Qu’Allah bénisse la France : l’enfumeur Abd al Malik nous vend un islam qui n’existe pas

jouerdefluteJe n’écoute habituellement jamais la radio, ni ne regarde la télévision. Je ne supporte plus. Mais ce matin, me dirigeant au volant de ma voiture à Diesel (n’en déplaise à Hidalgo) sur Paris, j’appuie sur le bouton de mon autoradio, pour savoir ce qui se passe. Je tombe sur les Grandes Gueules, animées par Alain Marschall et Olivier Truchot. Les invités sont Gilles-William Goldnadel (cela me donne envie de continuer à écouter), un agriculteur, Didier Giraud et un obscur professeur de sociologie à l’accent marseillais, Serge Dufoulon, dont je me souviens qu’il s’était fait allumer sur Fdesouche, pour son relativisme habituel, notamment sur le racisme musulman à l’encontre des juifs.

http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/rmc-0912-le-grand-oral-des-gg-serge-dufoulon-didier-giraud-gilles-william-goldnadel-et-abd-al-malik-12h-13h-133393.html

Je tombe au moment de ce qu’on appelle “Le Grand Oral”, avec comme invité Abd al Malik, qui, hasard, sort son film “Qu’Allah bénisse la France” demain. Je me dis que j’aurais aimé que les auteurs de Riposte Laïque soient invités à la veille de la sortie de leurs livres, mais j’arrête de me faire une planante…

Je remarque qu’Abd al Malik (de son vrai nom Régis Fayette-Mikano) a le coup pour dire ce que les bénêts compassionnels ont envie d’entendre. Il nous utilise dans les premières minutes les mots patrie, nous affirme que la République serait la concordance des différences (ben voyons !), nous fait le coup de la majorité des musulmans qui sont patriotes et qui ont intégré la laïcité, sans oublier la spiritualité, sa maman catholique et les enfants musulmans qui prient ensemble, les extrémistes qui n’ont rien compris au message de paix de l’islam. Il nous parle de Voltaire et de Derrida (quel rapport ?), sans évoquer l’importance du discours de déconstruction du dernier.

Remarquons que personne ne lui demande si on pourrait jouer “Que Jésus bénisse l’Arabie saoudite”, à La Mecque, ou bien “que Jésus bénisse l’Algérie” à Alger, ou même dans le 9-3, pour parler djeune. Mais tout le monde boit ses paroles.

Il nous fait aussi le coup du relativisme, pour dire que ce n’est pas parce qu’il y a des extrémistes musulmans que tous les musulmans sont intégristes. Pour appuyer son enfumage, il nous dit que ce n’est pas parce qu’il y a des curés pédophiles que tous les prêtres sont pédophiles. Personne ne lui fait remarquer qu’il défend une religion dont le prophète est pédophile, et que les musulmans sont invités à imiter ce brillant modèle, d’où des mariages forcés avec des gamines de 10 ans. Le pédophile, c’est Mahomet, pas Jésus, garçon !

Il nous fait son numéro de claquettes sur la belle religion d’amour et de tolérance, l’islam prise en otage par des fous. Là encore personne ne lui fait remarquer que ce n’est pas ce qui s’est passé tout au long de l’Histoire, et que les prétendus fous sont de vrais musulmans, appliquant à la lettre les textes sacrés.

Il nous vend l’école républicaine, les citoyens responsables, et là encore, personne ne lui fait remarquer que l’immigration de masse, majoritairement musulmane, empêche justement l’école publique de jouer son rôle d’ascenseur social, et à l’occasion de parler de Charles Martel ou de la Shoah.

Il revendique, pour son film en noir et blanc, un hommage à La Haine, de Mathieu Kassowicz. Personne ne lui fait remarquer que ce film véhicule un message scandaleux, renvoyant dos-à-dos racailles et policiers, comparés à deux bandes rivales.

Il nous fait le coup des cités qui font partie de la France, considérée comme notre mère patrie, qui doit faire davantage pour les plus faibles. Autrement dit, vive la discrimination positive, comme si on n’en crevait pas.

Nous avons droit à l’équipe de France de football de 1998, et naturellement à la diversité, richesse pour tous. Personne ne lui parle de la belle équipe de France de 2010 de ses coreligionnaires Ribery-Anelka…

Naturellement, une petite menace, attention à la stigmatisation, dès que vous évoquez les échecs de l’intégration. Là encore, personne ne lui cite quelques chiffres qui pourraient remettre les pendules à l’heure. Dufoulon boit du petit lait, et se pâme à chaque parole du rappeur.

Là encore, l’invité brandit des menaces voilées quand une petite critique (bien mince) se fait sur les rappeurs : ils ne sont pas hors du monde. Et immédiatement, il évoque l’irresponsabilité des médias et des politiques, quand ils parlent mal d’eux. C’est vrai quoi, ils niquent la France, la baisent et tout le reste, mais il ne faut pas le dire c’est de la stigmatisation, voire du racisme…

Sur la laïcité, c’est le désastre. Tout le monde il a le droit de faire ce qu’il veut, c’est cela la liberté. Le seul problème, ce seraient les extrémistes, et surtout les laïcards. Goldnadel, qu’on a connu plus inspiré, explique qu’il n’est pas plus dérangé par le ramadan mairie de Paris que par la crèche de Vendée ou de Béziers, mais que c’est le deux poids deux mesures qui le gêne.

