Si après cela les Français ne sont pas champions du monde, dans quelques semaines, c’est à n’y rien comprendre. Ils ont eu, ce midi, la visite de François Hollande en personne, qui, après sa brillante démonstration de dimanche dernier, est venu leur expliquer… les conditions du succès !
Selon notre président, qui a réussi, en deux ans, à pulvériser les records d’impopularité, à faire perdre 160 villes de plus de 10.000 habitants à son parti, à amener le score européen du PS à un nouveau plus-bas historique, et qui est en train de finir de détruire ce qu’il reste de France, il y a deux conditions pour gagner : “Compter sur des individualités de talent et préserver le collectif“. C’est vrai que c’est plus facile que quand on n’a que des tocards qui ne pensent qu’à eux ! C’est vraiment très fort, comme analyse, et pas à la portée du premier venu ! Ce n’est pas Ribery qui l’aurait trouvée, celle-là.
Mais on est donc obligé de se dire, si on part des critères de Hollande, qu’il n’y a donc au PS aucune individualité de talent, et aucun sens du collectif !
On se demande ce qu’attend Noël Le Graët, le président de la Fédération Française de Football, pour nommer un tel stratège à la tête de l’équipe de France…
En Afrique du Sud, en 2010, avec Domenech, on avait été sorti dès le premier tour, mais on avait au moins fait un match nul sur les trois matchs. Avec Hollande, et son inimitable savoir-faire, aucun doute, on se prendrait trois pilées et on rentrerait à la maison…
Paul Le Poulpe