Radars : Sarkozy-Guéant aussi va-t-en-guerre contre les automobilistes que couards avec les vrais délinquants et les islamistes

Faible avec les forts, et fort avec les faibles. Comment mieux résumer la politique d’un gouvernement incapable de réprimer l’effrayante délinquance que 30 ans de politique irresponsable engendrent sur le territoire, pas davantage en état de faire face aux prières musulmanes dans les rues de France, malgré les grands discours de Guéant, mais qui a décidé de frapper fort sur des cibles bien plus vulnérables : les automobilistes ! Le ministre de l’Intérieur, poussé par Sarkozy, a donc décidé d’amplifier la répression, et de retirer les panneaux signalisateurs de radars, entraînant donc forcément un nouveau matraquage féroce des conducteurs, encore accru par l’implantation de milliers de radars supplémentaires sur les routes de France.

Nous connaissons par coeur le discours dominant : “L’automobiliste français, tel un Dominique Strauss-Kahn face à un jupon, est incapable de maîtriser ses pulsions, quand il est au volant de sa voiture. Grâce à la politique courageuse de Nicolas Sarkozy, et à ses radars, le nombre de morts sur les routes a diminué de manière spectaculaire, depuis 2004. Il faut encore accentuer et amplifier la répression, pour qu’il y ait encore moins de morts sur les routes”.

Je viens de vous faire le discours politiquement correct de l’épouvantable Chantal Perrichon, présidente de la LVCR (Ligue contre la violence routière), une organisation bidon au service du gouvernement. Je viens de vous faire du Sarkozy, annonçant qu’il ne reculera pas. Eh bien ce discours est une imposture et un mensonge, comme le démontre Jean-Luc Nobleaux, auteur du livre “Radars, le grand mensonge” que Jeanne Bourdillon a interviewé dans ce supplément (1). La sécurité routière n’est qu’un prétexte pour remplir les caisses de l’Etat et celles de sociétés privées qui vivent fort bien du magot que représentent une répression de plus en plus impitoyable. Les radars ne sont pour rien dans la diminution du nombre de morts sur les routes, qu’on constate dans des pays qui en sont dépourvus.

Je suis héberlué que la férocité de cette agression que subissent les automobilistes – dont je suis – depuis sept ans ne soient condamnée que par de rares hommes politiques – Nicolas Dupont-Aignan ou Marine Le Pen – et surtout totalement occultée par la gauche, alors que ce sont les classes populaires qui en sont les principales victimes.

N’ayant rien à cacher aux lecteurs de Riposte Laïque, je vais parler de mon cas, que je crois assez représentatif de celui de millions de Français. Je conduis depuis maintenant 32 ans, ayant eu le permis à 18 ans. Je n’ai pas eu un seul accident, ni le moindre accrochage, depuis 27 ans. J’ai sans doute eu beaucoup de chance, mais j’y ai peut-être aussi quelque mérite. Jusqu’en 2004, je n’avais jamais eu d’amende en conduisant ma voiture. Mais depuis cette date, qui correspond à l’implantation des premier radars Sarkozy, je me suis fait épingler à plusieurs reprises pour des excès de vitesse, jamais supérieurs à 20 kilomètres-heure, toujours cantonnés à deux cas de figure. D’abord à l’entrée des agglomérations, quand, judicieusement, on installe un radar limitant la vitesse à 50 kilomètres-heure, sur une deux voies, sans maison au borde la chaussée, à deux kilomètres du vrai centre-ville. Ensuite, autre piège classique, j’ai été flashé à plusieurs reprises également, sur l’autoroute, quand, soudain, sans comprendre pourquoi, on passe de 130 à 110 kilomètres-heure. Je signale, à tout hasard, qu’en Allemagne, on peut rouler à 180 km/h sur l’autoroute, et qu’il n’y a pas davantage de morts qu’en France.

Je me suis livré à un récapitulatif rapide de ce que m’ont coûté les septs dernières années de la vie d’automobiliste parcourant en moyenne 30.000 kilomètres par an au volant de sa voiture. J’ai dû payer 8 amendes, si ma mémoire est bonne, pour ces excès de vitesse, qui se montent environ, entre celles qui coûtent 45 euros si on paie de suite (hors agglomération) et celles qui coûtent 90 euros en agglomération. Cela doit donc se monter à environ un total de 500 euros d’amende, pour des petits délits qui m’ont coûté à chaque fois 1 point. Je me suis fait prendre, il y a quelque temps, pour une faute bien plus grave, qui mettait dangereusement en danger la vie d’autrui : partant précipitamment de chez moi, je n’avais pas bouclé de suite ma ceinture de sécurité, et j’ai eu la malchance de faire arrêter au bout de 300 mètres par la patrouille ! Pas de négociation possible, 105 euros d’amende, et surtout 3 points en moins ! Trois points pour une ceinture non bouclée, le quart d’un permis de conduire ! Résultat, pour retrouver 4 points, j’ai du m’inscrire pour faire un stage de rattrapage. Marché fort juteux, 250 euros pour deux journées ! J’y ai rencontré la réalité d’une France maltraitée, des commerciaux, des artisans, des livreurs, des entrepreneurs, des salariés, qui avaient besoin de leur voiture pour gagner leur vie. Ils racontaient les circonstances dans lesquelles ils avaient perdu 5, 6, 7, 8 ou 10 points, et leur angoisse de perdre leur travail. Un livreur, qui venait de se mettre à son compte, avait dû travailler toute la nuit, entre le premier jour et le deuxième, pour assurer le travail qu’il n’avait pu accomplir, pour cause de stage. Je peux donc dire, sans exagérer, que je dois en être à pas loin de 1.000 euros qui ont quitté ma poche, pour enrichir l’Etat, sans que je n’ai, une seule fois, eu l’impression de mettre la vie d’autrui en danger.

