Les cas de Jean-Christophe Cambadelis, qu’Eric Zemmour a pulvérisé, ce dimanche soir, sur BFM-Télé, mérite d’être approfondi.
Voilà un garçon, né de très bonne famille à Neuilly, qui a passé sa jeunesse à l’OCI (Organisation communiste internationaliste). La particularité de cette formation trotskiste était double. Elle se distinguait par un anti-stalinisme très virulent, et elle possédait un service d’ordre qui a agressé toutes les ordres formations d’extrême gauche ou de gauche, pendant plus de vingt ans. Le sénateur Assouline, à l’époque trotskiste, en sait quelque chose (mâchoire brisée), ainsi que quelques militants “pablistes” de la Ligue Communiste Révolutionnaire.
Ces grands humanistes avaient même, un jour, capturé un étudiant classé à l’extrême droite, et l’avaient exhibé, nu, tout un après-midi dans une faculté parisienne, tels ces Gardes rouges chinois traînant dans les rues les “révisionnistes”, avec une pancarte autour du cou.
Par ailleurs, pour manipuler un congrès, avec ses troupes dans la salle, les lambertistes, et Cambadélis en tête, étaient sans égal. Donc, quand les socialistes sont arrivés au pouvoir, ils ont dit et fait le contraire de ce qu’ils disaient quand la droite gouvernait.
En toute logique, Cambadélis a rejoint le Parti socialiste en 1986, emmenant avec lui cinq cents cadres de l’organisation de jeunesse du parti présidé à l’époque par Pierre Lambert-Boussel. Parmi eux, Benjamin Stora, que des mauvaises langues appellent l’historien du FLN.
L’autre particularité est qu’il est considéré comme un grand politique, spécialiste de ce que les Italiens appellent “la combinazione”. Bref, certains diront que c’est un stratège, d’autres un combinard. Il a réussi, avec son passé de trotskiste, à devenir l’homme de confiance de Jospin d’abord (même passé politique) et celui de Strauss-Kahn, qui en était aux antipodes. Pour finalement finir secrétaire du Parti socialiste, après avoir bien savonné la planche du camarade Harlem Désir…
C’est un magouilleur sans vergogne, qui, selon le témoignage de Laurent Mauduit, ancien de l’OCI, aujourd’hui à Médiapart, a eu un faux diplôme, en bénéficiant de la complicité d’un maître de thèse membre de son organisation. C’est lui encore qui, avec ses copains lambertos, a été condamné pour avoir largement utilisé les finances de la mutuelle étudiante, la Mnef, pour s’assurer un train de vie confortable, et nombre d’emplois fictifs pour les petits camarades trotskistes reconvertis socialistes.
Il a également réussi à être condamné par la justice pour un autre emploi fictif que lui avait procuré un ancien cadre du Front national, alors que Cambadélis prétendait combattre ce parti.
Ancien trotskiste anti-stalinien, il incarne pourtant à merveille le mélange de la force brutale et cynique d’un Staline, chez qui il aurait fait merveille, et la volonté de rééduquer un peuple qui pense mal, comme avait su le faire Pol Pot au Cambodge, en envoyant les intellectuels à la campagne, en séparant les familles et en procédant, avec l’appui des khmers rouges, à la déconstruction de la pensée petite-bourgeoise, pour inculquer par la force au peuple les vertus de l’idéal marxiste-léniniste. Le quart de la population y laissera la vie en trois ans, dans des conditions épouvantables.
Est-ce de l’exagération d’oser de tels parallèles ? Il suffit de bien écouter ce débat, qui sera longtemps le cauchemar de Cambadelis, pour mieux se convaincre au contraire de la pertinence de cette comparaison.
Dans une France où la dictature du parti unique ne s’est pas encore imposée, bien que celle du politiquement correct soit omniprésente dans le monde politico-médiatique, Cambadélis est obligé de subir l’existence de Marine Le Pen ou Philippe de Villiers, et de journalistes comme Eric Zemmour ou Elisabeth Levy. Mais ce n’est pas de la France dont il rêve.
Cambadélis milite en sous-main pour l’interdiction du Front national, qu’il assimile systématiquement au fascisme, au populisme ou à l’extrême droite. Staline recommandait aux communistes, quand ils avaient un bourgeois face à eux, de le traiter de fasciste. Il expliquait cyniquement que le temps qu’ils passeraient à se défendre ne serait pas utilisé pour défendre leur programme. Au nom de la défense de la République (qu’il trahit quotidiennement), il prépare l’opinion au refus d’une alternative démocratique, si le peuple français élisait Marine Le Pen en 2017.
Cambadélis et ses copains antiracistes, qui sont de la même clique, ont trouvé un autre subterfuge, les tribunaux. Eric Zemmour et nombre de patriotes n’ont pas été condamné par les juges “Mur des Cons” pour leurs magouilles, et pour avoir volé de l’argent qui ne leur appartenait pas, comme l’a été le chef des socialauds. Ils l’ont été pour délit d’opinion.
