On se souvient du vaillant trio Delanoé-Fourest-Corbière, symbolisant une gauche bien-pensante qui entendait faire interdire les assises sur l’islamisation de nos pays, le 18 décembre 2010, porte de Charenton, à Paris. Chacun avait joué son rôle. Le stalino-mélenchonien Corbière avait demandé l’interdiction de ces assises, Delanoé avait relayé la demande de l’adjoint du 12e, et Caroline Fourest avait asséné son verdict, au milieu de 50 manifestants, derrière une banderole : “Halte à l’islamophobie”. La grande prêtresse du politiquement correct laïque avait proféré ces paroles fortes : “Quand on se bat contre l’islamisation, vous pouvez être sur que ce ne sont pas des laïques, ce sont des racistes. Quand on est laïque, on se bat contre l’intégrisme”. C’est Tariq Ramadan qui a dû être content d’entendre de telles âneries, ce 18 décembre, c’est exactement ce qu’il professe pour faire interdire toute critique de l’islam.
Pourtant, ce 9 avril, dans les rues de Paris, nous avons lu cet appel à manifester, dont le contenu nous paraissait autrement plus grave : Il s’agissait ni plus ni moins que d’appeler à renverser la démocratie, et à la remplacer par la charia.
Nous attendions donc avec impatience la réaction de nos vaillants “anti-fascistes” qui, le 18 décembre, glapissaient “Pas de fascistes dans les quartiers, et pas de quartiers pour les fascistes”. Allaient-ils, tels nos grand-pères au lendemain du 6 février 1934, appeler à un nouveau front populaire pour conjuger la menace de l’extrême droite et sauver la démocratie ? Allaient-ils sonner la charge, et bouter la vermine fasciste hors de Paris ? Que nenni, un grand silence radio, Corbière était aux abonnés absents, ce vendredi, et nous n’avons pas entendu la moindre réaction du maire de Paris, et pas davantage de la vaillante Caro ! Comme ces homosexuels s’embrassant sur la bouche devant une Eglise, mais jamais devant une mosquée, nos anti-fascistes d’opérette n’ont pas, ce samedi, particulièrement brillé par leur courage. Traiter de fascistes des résistants à l’islamisation, cela c’est tendance, coco ! Mais descendre dans la rue contre le vrai fascisme, quand il s’affiche, faut pas trop en demander ! Chez ces gens là, on a l’indignation sélective ! Heureusement, les vrais résistants, ce samedi 9 avril, étaient des dizaines de citoyens qui étaient descendu place de la Nation, avec leur caméra, pour immortaliser ces images de jihadistes, dans la France du 21e siècle.
Alain Soral disait préférer une société dirigée par Tariq Ramadan, que par les valeurs de Riposte Laïque. Fourest-Delanoé-Corbière, à l’image de toute la gôche, ont montré qu’ils étaient sur la même ligne. Celle des islamo-collabos, qui préfèrent les jihadistes aux résistants.
Paul Le Poulpe