Débat Zemmour-Mélenchon : le traitre à la France et à la République, c’est Méluche !

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Le débat, organisé par plusieurs journaux régionaux alsaciens, entre Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon aurait pu être le théâtre d’une véritable confrontation démocratique, sans concession, dans le respect d’une culture du débat qui fait honneur aux meilleures traditions de la France.

Mais avec un homme comme Mélenchon, c’est tout simplement impossible. Incapable de sortir du formatage de ses jeunes années trotskistes à l’OCI, conditionné par une vision manichéenne de la société, abusant des méthodes staliniennes pour insulter et tenter de salir son interlocuteur, Mélenchon n’arrive qu’à la cheville de son adversaire, y compris quand il veut pourrir le débat, car il tombe sur un homme qui, tout en restant poli, lui, ne se laisse pas marcher dessus, et renvoie le Duce de Parti de gauche dans ses buts.

Il est intéressant de décortiquer ce débat, dont nous n’avons à ce jour que trois extraits, pour mieux comprendre les sales méthodes de Mélenchon, mais surtout la vraie nature des divergences qui oppose les deux hommes.

Sur l’Europe, il est intéressant de noter que Mélenchon essaie de justifier, laborieusement, les raisons de son appel à voter “oui” à Maastricht, pendant les quatre minutes où Eric Zemmour le laisse parler, poliment. Celui qui était à l’époque proche de Mitterrand reconnaît par ailleurs son erreur, vingt ans après.

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https://www.youtube.com/watch?v=LeBsFFCNEBs

Mais il n’est pas inutile de rappeler – ce qu’omet Mélenchon – comment, dans sa tradition faite d’invective et de calomnies contre ses opposants, il parlait, en 1992, de ceux qui, comme Philippe Seguin ou Jean-Pierre Chevènement, osaient à l’époque défendre le non, comme d’affreux nationalistes porteurs d’une logique de guerre. Leur rendre hommage aurait été une élégance dont Mélenchon est incapable.

Mais c’est surtout, à partir de la 4e minute, que Mélenchon, vexé par le fait que Zemmour, avec finesse, lui ait dit que s’il était capable, ce jour, de reconnaître ses erreurs d’il y a vingt ans, peut-être que, dans vingt ans, il reconnaîtra celles de ce jour, que Mélenchon montre ses limites, et ses méthodes de débats, dignes de celles des crapules staliniennes. Il commence par allumer Eric sur le patriarcat, en brandissant rageusement son livre.

Rappelons que le thème du débat était l’Europe. Puis il hurle en accusant le journaliste de faire l’apologie d’un traître à la patrie, en l’occurrence Pétain. Mélenchon applique la stratégie de Staline, qui recommandait à ses militants de qualifier de fasciste leurs adversaires, leur expliquant que, pendant qu’ils se justifieraient, ils ne diraient pas autre chose.

Allant plus loin dans l’invective, il qualifie Zemmour de “traitre à la République, et de traître à l’identité française”, rien de moins. Là encore, le sang-froid du journaliste est admirable. Il rend coup pour coup, en sachant de suite trouver les mots qui vont faire mal à Mélenchon, qui a la bave aux lèvres. “Pas de psychanalyste de bazar, Mélenchon, vous valez mieux que cela !”. “Pas d’insultes ridicules”, et surtout, il répond sur le fond, montrant que c’est le capitalisme qui a voulu mettre à mort le patriarcat.

Il touche Mélenchon durement, en lui faisant remarquer qu’il n’est pas un Français de souche, pas plus que lui, Zemmour, même s’il est fier d’être français. Mélenchon, grossièrement, commence à le tutoyer et à lui balancer du “Mon pote”, et insulte le polémiste quand il lui dit qu’il est un utopiste, parce que la réalité, c’est que les Français ne veulent plus vivre ensemble”. “Menteur !” glapit-il haineusement, les yeux hors de la tête. “Arrête avec cela !”, comme si ce débat, qui le dérange, devait être interdit. Dans le logiciel de Mélenchon, quiconque ne dit pas que l’immigration est une chance pour la France est forcément un facho qui doit être réduit au silence.

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https://www.youtube.com/watch?v=RbzzaXa8PJ4

La conclusion est également accablante pour le président de Parti de gauche. Le journaliste du Figaro explique magistralement qu’Hollande n’a pas trahi les électeurs sur l’Europe, puisqu’il a toujours été Delorien, et donc favorable à ce qui se passe en ce moment. Il démontre simplement qu’il les a trompés, ce que Mélenchon admet (en oubliant d’expliquer pourquoi, dans ce cas, il a appelé à faire élire Hollande).

Et c’est là que l’ancien lambertiste pète encore un câble, quand on lui fait remarquer qu’il a au moins un point d’accord avec son interlocuteur. Brandissant à nouveau rageusement l’ouvrage honni (dont il ne doit pas digérer le succès), il reprend ses anathèmes grotesques : anti-démocrate, contre-républicain, haine de la République, et accuse Zemmour de “frapper au cœur de l’identité française”.

 

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Au-delà de ces grossières stratégies de communication que Mélenchon a apprises par cœur, reste le fond du débat. Quel est le vrai traître à la France ? Celui qui, comme Eric Zemmour, dès 1992, défendait le Non à Maastricht, ou Mélenchon, qui, en toute connaissance de cause, nous a collé dedans ? Celui qui dénonce le Grand Remplacement, ou celui qui encourage une immigration de masse, en période de chômage de masse ? Celui qui réclame l’assimilation, ou celui qui accepte tous les communautarismes ? Celui qui ose dire la réalité de l’islam, et pointer du doigt le travail de sape des islamistes sur notre territoire, ou celui qui qualifie de fasciste quiconque ne lèche pas les babouches musulmanes ? Celui qui crie son amour de la France et de nos compatriotes, ou celui qui leur crache dessus parce qu’ils votent de plus en plus pour Marine ? Celui qui défend le droit de vote pour les nationaux, ou celui qui veut le donner à tout le monde ? Celui qui ne veut pas voir l’islam s’installer en France, ou celui qui regrette la victoire de Charles Martel ?

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Et puisque Mélenchon veut faire de l’Histoire de France, qui est le pire traitre à la France ? Le Maréchal Pétain, dont il ne s’agit pas d’approuver toutes les décisions politiques, mais qui a sauvé le pays, avec Clémenceau et d’autres, en 1918, et s’est retrouvé à la tête du pays avec l’occupant nazi sur les terres de France (ce dont il n’est pas responsable) ou bien Maurice Thorez, d’une famille politique amie de celle de Mélenchon, qui a approuvé le pacte germano-soviétique, et est resté planqué à Moscou pendant les cinq années de la guerre ? Si nous faisions du Mélenchon, nous pourrions écrire que Thorez = Staline = Hitler = Mélenchon…

Et qui représente la meilleure tradition française, celui qui, posément, avec talent, poliment, accepte toutes les confrontations, et affirme son amour du pays, ou celui, qui, vociférant, insultant, bavant de haine, est incapable de ne pas qualifier de fasciste et de traître quiconque ne pense pas comme lui.

Eric Zemmour a une culture d’homme libre, capable de discuter de tout avec tout le monde, tandis que Mélenchon a une approche totalitaire et éradicatrice de tout ce qui le dérange.

Eric Zemmour, c’est l’esprit de Voltaire, Mélenchon, c’est Staline, Pol Pot et Mao réunis.
Eric Zemmour, c’est Liberté-Egalité-Fraternité, Mélenchon, c’est “Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté !”.
Eric Zemmour, c’est l’homme libre, Mélenchon, c’est le kapo du goulag.

Paul Le Poulpe