Nouvel Observateur : le journaliste-vopo Renaud Dely dresse une liste des néo-fachos, dont Riposte Laïque…

Qu’est-ce qu’un vopo ? Wikipédia nous dit : La Volkspolizei (en allemand, la police du peuple) était la police nationale de l’Allemagne de l’Est. Ses officiers étaient couramment nommés les VoPos. Formée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Volkspolizei disposait d’officiers entraînés comme des soldats et utilisait divers moyens de répression pour dissuader les ressortissants de la RDA de se rendre à l’ouest. Entre 1961 et 1989, 160 ressortissant d’Allemagne de l’Est perdront la vie, en essayant de franchir ce mur.

Quel rapport avec Renaud Dely ? Le très propre-sur-lui directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, n’a, à notre connaissance, jamais assassiné personne. Il a commencé sa carrière à Libération, où il est resté treize ans, de 1994 à 2007. Il a fait trois mois au Parisien, jugeant sans doute cette presse trop populaire pour lui. Il a ensuite rejoint Marianne, en pleine période de virage bobo, en rupture avec l’héritage de Jean-François Kahn, qui embauchait nombre d’anciens journalistes de Libération et du Nouvel Observateur, dans ce qui s’apparenta à une véritable entreprise de normalisation. Dans la continuité de ce brillant parcours, en 2011, il devint directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, sous l’autorité du commissaire politique Joffrin, avec lequel il travailla à Libération. Bref, la consécration d’une carrière de bien-pensant qui lui vaut, bien évidemment, de sévir régulièrement sur les plateaux de télévision, pour y déverser son idéologie du bien contre le mal, au service de la gôche, comme nombre de ses confrères.

Renaud Dely est l’auteur d’une enquête de dix pages, ou plutôt d’un véritable procès de Moscou, contre ceux qu’il appelle les néo-fachos et leurs amis. On y voit, dans la première page, http://www.scribd.com/fullscreen/106337329, avec, outre le gros titre de l’enquête, huit têtes découpées (fantasme de la guillotine ?) de Patrick Buisson, Gilbert Collard, Elisabeth Levy, Eric Zemmour, Robert Ménard, Renaud Camus, Richard Millet et Alain Soral. On est surpris de la présence de ce dernier, quand on lit, dès la première ligne du chapeau de présentation, « le rejet des musulmans alimente, en Europe et aux Etats-Unis une nouvelle extrême droite populiste », ce qui ne correspond pas trop au profil du président islamophile d’Egalité et Réconciliation, qui dit préférer Tariq Ramadan aux organisateurs d’apéro saucisson-pinard.

On voit ensuite, sur une double page, intitulée « La mouvance identitaire », les « amis » supposés des premiers « néo-fachos », selon le verbiage du camarade Dely (d’opinion). On découvre le FN, Jean Raspail, la Droite populaire, Gilbert Collard et Paul-Marie Couteaux, curieusement assemblés, Riposte Laïque, LibertyVox, l’Observatoire de l’Islamisation, le Bloc Identitaire, Ivan Rioufol, Alain de Benoist, Denis Tillinac, Enquête et Débats, le Parti de l’In-nocence (présidé par Renaud Camus, qui a donc droit à une double dose), Fdesouche, Stormfront, Eléments, Minute, Radio Courtoisie.

Et on voit, sur cette double page, qualifié d’inspirateurs de tous ces méchants, Alain Finkielkraut, Jean-Claude Michéa et Philippe Muray. Par ailleurs, j’avoue découvrir Stormfront, dont j’apprend, selon le commissaire Dely, qu’il prône la suprématie de la race blanche, ne voyant pas, si ce n’est par un amalgame douteux digne du reductio ad hitlerum, ce qu’il aurait à voir avec toutes les autres personnes citées.

Notre site, Riposte Laïque, est qualifié de « collectif ayant fait de la sauvegarde de la laïcité un alibi pour défendre son cheval de bataille : une lutte contre l’islamisation de la France ». Décodage de la pensée de Renaud Dely : on ne peut être laïque si on s’en prend à l’offensive de la religion d’amour et de paix… Notre journal est également cité, dans un autre article, où il nous est reproché d’oser faire le parallèle entre les méthodes des khmers rouges, sous Pol Pot, et celles des commissaires politiques médiatiques du politiquement correct à Paris.

Aurions-nous commis un excès de langage ? Sous la plume du vopo Renaud Dely, qu’est-ce qui justifie le qualificatif infamant de « néo-facho » ? Le crime de lèse-majesté de ne pas être d’accord avec l’idéologie du directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, et de tous ses complices du Monde, de Libération, de Rue 89, de Médiapart, ce que nous appelons la caste médiatique. Vous pensez que la Nation est indépassable, et refusez l’Europe fédérale de Bruxelles ? NEO-FACHO ! Vous pensez qu’il n’est pas acceptable que des Français soient quotidiennement agressés, et qu’ils souffrent de cette insécurité ? NEO-FACHO ! Vous vous interrogez sur la pertinence de la poursuite de l’immigration, en période de chômage de masse ? NEO- FACHO ! Vous constatez que la progression de l’islam remet en cause notre modèle laïque, et notre type de société ? NEO-FACHO ! Vous pensez que pour voter, il faut avoir la nationalité française ? NEO-FACHO ! Vous pensez que pour acquérir la nationalité française, il faut accepter les valeurs de notre pays ? NEO-FACHO ! Vous osez affirmer qu’il faut rétablir la discipline à l’école, et surtout y transmettre notre Histoire et des savoirs ? NEO-FACHO ! Vous pensez qu’il faut arrêter, sur la dernière guerre mondiale, le colonialisme, ou l’esclavage, de transmettre une vision de l’Histoire très partisane ? NEO-FACHO ! Vous avez le malheur d’affirmer haut et fort votre amour de la France ? NEO-FACHO ! Etc., etc.

