Les Ulis : il a fallu 48 heures pour qu’ils retirent la fresque de la haine !

fresqueantilepenlycee2L’article du Parisien Libéré de ce jour, signé par le journaliste Cédric Saint-Denis, nous apprend que la fresque appelant à “éliminer” Le FN Le Pen, présente au lycée l’Essouriau, aux Ulis, va être retirée. C’est une victoire pour tous ceux qui sont attachés à la laïcité, à la neutralité d’une école publique où les élèves sont là pour acquérir des savoirs, et pas pour se faire laver le cerveau par des commissaires politiques de l’Education nationale.

Il nous paraît, avant de vous permettre de lire l’article du Parisien Essonne, intéressant de faire le récapitulatif des 48 dernières heures, et de ce qui les a précédées.

Le 20 décembre, un lycéen, que nous appellerons Kevin Morgan, contacte Riposte Laïque, et transmet à notre rédaction les photos de la désormais célèbre fresque.

Cyrano entre en contact avec le jeune garçon, d’abord par courriel, puis par conversation téléphonique. Il a rapidement la certitude que l’affaire est sérieuse. Un autre membre de la rédaction de RL rencontre Kevin, et a la certitude que le lycéen a dit la vérité.

Comme nous sommes en plein pendant les fêtes de fin d’année, nous décidons d’attendre la rentrée avant d’appuyer sur le bouton… Ce que nous faisons le 4 janvier au soir, à 22 heures.

Dès le 5 janvier au matin, la secrétaire départementale du FN, Audrey Guibert, par ailleurs nouvelle conseillère régionale de l’Essonne, prend contact avec la rédaction de RL, avec une réactivité digne d’éloge.

Nous lui donnons les coordonnées du jeune lycéen, avec l’accord de ce dernier. Nous avons quelques contacts avec des journalistes, que nous gérons au mieux. Le proviseur, tétanisé, refuse tout contact, et ne communique pas.

48 heures plus tard, si l’on en croit l’article ci-dessous, le directeur académique s’engage à ce que la fresque soit retirée.

A noter la malhonnêteté rédactionnelle du journaliste du Parisien.

Il relativise l’importance de l’événement, en affirmant que la fresque étant présente depuis vingt ans, à quoi bon cette agitation, alors qu’elle ne dérangeait personne, et que les lycéens ne savaient même pas qu’elle existait…

Ensuite, il conteste le fait que Kevin soit un élève, sous le prétexte qu’il écrirait trop bien, et donc, indirectement, suspecte que derrière le lycéen se cache un adulte politisé…

Pour conclure, le journaliste Cédric Saint-Denis se sent obligé, en parlant de Riposte Laïque, qui a juste eu le mérite de révéler l’affaire, que le site a été “condamné plusieurs fois depuis sa création en 2007 pour islamophobie”. Certes, le courageux salarié du Parisien ouvre ainsi le parapluie, en cherchant à discréditer notre site (ce qui ne peut pas faire de mal à sa carrière), mais il oublie juste que nous n’avons été condamnés qu’une fois, officiellement, de manière scandaleuse, et surtout pas pour islamophobie (ce qui n’est pas encore un délit) mais pour incitation à la haine des musulmans en raison de… etc.

Au-delà de ces coups de pieds de l’âne, bravo d’abord à Kevin, sans qui tout cela ne serait pas arrivé. Bravo à Audrey Guibert, pour sa réactivité. Et bravo à tous ceux qui, discrètement, ont fait en sorte que ce scandale soit rendu public. Et bravo à nous, quand même, qui avons mis en musique cette belle partition…

Paul Le Poulpe

http://www.leparisien.fr/essonne-91/les-ulis-vingt-ans-apres-un-dessin-anti-le-pen-retire-du-lycee-07-01-2016-5430161.php#xtor=AD-1481423553

Les Ulis : vingt ans après, un dessin anti-Le Pen retiré du lycée

Cédric Saint-Denis | | MAJ :

