Crime de lèse-plumitif : qualifiés de journaleux, Mascle et Benoit portent plainte contre Riposte Laïque !

Notre fondateur Pierre Cassen nous a fait part, ce jeudi, de l’interrogatoire qu’il a subi, une heure et demie durant, au commissariat de Tours. Il faut se pincer pour y croire. En pleines vacances, il a reçu une lettre recommandée d’un officier de police judiciaire, lui demandant de répondre à ses questions, suite à une plainte déposée par deux journalistes de La Nouvelle République, Bruno Mascle et Xavier Benoit. Il lui était proposé la date du 19 août. Après un contact téléphonique, le 29 août fut retenu. Il a donc appris, à cette occasion, que les deux journalistes avaient déposé plainte, avec constitution de partie civile, contre un article signé Jeanne Bourdillon, qui répondait à un texte, signé Bruno Mascle et Xavier Benoit, qui qualifiait Pierre Cassen et Riposte Laïque de représentants de l’extrême droite européenne.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/10/24/Jean-Francois-Mayet-UMP-piege-par-les-Identitaires

La plainte déposée par les deux plumitifs de La Nouvelle République s’appuie sur de prétendus termes injurieux et diffamatoires que notre site aurait proférés contre les vaillants Rouletabille locaux. Nous invitons nos lecteurs à bien lire cet article de Jeanne Bourdillon. Nous cherchons vainement, dans ce texte, où sont les injures et la diffamation qui ont amené les deux chochottes (en espérant que ce terme ne soit pas jugé injurieux) à déposer plainte.

http://ripostelaique.com/deux-journaleux-mascle-et-benoit-situent-riposte-laique-dans-lextreme-droite-europeenne.html

Il est par ailleurs intéressant de constater que, dans un premier temps, leur employeur, La Nouvelle République, avait, par son service juridique, cherché à intimider Riposte Laïque, en sommant notre journal de retirer l’article de Jeanne Bourdillon. Notre avocat, Maître Karim Ouchikh, avait répondu qu’il ne voyait dans ce texte rien de répréhensible, et que donc le texte resterait en ligne. Sans doute consciente que les explications fournies par notre avocat étaient convaincantes, la direction du journal n’avait pas donné suite aux menaces judiciaires proférées.

Nous pensions donc l’affaire terminée. C’était sans compter sur la grande susceptibilité professionnelle des offensés Mascle et Benoit. Comment ? Ils accusent un vulgaire journal en ligne, Riposte Laïque, et son fondateur d’être une composante de l’extrême droite européenne, sans apporter la moindre preuve à leurs allégations, et ces rustres osent répondre ? Et en plus, ils se permettent de les qualifier, eux, Mascle Gérard, et Benoit Xavier, plumes de province mondialement connus, de « journaleux » ! Et leur direction ne les soutient pas, et ne dépose pas plainte? Eh bien, eux allaient le faire, et faire payer cher les misérables pour leur insolence ! Il fallait cela pour laver leur honneur bafoué ! Ils ont donc dû déposer une caution, payer un avocat, qui leur a conseillé de choisir une formule qui oblige le procureur de la République à ouvrir une commission rogatoire. D’où la convocation de Pierre Cassen à Tours, ce jeudi 29 août.

Durant 1 heure et demie, l’officier de police a voulu savoir qui était responsable de la publication du journal, à la date du 28 octobre 2012, date où ce terrible article a traumatisé les malheureux Mascle et Benoit. Puis il a demandé à notre fondateur s’il connaissait Jeanne Bourdillon. En bon citoyen, Pierre a fourni toutes les explications possibles pour aider la justice de son pays. Il a informé, documents à l’appui, l’officier de police que le site Riposte Laïque, à la date incriminée, était sous la responsabilité de Riposte Laïque Suisse. Concernant l’identité de Jeanne Bourdillon, il a répondu que d’abord il n’était pas juridiquement responsable de RL à la date de l’article incriminé, mais qu’il pouvait informer l’enquêteur que ce pseudo, à cause du fonctionnement choisi, est accessible à beaucoup de rédacteurs et contributeurs, et que, dans ces conditions, il est impossible de connaître l’identité de l’auteur de ce texte.

Voilà donc, en plein mois d’août, dans une France où assassinats, agressions, vols avec violences et viols se multiplient, à quoi, suite à une plainte grotesque, un officier de police, payé pour assurer la sécurité des Français, doit occuper son temps, à cause de la susceptibilité de deux plumitifs qui se croient intouchables, parce que journalistes. S’ils étaient vraiment des journalistes dans l’âme, amoureux de leur profession, donc de la liberté d’expression, ils n’auraient déjà sans doute pas commis un tel article, dans La Nouvelle République. Mais surtout, suite à la réponse de Jeanne Bourdillon, ils auraient, s’ils l’avaient souhaité, pu répondre dans les colonnes de leur journal, ou demander un droit de réponse à Riposte Laïque, qui le leur aurait accordé sans problème. Nous attendons donc sereinement la suite.

Plusieurs scenarios sont possibles. Le procureur de la République peut classer la plainte, après l’enquête menée par l’officier de police. Il peut, sinon, délivrer une commission rogatoire internationale, qu’ils devront justifier auprès d’un procureur suisse. Admettons que ce dernier n’éclate pas de rire en lisant les termes de la plainte, estime que le mot « journaleux » est suffisamment offensant pour les malheureux, et qu’il donne suite à cette commission rogatoire. Dans ce cas, les enquêteurs devront se déplacer chez nos amis helvètes, pour interroger, en présence d’un avocat local, la présidente et les responsables de Riposte Laïque Suisse. Certes, nous savons qu’il faut faire des économies, mais dans la France de Hollande-Taubira-Valls, nous savons que tout est possible, surtout quand il s’agit de laver l’honneur des journalistes bien-pensants.

Nous rappellerons à ces deux chochottes que le mot « journaleux » désignait, au 19e siècle, un journaliste qui a peu de talent. Nous leur rappellerons quelques utilisations historiques de ce terme : Le journaleux dit quelquefois ce qu’il pense, mais il pense rarement ce qu’il dit (Bruant1901, p. 285). En 1907, un dictionnaire donnait du mot cette définition : Désignation méprisante dont les bourgeois et les ouvriers se servent à l’égard des journalistes“ (France 1907).

Jeanne n’a pas utilisé à leur égard le mot de « journalope », fréquemment employé par qualifier les plumitifs serviles de la profession. Et elle n’a pas repris la célèbre formule du contesté Alain Soral : « Un journaliste, c’est soit un chômeur, soit une pute ». Mascle et Benoit ne sont pas au chômage, et nous nous en félicitons. Ces deux plumitifs régionaux ne sont que les relais de l’idéologie dominante, pour qui tout ce qui conteste le discours dominant est forcément d’extrême droite. Nous nous autoriserons donc à continuer à les qualifier de journaleux, eux et nombre de leurs semblables, tant que nous en aurons la liberté, d’autant que, par leur plainte grotesque, ils justifient encore davantage le qualificatif que Jeanne Bourdillon leur a attribué.

Paul Le Poulpe