Si William et Monique s’étaient appelés Mohamed et Leila, auraient-ils été condamnés à 4 et 2 ans de prison ?

Nous pensions qu’en France, les statistiques ethniques étaient interdites. Pourtant, s’appuyant sur un rapport qui affirme qu’en Nouvelle Calédonie, 93 % des prisonniers sont kanaks, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, et le ministre de l’Outre-mer, le Guadeloupéen Victorin Lurin, ont décidé d’enquêter pour comprendre.

http://www.lnc.nc/article/pays/avec-93-de-detenus-kanak-j-ai-envie-de-comprendre

Les lecteurs de Riposte Laïque habitués à lire les articles de Marcus Graven ne seront pas étonnés par ces chiffres. Notre correspondant nous parle fréquemment de la réalité de la délinquance, du racisme anti-blanc, et de la conséquence d’une politique française délibérément tournée vers la préférence kanake, au détriment des autres populations.

Mais dans le cerveau reptilien de ces deux ministres qui n’ont jamais caché leurs sympathies indépendantistes, le fait que les prisons calédoniennes comprennent 93 % de prisonniers kanaks ne peut pas signifier que 93 % des délits, sur l’île, soit le fait de délinquants issus de cette communauté, mais bien évidemment la preuve que la justice française est demeurée coloniale.

Dans le même esprit, Christiane Taubira va-t-elle également s’intéresser aux quotas dans les prisons hexagonales, où l’islam est de loin la religion majoritaire, comme l’avait fait remarquer, entre autres, un reportage télévisé sur France 2 ? Et va-t-elle, là encore, demander une commission d’enquête, et accuser nos policiers de multiplier les contrôles aux faciès, et les magistrats d’avoir des réflexes issus du colonialisme ?

http://www.casafree.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=11191

Il suffit pourtant de passer un après-midi dans un tribunal, pour constater que l’immense majorité des délinquants, dans ce pays, sont des jeunes issus de l’immigration post-coloniale, même si affirmer cela a valu à Eric Zemmour des poursuite judiciaires de la part de Sos Racisme. Quel Français vivant dans des périphéries urbaines n’a-t-il pas eu de problème avec des délinquants de culture arabo-musulmane ?

Pourtant, on n’a pas entendu la Garde des Sceaux s’exprimer sur un fait divers, au Grau du Roi, qui mériterait d’être approfondi. Dans la nuit du samedi 4 août, un couple, William et Monique, présenté par les médias comme étant en état d’ivresse, aurait tiré à plusieurs reprises sur des jeunes rompant le ramadan qui, tous les soirs, se trouvaient sur un parking. On prête aux tireurs des propos racistes, qui ne sont pas reproduits par la journaliste. On parle d’une chasse à l’homme de 40 minutes, qui se serait traduite par un blessé léger. On ne saura pas si l’attitude des jeûneurs est pour quelque chose dans un acte qui demeure grave, indéfendable, mais n’a, heureusement, pas causé la mort d’une seule personne. On ne saura pas davantage si les tireurs ont eu l’intention de tuer, et dans ce cas s’avèrent d’une rare maladresse, ou s’ils ont seulement tiré pour faire peur, sans davantage, excédés par ce que les bobos appellent les incivilités. On apprendra qu’ils étaient armés d’une carabine à plomb, qui provoque bien moins de dégâts que les kalachnikov qui prolifèrent à Marseille et ailleurs. Ils comparaîtront dès le lundi suivant, et seront condamnés à 4 années de prison ferme pour l’homme, et 2 années pour la femme.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/08/07/prison-ferme-pour-un-couple-qui-a-tire-sur-des-jeunes-fetant-le-ramadan_1743168_3224.html

On pourrait légitimement s’interroger sur l’urgence de présenter les deux mis en cause au tribunal selon la procédure de  comparution immédiate. Sont-ils des multi-récidivistes ? Apparemment, pas du tout, l’homme est employé municipal, et paraît fort apprécié de la population. Il a été sapeur-pompier pendant vingt ans, et aurait sauvé un enfant de la noyade. Il n’a pas le profil d’un homme qui refuse les lois de son pays, ni qui agresse sans raison autrui. Pourtant, en moins de 48 heures, il se retrouve donc en prison pour quatre ans, ce qui n’a pas l’air de déranger la journaliste du Monde, tandis que sa compagne prend 2 ans. Il serait intéressant, mais sans doute épouvantable, de connaître ses conditions de détention, dans des prisons majoritairement peuplées de musulmans, avec la carte de visite qu’en a donné la pressse : raciste ayant, en plein ramadan, tiré sur de paisibles musulmans. On remarque surtout que la culture de l’excuse, chère à notre ministre de la Justice, sera totalement absente pour ce type de délinquants, sans doute trop Gaulois et blanc, pour en bénéficier.

