Peut-on impunément menacer de mort Christine Tasin ?

Ce mardi 24 janvier, à 13 heures 30, aura lieu, au tribunal d’Auxerre, le procès du sympathique Achref Chérif. Ce garçon, âgé de 23 ans, a voulu dialoguer avec Christine Tasin, mais à sa manière. Cela donne deux messages, dont le premier, envoyé fin août : « le jour où je t’attrape, je te tire dessus. Je suis à ta recherche. Dans moins d’une semaine tu es morte, sale connasse de merde va ». Quelques jours plus tard, il récidivait, avec des termes que nous ne souhaitons pas reproduire, mais encore plus orduriers et menaçants, pour lesquels il devra s’expliquer au tribunal.

Il n’est pas inutile d’informer nos lecteurs sur les conséquences quotidiennes de telles menaces. Christine en a reçu plusieurs de ce type, qui ont été jugées suffisamment sérieuses pour que les services de police lui demandent de prendre des précautions particulières quand elle allait travailler, et notamment de ne jamais prendre le même chemin. Des amis se sont relayés auprès d’elle pour qu’elle ne soit jamais seule dans des endroits exposés.

Elle a multiplié les plaintes, dans un commissariat où, parfois, faute d’effectifs, il fallait attendre plusieurs heures pour pouvoir prendre sa déposition. Elle a vu la plupart d’entre elles classées sans suite, alors que les menaces de mort étaient avérées.

Ainsi, l’ineffable Cortex, entre autres gentillesses, a-t-il menacé de lui couper la langue, rien de moins…

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http://www.dailymotion.com/video/xerrg2_cortex-repond-a-christine-tasin_news

Plainte classée sans suite. Nous ne savons pas quelle sera l’attitude de la justice, vis-à-vis du nommé Achref Chérif. Naturellement, des correspondants de Riposte Laïque seront présents. Nous n’entendons pas nous substituer à la justice de notre pays. Nous rappelons que Fanny Truchelut a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis, et à 8.500 euros d’amende pour avoir demandé à deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gite, dans les Vosges. Nous ne pouvons croire qu’en France, insulter grossièrement une femme, et la menacer de mort puisse être puni moins sévèrement, et que le nommé Achref Chérif puisse sortir du tribunal exonéré de toutes ses fautes.  Le message serait terrible.

Paul Le Poulpe