Pourquoi les méthodes de Renaud Dely et des siens s’apparentent-elles à celle des vopos ? Parce qu’elles sont porteuses, pour certains de leurs confrères, ou pour des écrivains, d’une volonté de tuer professionnellement leurs confrères qui pensent mal. Faut-il oublier que sous leur pression, Eric Zemmour a failli être viré du service public, et qu’il n’a plus que deux chroniques hebdomadaires sur RTL ? Faut-il oublier qu’ils ont voulu faire virer Alain Finkielkraut de France Culture ? Faut-il oublier que Robert Ménard a été viré de RTL et de I-télé ? Faut-il oublier que sous leur pression Renaud Camus n’a plus d’éditeur, et qu’ils font tout pour que Gallimard vire Richard Millet ? Faut-il oublier ce qu’ont subi Olivier Petré-Grenouilleau ou Sylvain Gouguenheim ? Faut-il oublier la campagne ignoble contre Véronique Genest ? Faut-il oublier qu’aucun journaliste ne peut travailler dans une rédaction, s’il ose se dire Identitaire, voire sympathisant du Front national, alors qu’un passé, voire un présent trotskiste, ouvre toutes les portes ?

Le vopo Renaud Dely et les siens décident donc, par le fait du prince, qui est fréquentable, et quels sont les « néo-fachos » qui ne le seraient pas. Ils exercent une pression sur l’ensemble de la société. Nous pouvons en parler en toute connaissance de cause, à Riposte Laïque. Le commissaire politique Joffrin a d’abord voulu sonner la charge contre nous, au lendemain des assassinats de Breivik, nous accusant ni plus ni moins d’avoir armé le bras de l’assassin, et d’avoir, dans nos colonnes, qualifier les musulmans de “rats” et de “blattes”, ce qui nous a permis d’obtenir un droit de réponse face à ces ignominies. Une autre journaleuses de ce journal, Marie Lemonnier, a commis un autre article, particulièremnet crapuleux à notre encontre. Ces saloperies n’ont qu’un objectif ; nous osctrasciser, et interdire au milieu militant de nous fréquenter, donc nous tuer politiquement.

Pour être intervenu aux Assises internationales sur l’islamisation de nos pays, Anne Zelensky a été insultée, salie, traînée dans la boue, par Caroline Fourest, autre grande inquisitrice de la bien-pensance, et ostracisée par des féministes gauchistes qui ne lui arrivent pas à la cheville. Michèle Vianès, qui, pourtant n’appartient pas à la rédaction, ni n’en partage toutes les orientations, pour la même raison, a failli perdre tous ses mandats dans les organisations féministes. Un ancien rédacteur de Riposte Laïque, Guylain Chevrier, a eu les pires ennuis avec son syndicat, la CGT, et n’a pu intervenir au dernier congrès confédéral. Un animateur de Radio-Libertaire, par ailleurs fort sympathique, qui, auparavant, avait invité Anne Zelensky et Pierre Cassen, affolé, nous a demandés de retirer les traces de cette interview sur notre site. Des loges de francs-maçons dont certains animateurs voulaient inviter des animateurs de RL se sont vus vigoureusement rappelées à l’ordre, et sommer d’annuler leurs invitations. Est-ce un hasard si, en pleine tourmente sur l’islam, les plateaux de télévision sont occupés par les Sifaoui, Bouzar, Chebel, et surtout pas par les Alain Dubos, René Marchand, Pascal Hilout, Christine Tasin ou Pierre Cassen, qui raconteraient autre chose que les foutaises habituelles visant à sous-estimer l’offensive musulmane dans le monde ?

Pour l’instant, à notre connaissance, parmi les « néo-fachos » dénoncés par le vopo Renaud Dely, seuls Gilbert Collard, Ivan Rioufol, Causeur et Jean Robin avaient, chacun dans leur style, répondu. La comparaison que nous faisons entre Renaud Dely et les vopos n’a rien d’anodin quand on sait par ailleurs que chaque Volkspolizist avait signé un contrat avec le gouvernement et disposait ainsi d’avantages sociaux et financiers avec un bon salaire, la garantie de trouver un logement dans un quartier décent d’une grande ville, et l’accès à des magasins spéciaux pour lui et sa famille. Remplacez les avantages sociaux et financiers par les 2 milliards de subventions annuelles que touche la presse écrite, pour payer des salaires fort conséquents à Renaud Dely et à ses complices, et les magasins spéciaux par des écoles privées, sans enfants d’immigrés, pour les gamins de la caste médiatique, et vous comprendrez mieux la pertinence de notre comparaison.

En Allemagne de l’Est, les chiens de garde vopos, couvés par le système, canardaient quiconque osaient rechercher la liberté. En plein Paris, les vopos journalistes, choyés par le pouvoir, canardent, avec leur plume, quiconque ose « mordre le trait » de limites qu’ils ont eux-mêmes imposées à l’ensemble de la société. Il y a quelques jours, le commissaire politique Laurent Joffrin demandait au pouvoir de réglementer la presse internet, relayant les revendications des prétendues associations anti-racistes. Son docile obligé, Renaud Dely, livre à l’opinion une liste de « néo-fachos » bien évidemment infréquentables, et à marginaliser. Faut-il que la situation soit grave, et que la prise de conscience du péril islamique progresse à vue d’oeil, pour que “Le Nouvel Observateur” s’abaisse à de telles campagnes.

Il y a 70 ans, d’autres dressaient des listes…

Paul Le Poulpe