Ce qui est bien, avec Manuel Valls et la clique journalistique qui joue sa partition, c’est qu’on les voit vraiment venir de très loin, et qu’ils manquent cruellement d’imagination.
Au Trocadéro, des jeunes racailles islamisées vandalisent le quartier et pillent un bus de tourisme : on parle des ultras du PSG et des crânes rasés, Cambadélis réussira même à y voir La Manif pour Tous !
A Argenteuil, Brétigny et Trappes, on voit les jihadistes en action : émeute devant une mairie, commissaire agressé, maire insulté, cadavres dépouillés, policier étranglé, commissariat attaqué… Il faut donc ouvrir un contre-feu, et on ne parle, durant quelques heures, que de la piste d’un Norvégien d’extrême droite, qu’on réussira même à assimiler à Marine Le Pen, avant de découvrir, 48 heures plus tard, que le dossier était vide. Mais pendant ce temps-là, on n’a parlé que de l’extrême droite.
A Marseille, depuis la mort par égorgement du jeune Jérémie, la propagandastaffel a procédé en plusieurs étapes :
– D’abord la relativisation du type de mise à mort. Il fut un temps, en France, où on assassinait d’un coup de couteau dans le cœur, ou dans le ventre. A présent, on égorge de plus en plus souvent, mais il ne faut pas surtout pas faire de lien avec le mode d’égorgement rituel de l’islam, ni avec le fait que, dans le Coran, tous les non-musulmans sont considérés comme des animaux !
– Ensuite, on se jette sur la piste d’un déséquilibré, ce qui permet d’éloigner celle des racailles.
– Puis on lance la piste du militaire d’extrême droite, qui aurait préparé une attaque violente contre une mosquée. Objectif, détourner le tir, et, comme Valls lors des ruptures du jeune du ramadan, on ne parle pas des agressions musulmanes multiples contre nos compatriotes, mais on présente les disciples d’Allah comme victimes d’une campagne violente et islamophobe, reprenant sans vergogne les chiffres fournis par le CCIF.
– On appelle au secours l’inévitable Julien Dray, celui qui, il y a 25 ans, traitait de raciste et de fasciste quiconque s’opposait au voile à l’école. Juju estime que la guerre du voile doit cesser, car elle stigmatise. Traduction : place au voile porté librement dans la société française !
Cerise sur le gâteau, en mission commandée, les médias ouvrent leurs informations non pas sur la mort sordide du jeune Jérémie, et les questions qu’elle pose, mais sur la montée de l’islamophobie en France. Les égorgeurs deviennent les victimes, les égorgés les salauds !
Le JT “Soir 3″ de lundi ouvre sur l'”islamophobie”, avec une interview très complaisante de l’islamiste Marwan Muhammad du CCIF.
http://www.france3.fr/jt/soir-3/12-08-2013
Idem pour le 20 heures de France 2 : on commence par une bonne dose de matraquage sur l'”islamophobie”.
http://www.france2.fr/jt/20h/12-08-2013
Idem pour le 20 heures de TF1, avec Abdelaziz Chaabi, l’allumé de la CRI (Coordination contre le racisme et l’islamophobie).
http://videos.tf1.fr/jt-20h/2013/le-20-heures-du-12-aout-2013-8243596.html
Et un sujet sur I-Télé, avec le même Chaabi.
http://www.itele.fr/france/video/a-la-mosquee-de-venissieux-peur-et-indignation
Et BFMTV dégoulinait aussi de propagande islamophobophobe toute la journée…
On comprend mieux pourquoi le gouvernement sert la soupe à cette presse, que nous qualifions de collabosphère, financée à 20 % par nos impôts, alors que la moyenne européenne est de 2 %.
On comprend aussi mieux pourquoi la presse internet, que nous qualifions de réinfosphère, continue à tailler des croupières à des minables journaleux dignes de Radio Paris des années 1940.
Paul Le Poulpe