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Info le Parisien
Les Ulis, ce jeudi. Le dessin dans le viseur du FN était visible dans les couloirs du bâtiment B, au premier étage du lycée l’Essouriau. Il reprend un extrait d’une chanson datant de 1995 : « Je me sers de mon micro comme je me servirai d’un Uzi pour éliminer le FN, Le Pen et tous les fachos à Paris ». Les Ulis, ce jeudi. Le dessin dans le viseur du FN était visible dans les couloirs du bâtiment B, au premier étage du lycée l’Essouriau. Il reprend un extrait d’une chanson datant de 1995 : « Je me sers de mon micro comme je me servirai d’un Uzi pour éliminer le FN, Le Pen et tous les fachos à Paris ». (DR.)

Des milliers d’élèves sont passés devant sans jamais y prêter attention. Désormais, ils ne pourront plus voir ce dessin de plusieurs mètres, affiché depuis des années sur un mur du premier étage du bâtiment B du lycée l’Essouriau, aux Ulis. Sur celui-ci figurent neuf personnages ainsi que des paroles d’une chanson « Bleu blanc rouge » écrite en 1995 par le groupe de rap Raggasonic : « Je me sers de mon micro comme je me servirai d’un Uzi (NDLR : un pistolet-mitrailleur) pour éliminer le FN, Le Pen et tous les fachos à Paris ».

Ce jeudi après-midi, Lionel Tarlet, le directeur académique de l’Essonne, a annoncé que « le chef de l’établissement s’est engagé à faire retirer ce panneau dans les prochains jours. Il date d’une vingtaine d’années et avait été réalisé par des élèves dans un cadre artistique. Cette phrase malheureuse n’a pas lieu de demeurer. La libre expression doit être encouragée au sein de l’Education nationale mais elle ne doit pas enfreindre la neutralité du service public ».

Les Ulis, jeudi. Les élèves ne se disent pas choqués par le dessin mis en cause. La plupart d’entre eux ne l’avaient jamais remarqué alors qu’il date des années 1990. (LP/C.S.-D.) Passé inaperçu durant toutes ces années, le dessin en question est affiché dans un couloir desservant plusieurs salles de classe. Si la grande majorité des élèves ne sont pas choqués par l’œuvre (lire ci-contre), Kevin Morvan*, lui, est monté au créneau. Celui qui prétend être un lycéen de 18 ans de l’Essouriau, a publié récemment sa colère sur le site Internet « Riposte laïque », qui se présente comme appartenant au mouvement laïc et condamné plusieurs fois depuis sa création en 2007 pour islamophobie.

Le FN dépose plainte« Personne n’ose en parler. Moi le premier, je sais que si je disais à mes camarades de classe que cette fresque me choque, je passerais pour le méchant facho et en paierais le prix au quotidien. Alors, la seule chose que je puisse faire est de transmettre cette information à un journal que je lis depuis 2012 », écrit-il sur le site en question.

Dans un style rappelant davantage la prose d’un adulte politisé qu’un lycéen de 18 ans, Kevin explique que « l’incitation au meurtre est pénalement répréhensible. Que l’auteur de la fresque l’ait voulu ou non, son œuvre (tout comme la chanson) résonne comme un appel au crime ».

Mercredi, Audrey Guibert, la patronne départementale du FN et conseillère régionale s’est émue via un communiqué de ces paroles « d’une violence inouïe à l’égard du Front national et de ses dirigeants ». « La politique n’a rien à faire dans un lycée », souligne-t-elle.