Il n’est pas inintéressant de comparer ce verdict, et la rapidité du jugement, avec d’autres cas. Ainsi, en plein pendant les émeutes de 2005, à Stains, un retraité sans histoires, Jean-Jacques Le Chenadec, a le tort de sortir de chez lui, pour essayer d’éteindre un feu de poubelle allumé au pied de son immeuble. Mal lui en prend, un homme, Salah Alloul, se dirige vers lui, l’assomme d’un coup de poing, et lui donne de violents coups de pieds dans la tête. Il ne sera identifié qu’à cause de sa vantardise. Il essaiera de se défendre en affirmant que la victime aurait tenu des propos racistes contre lui, ce qui sera contredit lors de l’audience. Son épouse, Nicole, était régulièrement insultée par les « jeunes » du quartier, amis de l’assassin. Trois ans après les faits, celui-ci avait été condamné à 5 années de prison, peine dont la légèreté avait surpris jusqu’à son avocat.

http://www.france-justice.org/?p=188

Mousif Ghabbour, complice présume du braqueur du casino d’Uriage, dont la mort avait provoqué une émeute de solidarité à Grenoble, a été remis en liberté quelques semaines après son arrestation. Outre ce braquage, c’était un multi-récidiviste, déjà sept fois arrêtés… mais qui, à 25 ans, était libre.

http://www.liberation.fr/societe/0101655691-casino-d-uriage-un-braqueur-presume-remis-en-liberte-hortefeux-indigne

A Marseille, un homme vient de fracturer le nez de sa femme, parce que, en pleine chaleur, elle a osé relever son voile. Habitant Lille, l’homme sera condamné à 6 mois de prison ferme.

http://www.elle.fr/Societe/News/Elle-releve-son-voile-son-mari-la-frappe-683228

Le président de Sos Racisme de Dunkerque est certes un adepte du mot d’ordre « Touche pas à mon pote », mais son pote ne peut pas être son ancienne « meuf », à qui il a fracassé la tête, défigurant la malheureuse. Un des fondateurs de Sos Racisme, l’avocat Francis Terquem, avait été condamné pour des raisons voisines en première instance, avant d’être acquitté en appel. A quand une association « Touche pas à ma meuf » ?

http://www.lavoixdunord.fr/region/dunkerque-le-president-de-sos-racisme-condamne-a-8-ia37b0n622094

A Roubaix, une voilée intégrale de 18 ans refuse un contrôle de police, cherche à provoquer une émeute, et, arrêtée, essaie de frapper, griffer et mordre les policiers. Elle ne comparaîtra (si elle se présente) que le 30 octobre prochain, et demeure libre jusqu’à ce jour. Il y a pourtant là un refus délibéré de respecter les lois de la République, et un défi aux autorités.

http://www.20minutes.fr/ledirect/982745/femme-voilee-refuse-controle-identite-roubaix

A Marseille encore, le procureur, pour apaiser les musulmans en plein ramadan, demandera à ce qu’on relâche les émeutiers arrêtés pour essayer d’empêcher la police de contrôler l’identité d’une voilée intégrale qui violait nos lois. Là encore, le défi aux autorités est incontestable.

http://ripostelaique.com/emeute-du-niqab-a-marseille-interview-dalain-wagner-par-une-television-canadienne.html

A Marseille encore, Nassim Mimoune,  24 ans, né en France, que le procureur Jérôme Bourrier,  a qualifié  de “tyran domestique“ frappe une sage-femme et casse la porte d’un bloc opératoire afin de remettre le voile de son épouse qui accouchait. Il a été condamné en comparution immédiate à 6 mois de prison fermes. 

L’étonnante tolérance de notre justice, en fonction des origines des coupables, n’est pas une spécificité française. En Belgique, Alil, surpris en sens interdit, a frappé un policier quatre fois au visage. Il n’aura aucun compte à rendre, il est reparti libre, sans aucune inculpation.

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/403972/alil-n-a-pas-encore-l-habitude-de-frapper-du-policier.html

On ne peut tout de même que s’interroger. William et Monique auraient-ils été condamnés aussi sévèrement s’ils avaient porté d’autres prénoms ? N’y a-t-il pas chez certains magistrats une telle haine du Français d’origine et des blancs, chez qui ils voient forcément des fascistes racistes lepénistes, qu’ils en perdent tout sens de la mesure, et ne rendent plus la justice au nom du peuple français, mais au nom de leur idéologie ? Serait-il désormais interdit, pour tout Français, de se défendre, comme pourrait le laisser penser la mise en examen du policier de la Bac de Millau ? Sommes-nous condamnés à baisser les yeux, et à nous laisser maltraiter, insulter, parfois assassiner, sans avoir le droit de réagir ?En tout cas, la sévérité de la condamnation de Nîmes a indigné de nombreux citoyens qui, sans partager forcément la réaction du couple, trouvent totalement disproportionnée le verdict de Nîmes. D’ou pétitions et pages facebook. On les comprend.

http://www.petitions24.net/contre_lemprisonnement_de_william_vidal

http://www.facebook.com/groups/248957315207692/

Paul Le Poulpe