On évoque le voile à l’université. Abd al Malik nous fait le coup du pays des intelligences, et nous explique qu’il faut les laisser en paix et qu’il y a plus important ! Autrement dit, laissez faire les petites soldates de l’islam… Inch ‘Allah, et cela passe comme une lettre à la poste.

On parle du Grand Remplacement. Il répond qu’on agite les peurs. Le nom de Zemmour est prononcé, c’est l’anathème, il est minoritaire, ce n’est qu’un polémiste qui souffle sur les braises. “Mon film est un outil culturel pour transcender les peurs”, ose-t-il.

Il essaie de se moquer de ces campagnards qui n’ont jamais vu de Noirs ni de maghrébins, et qui ont peur quand même. Personne ne lui fait remarquer que c’est justement parce qu’ils voient ce qui se passe dans les périphéries urbaines qu’ils ne veulent pas connaître la même chose dans leur paisible village.

Il se vante de ne vouloir parler qu’aux vrais intellectuels, pour faire du lien. Selon lui, la France est belle dans sa diversité. Les bobos des GG sont babas d’admiration, Dufoulon dit qu’il va demander à ses élèves d’aller voir le film, et que c’est sa liberté d’enseignant. On attend qu’il fasse la promotion de “Un prophète” qui évoque la conversion d’un musulman au catholicisme, ou bien de “La valise ou le cercueil”, qui parle de l’histoire de l’Algérie.

Puis, dans la foulée, il nous fait le coup d’Al-Andalous, merveille de la cohabitation religieuse et de la création ! Et dire que cet ignorant de professeur de sociologie islamo-collabo enseigne à l’université !

On l’interroge sur les personnalités politiques. Il nous dit que Taubira est intelligente. Quand on évoque Marine Le Pen, il nous sort sa tirade : “On nourrit la bête, et le jour où la bête va nous croquer on va tous pleurer”. Personne ne le reprend, Goldnadel se tait.

On finit par la solution pour mieux organiser l’islam de France : la connaissance et le savoir. Alléluia !

On vient de passer une demi-heure avec un garçon qui a enfumé tout le monde, a pu sortir des énormités, sans avoir la moindre contradiction. On vient de faire une promotion honteuse à un film dont le titre est une insulte à la France, dans un contexte où l’islam nous a déclaré la guerre, et ne cache plus sa volonté de conquête.

Abd al Malik me fait penser à ces nationalistes allemands qui nous raconteraient que le nazisme n’a rien à voir avec la haine des juifs, ni avec la dictature d’un parti unique, et que ceux qui ont commis ces horreurs ne sont pas de vrais nazis. Il m’évoque ces communistes qui nous feraient croire que leur dogme est compatible avec la démocratie, et que ceux qui envoient les opposants au goulag n’ont rien à voir avec le communisme…

Son discours n’a qu’un but : nous faire accepter l’islam, en nous faisant croire qu’il peut y en avoir un qui soit compatible avec nos lois et notre civilisation. Et on lui déroule le tapis rouge !

Je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase de René Marchand : “Quant aux musulmans, dits « modérés », qui osent prétendre que l’islam des « islamistes » n’est pas le véritable islam… Ce sont soit des ignorants (accordons cette excuse à quelques croyants de la base), soit des taupes qui mènent la guerre chez nous et contre nous par la taqiyya. Nos imams, aumôniers, recteurs… dans nos mosquées, nos armées, nos prisons ont le même objectif que les égorgeurs et esclavagistes : le remplacement de nos civilisations par l’islam. Simplement, ils accomplissent leur devoir sacré de djihad par d’autres moyens que leurs frères sous les armes… en attendant que le rapport de force permette, suivant l’exemple de Mahomet à Médine, d’éradiquer la civilisation qui les a accueillis par la terreur et le massacre“.

Je me dis qu’il faudra que je relise un excellent papier paru dans RL, montrant l’incompatibilité du soufisme avec la République…

http://ripostelaique.com/comment-faites-vous-madame-la-senatrice-bariza-khiari-pour-concilier-soufisme-et-republique.html

Je ne peux m’empêcher de penser à Didier Vernet, courageux élu FN de La Baule, qui a quitté la salle quand un jury de bobos a primé ce film de propagande au service de l’islam.

http://ripostelaique.com/la-baule-quallah-benisse-la-france-bravo-a-lelu-fn-qui-a-quitte-la-salle.html

Je me dis en même temps que ce film, malgré toute la promotion dont il est l’objet, fera un bide, tout simplement parce que pour nombre de musulmans et de racailles, l’auteur ne “nique pas assez la France”, tandis que nos compatriotes, qui en ont marre de se faire cracher dessus, ne vont pas donner leur argent pour un film qui nous impose Allah.

Il n’y aura donc que quelques bobos des centre-ville qui se déplaceront. Or, même pour BHL et sa pièce “Hôtel d’Europe”, également très médiatisée, cela n’a pas suffi pour éviter un bide retentissant… Donc, Allah ne devrait pas bénir la France bien longtemps, n’en déplaise aux bobos des Grandes Gueules.

Et sur ces pensées réconfortantes, j’appuie sur le bouton avant la fin de l’émission, j’en ai assez entendu…

Paul Le Poulpe