Ce jeudi, elle a cosigné une lettre avec Wallerand de Saint Just, le président du groupe FN au conseil régional, à l’intention de Valérie Pécresse (Les Républicains), la nouvelle patronne de l’Ile-de-France. Les élus lui annoncent qu’ils « déposent plainte auprès du procureur ». « La fresque a été retirée, répond la région. Evidemment, la liberté de création n’appelle pas à ce type de message dans les établissements. »

Les élèves l’avaient à peine remarqué « Ah bon, il y a un dessin dans le bâtiment B ? Où ça ? Je n’en ai jamais entendu parler. » Comme Clémence, élève en terminale au lycée l’Essouriau, la quasi-majorité des élèves interrogés ce jeudi matin à la sortie de l’établissement n’avait jamais remarqué le dessin mis en cause. « Mais si, il existe depuis des années, rectifie Xing Hai. Je l’avais remarqué à cause de la phraseJe me sers d’un micro comme d’un uzi. J’aimais bien l’expression. Je n’avais pas vu que le nom de Le Pen était marqué. En tout cas, ça ne me choque pas du tout. » « On ne partage pas les idées du FN, donc on s’en fiche », remarque Nolwenn, une de ses copines.

Clémence reste, elle, étonnée que « personne ne s’en soit rendu compte avant. C’est étrange » « De toute façon, ce n’est pas un tableau qui nous fera changer d’avis sur nos opinions politiques », soutiennent d’autres camarades de classe.

* Kevin Morvan est le pseudonyme pris par la personne ayant publié sur le site de Riposte laïque. Contacté, il n’a pas souhaité nous répondre.

21 Commentaires

  1. “Kevin Morvan est le pseudonyme pris par la personne ayant publié sur le site de Riposte laïque. Contacté, il n’a pas souhaité nous répondre.”

    Au vu du torchon que vous avez pondu monsieur le journaleux, on peut dire qu’il a bien fait!
    Un grand bravo à toi Kevin, RESPECT !!!

  2. Le journaleux gaucho s’étonne qu’un lycéen de 18 ans puisse écrire comme-ça. Il a raison, vu le niveau de l’enseignement. Merci pour l’aveu.

    • Oui et non. Il suffit que ce soit un jeune qui aime lire tout simplement, ça aide bien pour écrire correctement.

  3. Vu la bonne foi étalé goulument par les merdias (énième fois) aux ordres depuis 30 ans ! Le Jeune à parfaitement eu raison de resté anonyme (On est FIER de Toi! MEC !) : tous les acteurs ou autres, utilises des patronyme qui corresponde absolument pas à eux et/ou à leurs origines et VOLONTÉS ! Alors l’histoire du dupe et/ou de l’honneur, avec ces fourbes … Quand au principes de la prescription des 20 ans, c’est justement à cause de la Nomenklatura en place depuis toujours ! Mais qui saute progressivement grâce aux réveils du PEUPLE face à LEURS mauvaises foi sournoise et mécréante (N’inversè pas les TORS; Ni les premiers Outrages) ! La preuve n’est plus à faire ! Le Français n’est pas belliqueux de nature ! Lui ! Face à des charognes et Lâches de surcroits : PLUS aucuns sentiments, Ni complaisances …

  4. Félicitations à Kevin Morgan pour son courage, à Riposte laïque et aux anonymes qui se sont manifestés auprès de l’EN. N’étant plus abonné à l’ensemble de nos médias nationaux, je m’aperçois que je ne rate rien de cette désinformation permanente. Je suis surpris par le “formatage” de nos “têtes blondes”, mais bon, ils ont l’excuse de la jeunesse. Bonne journée à vous tous

    • si il n’y avait que les têtes blondes ! je suis allée à une conférence d’un sociologue invité par une école d’assistants sociaux, je peux vous dire que , d’après lui, la violence n’existe pas, c’est dans la tête des personnes âgées !! et que ces étudiants , d’applaudir !!!

      • Merci pour votre commentaire, mais ne vous inquiétez pas, ces assistants apprentis vont très vite être confrontés à la dure réalité du terrain. Ils auront de moins en moins l’occasion d’applaudir. Concernant les têtes blondes, une fois rentrées eux aussi dans cette même vie, elles devront de gré ou de force elles aussi réviser leurs visions idylliques du monde(nous y sommes tous passés un jour ou l’autre!).

