pire est que la réponse est non, cela ne la dérange pas. Martine Aubry, comme les élites mondialisées, socialistes ou pas, n’aime pas la France, elle milite ouvertement pour la disparition de notre pays, au sein de l’Union européenne, dans un monde de libre circulation des biens et des personnes. Fanny Deulin, dans un article de Riposte Laïque, décrivait le CV anti-laïque de la fille de Jacques Delors.

http://www.ripostelaique.com/Le-palmares-anti-laique-lillois-de.html

Martine Aubry fait partie de ces personnages qui militent ouvertement pour le remplacement du peuple de France par un autre peuple, venu majoritairement d’Afrique, qui sera majoritaire sur notre territoire, dans deux générations, si la politique qu’elle prône s’applique. Elle milite ouvertement pour le droit de vote des étrangers aux élections locales. Chacun sait qu’accorder ce droit aux élections locales, c’est demain l’accorder à des élections nationales. Ayant abandonné le monde du travail, trahi le salariat, perdu le peuple, cette gauche cherche un électorat de remplacement. Rien de tel, pour cela, que d’encourager le venue en masse d’une nouvelle population, malgré un chômage de masse épouvantable et une précarité de plus en plus massive, et d’en faire des Français, sans condition d’assimilation. Comme si cela ne suffisait pas, on veut faire voter tous les étrangers ! Et pourquoi pas les clandestins, rappelons que le pantin José Bové voulait, aux législatives de 2007, présenter des “sans-papiers” aux élections ! Elle veut tout simplement “changer le peuple”, comme le disait Bertold Brecht, singeant un dignitaire stalinien qui s’offusquait que les masses ne suivent pas la ligne du parti !

On l’imagine facilement gémir, au lendemain de la votation des Suisses, sur la xénophobie d’un tel vote, forcément “épouvantâââble”, raciste et nauséeux.

Ecoutons ce que disait Georges Marchais, en mars 1981. “J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membre de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante […] la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles immigrées, plongées dans la misère, deviennent insupportables pour les budgets des communes.”

Tant que la gauche ne retrouvera pas ce discours du secrétaire du Parti communiste de l’époque, tant qu’elle sera représentée par des Aubry, Buffet, Besancenot, Mamère et autres, elle restera dans l’opposition, ce qui est un moindre mal pour la France.

Paul Le Poulpe