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Décidément, les disciples d’Egalité et Réconciliation n’ont pas l’air d’apprécier qu’on critique l’islam. On se souvient de leur nouvelle égérie, Farida Belghoul, écumant de rage, sur le plateau de TV-Libertés, nous qualifiant « d’imbéciles de République laïque et de Riposte machin ».
Après la filiale Belghoul, nous avons eu droit à la maison mère Soral. Dans sa vidéo de février, il se déchaîne contre Christine Tasin, à partir de la 12e minute. La présidente de Résistance républicaine est successivement qualifiée “d’abrutie et d’inculte”, avec quelques mots « merde » qui trainent par ci par là. Soral, qui, à force de fréquenter les disciples d’Allah, finit par leur ressembler quant à sa vision de la femme, reproche ensuite à Christine de « cracher à la gueule des musulmans », et de proférer des grossièretés et des stupidités. Puis incapable de se contrôler, la bave aux lèvres, il doit balancer une insulte que la technique (et peut-être ses avocats) lui ont demandé de recouvrir d’un sifflement.
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Bien évidemment, dans son délire monomaniaque, il lui fallait prouver que la présidente de Résistance républicaine était forcément liée aux milieux juifs. Et le commissaire Soral a brandi la preuve : Riposte Laïque, après trois années d’absence, a été à nouveau invité à un salon littéraire du Bnai Brith. Faut-il rappeler à celui qui a cru bon de faire une quenelle au mémorial de la Shoah, à Berlin, quelques faits. Christine Tasin n’est plus rédactrice à Riposte Laïque, même si nous publions parfois ses articles, et n’a pas été invitée au dernier Salon du Bnai Brith. Ce sont Pierre Cassen et René Marchand, venus présenter les deux derniers livres de RL, qui étaient présents. L’invitation du premier, effectuée par le Bnai Brith de Paris, a été fortement attaquée par la direction nationale de l’institution, qui, par la voix de son président, un nommé Dahan, a demandé pardon à la terre entière pour cette présence, paraît-il indigne du Salon. Mais surtout, contrairement à Soral, payé, selon ses propres aveux, par l’Iran, Christine Tasin est une femme libre, qui ne touche pas un kopek ni d’Israël, ni d’aucune puissance étrangère ou française. Christine lui a fait une première réponse, pleine d’une ironie mordante.
Soral est donc vendu à l’Iran. Cela explique sans aucun doute toute son islamophilie, pour ne pas dire sa politique collaborationniste, qu’il essaie d’habiller par du patriotisme. Pourtant, un de ses admirateurs, Philippe Landeux, dans nos colonnes, lui avait fait savoir que sa stratégie pro-musulmane était une impasse, voire une trahison.
Rappelons que dans ses délires monomaniaques, cet ancien communiste avait qualifié Pierre Cassen de « juif » et de « franc-maçon », ce qu’il n’est ni l’un ni l’autre. Cela fait désordre et montre les stéréotypes obsessionnels du personnage. Nous apprenons donc qu’il a décidé, sans doute en service commandé, chaque mois, de publier des textes élogieux sur l’islam et son prophète. Très bien, nous attendons la suite de cette propagande grossière avec intérêt, et espérons que les mollahs lui seront reconnaissants, de manière sonnante et trébuchante. Nous pourrions répondre point par point à ses grossières manipulations sur les musulmans patriotes, la grandeur du prophète et ses autres délires.
Jusqu’à ce jour, il a refusé deux débats qui lui étaient proposés. La première fois, Jean Robin (avant qu’il ne tombe dans un délire de persécution et ne se dise, de manière ridicule, menacé de mort par les chefs de RL, rien de moins) le lui avait proposé, contre Pierre Cassen. Soral aux abonnés absents… Récemment, une de ses connaissances, par ailleurs proche de RL (tout arrive…) lui avait, de même, proposé un débat contre Christine Tasin. Moins courageux que son copain Dieudonné, qui, lui, avait accepté, Soral a refusé brutalement, avec son vocabulaire particulier.
Si nous parlions le même langage que le gourou (de secours) d’Egalité et Reconciliation, nous pourrions dire qu’il a beaucoup de gueule, surtout quand il est tout seul devant une caméra, mais beaucoup moins de couilles…
Paul Le Poulpe