Pendant qu’on enterrait Charb, Hollande menace la France d’un délit d’islamophobie

TaubirajesuischarliePour une fois, je suis devant une télévision, entre douze heures et treize heures. J’ai droit à BFM-TV. On se farcit une bonne demi-heure des duettistes Kerry-Hidalgo. L’Américain en fait des tonnes pour rattraper l’absence d’Obama, qui a fait quelque peu désordre, ce dimanche 11 janvier. Quant à Hidalgo, celle qui commémore le ramadan dans sa mairie, elle ose évoquer la laïcité et la République dans un discours sans flamme et sans conviction.

Après, on a droit au discours du Guignol de l’Elysée. Devant un Askolovitch en érection, Hollande ose faire le parallèle entre le racisme, la xénophobie et… l’islamophobie, annonçant que la France et la République ne toléreront pas cela. Résumé : l’OCI milite depuis des années pour installer un délit d’islamophobie dans tous les pays du monde. Le jour des obsèques d’un dessinateur tué pour s’être permis quelques libertés (bien légères) avec le prophète, le Guignol qui dirige la France, qui dimanche n’avait que le mot “liberté  d’expression” à la bouche, quatre jours après se couche devant les tueurs, et menace les Français de nouvelles lois qui réintroduiront le délit de blasphème, au seul bénéfice de l’islam.

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Puis nous avons droit, en boucles, aux images des obsèques de Charb, à Pontoise. On voit au premier rang Taubira et Belkacem, tout un programme, deux ministres qui n’aiment pas la France aux obsèques d’un dessinateur qui a passé sa vie à saper les édifices de notre pays.

Puis on a droit à Mélenchon. Quand il faut sortir sa larme, il sait faire, Méluche. Le Pen est au deuxième tour, en 2002, il pleure. Chavez meurt, il pleure. Marine Le Pen arrive en tête aux européennes, il pleure. Donc, on a droit à un discours larmoyant, où il nous fait le coup, tout de même, de parler des assassins de Charb en évoquant “ceux qu’ils ont toujours combattu”. Ah bon, Méluche, qui regrette toujours la victoire de Charles Martel, et qualifie de “racistes” tous ceux qui critiquent l’islam, a combattu une fois dans sa vie les barbus ? Première nouvelle. En tout cas, il se montre incapable de désigner les assassins de Charb. Pourtant, il paraissait bien plus clair quand il s’agissait d’évoquer les responsables de la mort du jeune Méric…

On a droit à Luz. Pour montrer qu’on est entre gens de gôche, il se sent obligé de parler d’un dessin qu’aurait fait Charb, selon lui, représentant Abbas et Netanyahou non pas en train de se donner la main, mais en train de tenir la bite à Sarkozy. Pourquoi Sarkozy et pas Hollande ? Tout simplement parce que le premier, qui avait soutenu l’hebdomadaire lors du premier procès des caricatures, n’est plus aux manettes, alors que c’est Hollande qui envoie l’oseille, avec nos sous, pour soutenir un journal qui était au bord de la faillite.

Puis on a droit à un orchestre, à Benabar, et à l’urgentiste Patrick Pelloux. Que ce dernier, qui paraissait très proche de Charb, soit ému aux larmes est compréhensible. Mais lui, comme les autres, se censure, et se contente de parler de “salauds”, sans citer les islamistes, ni la religion de laquelle ils dépendent. Il finit brisé et interrogatif, genre “pourquoi ils ont fait cela ?”. Mais cela gémit, sans appel à la révolte, au refus du fascisme qui s’installe dans ce pays…

Bref, on a eu droit à des obsèques de pleureuses de gauche, et absolument pas à un hommage militant et combatif. Mais peut-on appeler “militants” des gens, couvés par le système, qui se disent anti-cléricaux, se font tuer par des fanatiques religieux, et ne sont même pas capables, le jour des obsèques de leurs copains, de nommer l’idéologie qui a tué Charlie.

Donc, pour Mélenchon, Luz, Pelloux et tous les autres, qui se sont pris la réalité en pleine gueule, C’EST L’ISLAM QUI A TUE CHARLIE. C’est si dur à dire, camarades, vous avez peur de fâcher le Guignol de l’Elysée ?

Paul Le Poulpe