  5. Bravo ! un peu de justice quoi que personne ne sera condamné alors que la même peinture avec islam au lieu de FN aurait fait descendre les foudres des Valls et Cazevide et des têtes seraient tombées dans ce “collège” !

    qu’est devenue la fresque parisienne ” les françaises aux africains” ?
    y’a t il eu des suites pénales contre l’artiste ou la courageuse qui a rectifié “l’oeuvre d’art” raciste et encourageant le viol ?

  6. Bizarre que dame Moatti & Jean du Grand-Val, ne viennent pas commenter cette action, j’ai tellement apprécié leurs analyses éclairées. Monsieur l’éditorialiste, ne pourriez-vous pas offrir deux abonnements à ce charmant couple? J’espère en tout cas que Kevin ainsi que Louis-Aimé, pourront nous tenir informés des évolutions et de leurs réussites durant cette année scolaire.

    • Moi, ce qui me fait plaisir, c’est que le FN, RL et tous les autres du même bord osent maintenant montrer les dents et porter plainte systématiquement.
      Certes le FN n’a malheureusement gagné aucune région, mais l’effet FN et là : les gens qui n’appartiennent pas à la bobosphère gaucho-droitdelhommiste osent maintenant se montrer et protester.
      Bravo, on se sent moins seul !

  7. “Dans un style rappelant davantage la prose d’un adulte politisé qu’un lycéen de 18 ans”. Sans vouloir me vanter, ma première “prose d’adulte politisé” a été publiée dans une revue pour la jeunesse distribuée en France, Belgique, Suisse et autres pays francophones, alors que je n’avais que 12 ans. C’était tout simplement dans la rubrique courrier des lecteurs, pour regretter les résultats d’un sondage auprès du lectorat, mais je concluais que c’était une démarche démocratique du journal et que donc si on pouvait regretter on ne pouvait pas contester. Toutes les semaines il y avait deux colonnes de courriers de lecteurs de mon âge, ce qui relativisait mon “exploit” : des tas de jeunes savent bien écrire relativement tôt. Plus tard, vers 18 ans, rien d’exceptionnel à ce qu’ils soient alors capables d’écrire comme Kevin. Manifestement ce journaliste n’a jamais eu sa prose publiée avant d’avoir sa carte de propagandiste…

    • Les journalistes des merdias gauchiasses sont tellement nuls qu’ils tombent des nues devant un jeune qui connaît bien le francais.

  8. oui, un grand bravo à ce lycéen d’abord et à Cyrano ensuite.
    Une petite satisfaction aussi pour tous ceux qui ont contacté le lycée, même si nous n’avons pas obtenu le proviseur au bout du fil, il ne fait pas de doute que le nombre d’appel a exercé une légitime pression sur lui et son équipe.

  9. Les gamins d’aujourd’hui font preuve d’une maturité intellectuelle stupéfiante pour certains : j’ai vu une gamine de huit ans lors de la nuit des prodiges sur Fr2 qui parlait bien mieux qu’un adulte de 40 ans – pris parmi ceux qui votent à gauche.

    Je ne suis pas étonné qu’ils soient surpris par la qualité du texte de Kévin, car plus le temps passe, plus je suis atterré par l’indigence intellectuelle de la classe politique de gauche ou du ramassis de pseudo penseurs qui défendent leurs idées partout à la TV.

    La question ne se pose tellement pas sur l’unanimité que devrait faire un tel sujet que c’est un indicateur précieux sur l’état de délabrement du pays. D’ailleurs, pour ne pas voir à quel point l’immigration a démoli la France économiquement, socialement et sociétalement, il faut vraiment être complètement débile à vrai dire.

  10. Heureusement pour elle, Nolwenn qui «ne partage pas les idées du FN» et donc «s’en fiche», n’a pas fêté le nouvel an près de la gare de Cologne. Bien que, tout compte fait, ça aurait pu changer sa réaction de bécasse.

  11. Anti blanc, anti français depuis plus de vingt ans dans un Établissement scolaire français sans qu’aucun responsable et enseignant de l’Education Nationale Francaise ne se sentent interpellés. Appelez-moi France !

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