Sous Staline, on allait au goulag pour “anti-communisme”, ou pour être “un agent de l’impérialisme”. Avec Cambadélis et ses vopos de l’antiracisme, on se retrouve devant la 17e chambre parce qu’on n’aime pas l’islam ou l’invasion migratoire.
Mais cela c’est en temps de paix, quand la démocratie bourgeoise permet une confrontation à peu près démocratique. En temps de guerre, on n’ose imaginer, quand on connaît l’histoire du stalinisme et de ses satellites, Cronstadt, la famine ukrainienne, les goulags, les hôpitaux psychiatriques, les crimes du Guépéou, la révolution espagnole trahie, le Pacte germano-soviétique, Katyn, Budapest, Prague, la Pologne, de quoi un Cambadélis et ses complices, en France, seraient capables, s’ils en avaient les moyens. Il suffit d’observer leur logiciel de pensée, pour en comprendre la finalité.
Les communistes avaient décidé d’imposer un homme nouveau, une civilisation nouvelle, une culture nouvelle, à l’ensemble du peuple russe. Même si ce peuple n’était pas d’accord. Avec la condescendance de l’avant-garde, ils avaient même estimé que le peuple russe, majoritairement paysan, était tellement arriéré et inculte qu’il fallait faire son bonheur, même s’il n’était pas d’accord. Quitte à exterminer les koulaks qui nourrissaient le pays, comme les socialauds ruinent les petits entrepreneurs !
Remplacez peuple russe par peuple français, le communisme par le mondialisme, et Staline par Cambadélis. Le premier secrétaire du PS a fait un aveu terrible, sur le plateau de BFM-TV. Il a osé dire que les principes de la gauche (comprenez cette gauche, son multiculturalisme, son immigrationnisme, son aplaventrisme devant l’islam et son mondialisme) n’étaient pas plongés dans la réalité actuelle.
On ne saurait mieux dire que cette gauche agresse carrément le mode de vie, la civilisation, la culture et les traditions du peuple de France, qui ne reconnaît plus son pays. Et là, on est dans Pol Pot, dans toute sa splendeur. Bien que matraqué idéologiquement depuis trente ans par les tenants de la pensée dominante, les Français tiennent encore à leur pays (salauds, racistes), à leur mode de vie (xénophobes !), à leur laïcité (islamophobes !), à l’égalité hommes-femmes et à la liberté d’expression.
Tout cela est incompatible avec la culture des nouveaux venus. C’est le contraire du modèle assimilationniste qui a si bien marché, durant les Trente Glorieuses. Sans vergogne, Cambadélis ne remet pas en cause son modèle de société, minoritaire en France ce jour.
Il ne pense qu’à imposer son dogme à la majorité des Français, qu’il juge, tel Staline il y a un siècle, suffisamment arriérés pour s’accrocher à des vieilles valeurs totalement éculées.
Cambadélis aurait fait merveille sous les Khmers rouges, et les camps de rééducation pour mal-pensants (voir ci-dessus). On l’imagine bien, cheveux gominés, arrogant, faire dire aux détenus que bien évidemment, ils avaient compris, à présent, que l’islam était une religion d’amour et de paix, que l’immigration était une chance pour la France, que la mondialisation était une aubaine pour les peuples, que les vieilles valeurs comme la Nation, la famille ou le sexe étaient des outils au service de l’idéologie de l’ennemi pour mieux cliver les peuples entre eux.
On l’imagine avec délectation remettre dans la bonne ligne, outre Eric Zemmour, les Ménard, Onfray, Finkielkraut, Rioufol, Marine Le Pen, Gilbert Collard, Philippe de Villiers et tous ceux qui osent encore aimer la France, crime assimilé dans son formatage à du fascisme et à du populisme, rappelant les heures les plus sombres des années 1930… Au nom, bien évidemment, de la République, qu’il convient de préserver par tous les moyens.
C’est évident que Cambadélis, par son idéologie, fait partie du même moule que ces communistes assassins, fossoyeurs des libertés individuelles et de la pensée libre. C’est un adepte de “la fin justifie les moyens” et un tueur à sang-froid. Même Mélenchon, son ancien copain de l’OCI, le qualifiait de “boucher”.
Ce qui m’a marqué également dans ce débat est la vision de la France du secrétaire du PS. Quand Zemmour lui parle des racines catholiques, de l’héritage des civilisations grecques et romaines, manifestement, cela ne provoque rien chez lui, si ce n’est une mimique méprisante. La seule chose qui lui parle, quand il évoque la France, c’est 1789 et la République (qu’il galvaude à chacun de ses propos), et la décolonisation.