Ce scandale n’a jamais ému les représentants de la gauche, dont on croyait que le travail consistait à protéger les classes populaires et le monde du travail. Il est vrai que c’est grâce à eux, par l’austère Georges Sarre, que nous avons hérité du fameux permis à points, en 1990 ! Il est vrai qu’avec les voiturophobes Verts, dont un Denis Beaupin est un spécimen monstrueux, l’automobiliste, ce salaud, ce pollueur, doit être bouté hors des villes, et surtout payer au prix fort son crime : exister ! Il est vrai que l’ineffable Mamère jure ses grands dieux de ne jamais prendre une voiture depuis qu’il est à Paris… quitte à ce que les images le contredisent légèrement. (2)

Pendant ce temps là, des crânes d’oeuf envisagent de faire payer les autoroutes de la banlieue parisienne, quand d’autres envisagent de rentabiliser les nationales, donc d’y installer des péages. Pendant ce temps, les autoroutes, bradées au privé par le gouvernement de droite, continuent de coûter de plus en plus cher. Pendant ce temps là, le PDG de Total nous explique qu’il nous faudra payer le litre d’essence 2 euros, que cela est inéluctable.

Il est cocasse de constater la pugnacité de cette gauche à défendre son idole déchue, DSK, et son indifférence devant le sort de millions de Français, victimes de la politique répressive de Sarkozy et de ses radars. Preuve encore une fois, s’il le fallait, qu’ils ne sont que les deux faces d’un même miroir.

De même, il est consternant de mesurer la radicalité du discours de Sarkozy-Guéant, contre ces “salauds” d’automobilistes, sur qui ils tapent comme des brutes, et leur impuissance devant les vrais délinquants et les islamistes. Alliot-Marie, avant ses malheurs tunisiens, avait craché le morceau, en avouant que les forces de l’ordre avaient consigne de ne pas poursuivre des motocyclistes à proximité des “cités sensibles”, pour ne pas risquer l’émeute. (3) Nous n’avons pas entendu parler de consignes contraires, depuis que Guéant est place Beauveau.

Que dire des prières musulmanes illégales, qui, tous les vendredis, rue Myrha et dans une vingtaine de villes de France, montrent la couardise d’un gouvernement incapable d’affirmer les valeurs de la République et les principes laïques, pour le plus grand bonheur d’islamistes qui voient, dans ces prières publiques, la mise en place de la charia. (4)

L’affaire des radars n’est pas rien. Comment les Français pourraient-ils admettre la férocité qui touche la majorité d’entre eux, et l’impunité totale dont bénéficient les vrais délinquants, qu’ils soient racailles ou prieurs islamistes dans nos rues ? Nos gouvernants, qui font semblant de se préoccuper de la sécurité, quand il s’agit de la route, se moquent totalement de la sécurité quotidienne des Français, et du fait que nombre d’entre eux soit régulièrement insultés, parfois agressés ou assassinés par des barbares, de plus en plus en plus nombreux, qui bénéficient d’une impunité ahurissante. Ceux qui poussent à un matraquage accru de la répression routière mesurent-ils ce que signifie, pour un travailleur pauvre, un retraité, un précaire, un chômeur, une amendes de 90 euros dans un budget mensuel déjà bien serré ?

Ce “deux poids deux mesures”, de plus en plus visible, ne pourra que creuser, si cela était encore possible, le fossé entre le peuple et ses élites. Le 21 avril 2002 en était une expression, avec une gauche exclue du deuxième tour, et un président de la République sous les 20 % au premier tour. Le 29 mai 2005 en était une autre illustration, avec 55 % d’électeurs – non entendus – qui désavouent l’UMP, les Verts, le PS, le Modem et les grands éditorialistes. Le rejet de l’islamisation de notre pays par la majorité de nos concitoyens, malgré les discours bêlants des médias et des dirigeants de l’UMP et du PS en est une autre démonstration. Ce qu’il convient d’appeler l’affaire Strauss-Kahn, et l’incroyable solidarité de la gauche Marrakech, de la droite Fouquets et des grands chroniqueurs avec le président déchu du FMI ne peut que faire davantage comprendre aux Français l’ampleur du mépris dont ils sont l’objet.

Dans ce contexte, retirer les panneaux signalisateurs de radars, et annoncer aux automobilistes qu’on va les racketter encore davantage, c’est agiter de la nitroglycérine, et préparer une nuit du 4 août…

Paul Le Poulpe

(1) http://ripostelaique.com/jean-luc-nobleaux-rien-ne-justifie-lacharnement-du-gouvernement-contre-les-automobolistes.html

(2) http://www.youtube.com/watch?v=_DMwmJ0MXCs

(3) http://www.youtube.com/watch?v=NcPRmEvxWoA

(4) http://ripostelaique.com/Nos-videos-les-plus-spectaculaires-6408.html