A Riposte Laïque, nous n’avions aucun doute. Nous savions que les organisations musulmanes utiliseraient la campagne menée par des associations juives, comme la Licra ou le Crif, demandant, au nom de la lutte contre l’antisémitisme, l’interdiction des spectacles de Dieudonné, pour exiger, en faisant un parallèle douteux, de mettre fin à ce qu’ils appellent l’islamophobie.
La seule question que nous nous posions était de savoir qui allait y passer le premier. Nous avons la réponse. Il s’agit rien de moins que la vice-présidente socialiste du Sénat, Bazira Khiari, qui a tombé le masque, dans une interview accordée à Radio Beur.
Interrogée sur l’affaire Dieudonné, Bariza Khiari, née à Ksar Sbahi (Algérie), a estimé au micro de Beur FM que les propos islamophobes devraient recueillir le «même niveau d’indignation» que les propos antisémites, combattus sans relâche par les pouvoirs publics.
Cette femme fait le même sordide parallèle que Nicolas Sarkozy avait fait, à Alger, en 2008, en présence de Dalil Boubakeur. Elle relaie ouvertement, avec l’alibi du parallèle avec l’antisémitisme, la campagne que mène l’OCI dans toutes les instances internationales, amalgamant à du racisme toute critique de l’islam.
Rappelons ce qu’écrivait notre contributeur Hamdane Ammar, qui s’adressait directement à elle, quant à son appartenance à l’islam.
Lors de son débat avec Hani Ramadan, à 5’30, Pierre Cassen répliquait vertement au prédicateur de Genève, qui faisait, lui aussi, le coup de l’islamophobie, l’amalgamant à du racisme. La démonstration était nette, précise et implacable.
[youtube]fRIE4zD8JxA[/youtube]
http://www.youtube.com/watch?v=fRIE4zD8JxA
Avec cette requête de celle qui est à présent vice-présidente du Sénat, sur des critères davantage sexistes et communautaristes que de compétence, nous avons aujourd’hui une preuve supplémentaire de l’infiltration des thèses musulmanes, véhiculées par des politiques qui se comportent en militants de l’islam, au plus haut niveau de l’Etat.
Nous savons depuis longtemps que les islamistes multiplient, soutenus par des imposteurs se prétendant antiracistes, notre liberté d’expression, et notamment notre droit au blasphème. Nous avions compris que le cinéma de Valls contre Dieudonné ne visait absolument pas l’antisémitisme, mais la liberté d’expression.
Najat Belkacem, pas toujours très futée, avait déjà craché une partie du morceau, reconnaissant que désormais, on pourrait, s’il le fallait, interdire des meetings politiques.
Bazira Khiari, du même parti que le ministre de l’Intérieur, nous l’a confirmé, quelques jours après. Et cette offensive s’est faite grâce à la stupidité de prétendues élites juives, qui ont soutenu le ministre de l’Intérieur, aidé par la Licra et du Crif.
Bref, les masques tombent, Valls, qui prétend lutter contre l’antisémitisme, fait revenir de Syrie des apprentis Merah, mettant les Français, dont principalement les Juifs, en danger de mort.
http://ripostelaique.com/trahison-valls-veut-faire-entrer-en-france-des-terroristes-dal-qaida.html
Mais les socialistes, s’appuyant sur l’affaire Dieudonné et l’alibi antisémite, accélèrent la mise en place de ce qui se rapproche dangereusement d’une dictature sournoise, mais de plus en plus impitoyable contre les résistants.
Après des déclarations aussi liberticides, Bazira Khiari, qui se comporte davantage en agent de la charia qu’en représentante du pays de Voltaire, de la liberté d’expression et de la laïcité, peut-elle demeurer vice-présidente du Sénat ? Plus largement, l’appartenance revendiquée à la religion musulmane est-elle compatible avec l’exercice d’un mandat au service de la France ?
La vice-présidente du Sénat vient d’apporter la meilleure des réponses.
Paul Le Poulpe