Bref, tel un vulgaire Mélenchon, dont il a le même passé politique, la France rayonnante d’avant 1789, cela n’existe pas. Place à un magma mondialiste, sans identité (mot qu’il exècre), sans histoire, sans culture, sans langue. Il a compris qu’un peuple sans passé n’a pas d’avenir, et Cambadélis ne souhaite pas d’avenir pour notre pays, si ce n’est celui d’un territoire où les Français d’origine ne sont plus majoritaires, et n’imposent plus leur mode de vie aux autres.
Pour cela, l’ancien trotskiste, tel un bon propagandiste stalinien, est prêt à nier les réalités, quand elles sont contraires au dogme. Quand Eric Zemmour lui parle des lieux de son enfance, Montreuil, Drancy, Pierrefitte, le 18e arrondissement parisien, et qu’il explique une évidence, le Grand Remplacement terminé, il n’a qu’une réponse : il nie la réalité, avec cynisme, et affirme que Renaud Camus, le concepteur du terme, est un penseur d’extrême-droite. Donc un homme à éliminer. Staline dans toute splendeur, pour qui il aurait été un parfait Béria.
Le drame de Cambadélis est que la France à laquelle il rêve n’est pas encore en place. Il lui faudrait éradiquer le FN, enfermer Zemmour et les mal-pensants, et fermer internet aux sites résistants. Et, en outre, imposer des migrants musulmans dans tous les villages français, pour obliger les Français à goûter au vivre ensemble obligatoire, que cela leur plaise ou non.
En attendant ce jour béni, il lui faut encore supporter ceux que Staline appelait les agents de la bourgeoisie, et Pol Pot, les petits bourgeois contre-révolutionnaires. Notre camp, celui de la France éternelle.
Faute d’avoir été rééduqué, à l’heure où je parle, et bénéficiant encore de ma liberté de parole et de pensée, – même si les procès tombent – je conclurai en disant que Cambadélis incarne à merveille cette phrase de Bertold Brecht : “Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut changer de peuple”.
D’où les migrants musulmans qu’on balance dans les pattes des Français.
Bien évidemment, pour Cambadélis, verdict de Clémenceau sur les traitres en temps de guerre. Et sans appel.
Paul Le Poulpe
Pour parodier Bertold Brecht : « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut changer le gouvernement par le Peuple ».
Son grand regret est dans le fonds d’être arrivé après un Boudarel, le petit collabo-commissaire politique français de sinistre mémoire.
L’OCI-AJS, organisation au SO particulièrement violent comme indiqué dans l’article. Qui n’a pas scandé AJS SS dans ses années de jeunesse !
L’OCI-AJS avait en effet un discours très anti-stalinien, ce qui est un peu normal pour des trotskistes même si l’on a coutume de dire qu’un trotskiste est un stalinien qui n’a pas réussi. Ce qui n’est pas tout à fait vrai quand on sait ce que le néo-conservatisme américain doit au trotskisme.
La famille de Cambadélis est originaire de la ville de Kastoria en Grèce. Jean-Christophe Cambadelis ne fait jamais allusion à cette origine. Kastoria est spécialisée dans la confection et le commerce de la fourrure.
Il y a une correspondance étonnante des acronymes, qui semble obliger symboliquement les trotskistes à défendre corps et bien les musulmans et l’islam. Dans un premier temps, on comprend que le trotskisme veuille naturellement détruire la bourgeoisie (même de Neuilly) qu’il exècre. Logique, c’est son idéologie.
Mais les sigles parlent d’eux mêmes :
– OCI (Organisation communiste internationaliste)
– OCI (Organisation de la Conférence Islamique)
Communisme, national socialisme, socialisme, communisme, islam : mêmes idées, mêmes combats, mêmes objectifs, mêmes moyens, mêmes psychopathes comme disciples et meneurs. La dictature comme seul horizon.
Heureusement que l’Histoire n’a pas que ses placards et ses frigos, elle a aussi ses poubelles.
Bertold Brecht disait aussi :”celui que se bat n’est pas sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu”
encore faudrait il qu’une majorité de français ai conscience de ce qu’est l’islam or journal france 2 de pujadas (c’est drôle comme son nom ressemble à judas????)
les français se réveilleront quand il sera trop tard…
finalement les migrants sont peut être voire sûrement un mal nécessaire pour une prise de conscience rapide et réelle…
J’ai eu la malchance de passer par l’OCI ,d’être un camarade complètement intoxiqué par le marxisme léninisme. Mon parcours politique presque logique avec un père socialiste et un oncle communiste m’à conduit à militer dans ce courant .j’ai heureusement peu à peu ouvert les yeux .d’internationaliste je suis devenu patriote,après de longues années perdues.et ce passage dans l’OCI m’à permis de comprendre leur dialectique manipulatrice.mais le fait de m’être laissé avoir me rend furieux car je sais que cela continue dans la jeunesse lycéenne et universitaires.de nombreux lam bertistes se sont recyclés dans les médias et le systèm politique et continuent leur oeuvre l