Ce mois ci, « Les Dossiers du contribuable » réalisent une excellente enquête intitulée : « Associations, le scandale des subventions ». On y apprend des choses fort intéressantes, qui, en période d’austérité, ouvriront encore davantage les yeux de nos compatriotes sur l’imposture de ceux qui nous dirigent.
L’association qui édite cette revue, « Contribuables associés », se flatte de ne toucher aucune subvention… tout comme Riposte Laïque ou Résistance Républicaine, qui ne comptent que sur les cotisations de leurs adhérents, et sur le produit de leur travail pour continuer d’exister. Beaucoup d’autres, dans le tissu associatif, n’ont pas ces pudeurs.
On apprend, à la lecture de cette passionnante enquête, qu’entre 1975 et 2000, on est passé, en France, de 10.000 à 70.000 nouvelles associations chaque année. Notre pays compte 1.300.000 associations, pour 16 millions de bénévoles. On y apprend également que, grâce à des subventions accordées par les communes, les conseils généraux, les conseils régionaux et les ministères eux-mêmes, 800.000 personnes vivent à plein temps des fruits de ces aides, et 1,8 million bénéficient d’un temps partiel. Conclusion, nos dirigeants, qui ont abandonné toute politique industrielle pour la France, ont trouvé, avec les associations, de quoi faire de nouveaux obligés, sous-fonctionnaires, qui, localement, auront tout intérêt à voter ou faire voter pour eux… que cela soit pour des municipales ou des régionales.
Autre information qui en fera bondir quelques-uns, 7 % des associations touchent 70 % des subventions publiques, et surtout, le montant que l’Etat accorde à ces bonnes âmes est très proche du budget du ministère de la Défense.
Bien évidemment, autre spécificité française, l’Etat se refuse à demander des comptes, et à savoir comment ces aides sont-elles utilisées. Ainsi, Sos Racisme, pour ne citer qu’eux, qui a reçu 579.000 euros de subventions publiques, en 2009 (pour des cotisations qui plafonnent à 18.669 euros), n’a pas déposé ses comptes depuis trois ans, ce qui est illégal, mais ne l’empêche pas de continuer à passer à la caisse, il faut bien que les Potes aident la maison mère, le Parti socialiste.
Bien évidemment, hors de question de comparer les donneurs de sang, les associations sportives ou d’autres qui font oeuvre utile aux mastodontes des associations qui ont pignon sur rue, et se substituent aux pouvoirs publics, à qui elles servent la soupe.
Dans d’autres domaines que l’antiracisme, on assiste aux mêmes phénomènes. L’enquête pointe, dans de nombreux secteurs de la vie quotidienne, le même mécanisme : des associations fortement médiatisées, qui n’ont aucun adhérent et des fonctionnaires à leur tête. La caricature est atteinte avec La Ligue Contre la Violence Routière (LCVR) avec notamment celle que Jean-Luc Nobleaux, auteur du livre « Radars, le grand mensonge » appelle l’horrible mégère, Chantal Perrichon. Il faut admettre que pour l’Etat, il y a un bon retour sur investissement, puisqu’ils ont fait rentrer dans les caisses, 630 millions en 2011, et 700 millions en 2012, grâce à une politique répressive unique en Europe.
On aura droit aux subventions du lobby homo, des associations de mal-logés, des droits des non-fumeurs, de l’Unadfi, dirigé par une adepte de Mélenchon, qui prétend lutter contre les sectes (mais surtout pas contre l’islam), aux associations réclamant la dépénalisation de la drogue et l’ouverture des salles de shoot, à celles de Fourest et Prochoix, qui n’ont même plus besoin de sortir un numéro pour passer à la caisse (12.000 euros de la mairie de Paris), et à nombre de parasites dégénérés gavés de l’argent de nos impôts.
Nous aurons notamment dans ce passionnant numéro une petite idée des pratiques clientéliste des camarades Huchon et Delanoë. Le premier, prsident de la Région Ile-de-France depuis quinze ans, accorde 500 millions de subventions par an à un total de 4000 associations, dont 10 % touchent plus de 150.000 euros ! Quant à Delanoë, une excellente interview de Serge Federbusch, président du Parti des Libertés, nous apprend qu’avec Bertrand, le clientélisme est systématique, avec un budget associatif se montant à 300 millions d’euros. Cela aide à se faire réélire.
Bref, les Français à qui Hollande-Ayrault réclament 33 milliards d’économie, à qui on rembourse de moins en moins de frais de santé, et pour lesquels on réfléchit à fiscaliser les allocations familiales, seront ravis d’apprendre, à la lecture de ce passionnant numéro, que la crise c’est pour eux, mais pas pour les petits camarades obligés du pouvoir socialo-écolo.
Ils le savaient sans doute, mais cette fois, s’ils achètent ce numéro, ils en auront les preuves.
Paul Le Poulpe
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