Notre ami Alain Dubos, longtemps pourchassé moralement et matériellement par la haine féroce autant que tenace des gauchistes Landais, interdit de toute présentation locale et régionale de ses œuvres (littérature, théâtre, conférences), pendant plusieurs années, mis au ban parisien par son éditeur Calmann-Lévy, en 2016, pour pensée non conforme et amour exagéré de son pays, republie, à son compte cette fois, un ouvrage paru en 1987 aux Presses de la Cité : “Sans Frontières“. Sous-titre : “Les clandestins d’Hippocrate“.
Il s’agit de la saga des Médecins sans Frontières dont l’auteur fut le vice-président, à l’époque que l’on pourra qualifier de romantique des années 70-80, quand le recueil et le sauvetage des millions de perdants de la guerre froide étaient d’une tout autre dimension que le transport d’êtres humains en Méditerranée, stratégie plus ou moins crapuleuse dont nous assistons aujourd’hui au très contestable entretien.
Afghanistan, Liban, Éthiopie, Tchad, Salvador, Kurdistan, Cambodge, pays et continents… Dubos, qui n’eut jamais l’occasion de croiser un Cohn-Bendit, un Mélenchon ou un Badiou sur ses itinéraires de bourlingue (et encore moins de les voir l’accompagner), nous emmène “là où les autres ne vont pas“. Ses propres missions, jointes à celles de camarades venus de tous les horizons, brossent le portrait d’une époque tranchée net par le Mur de Berlin, d’un temps sans ordinateurs ni téléphones portables qui vit surgir de la société civile française ce petit, en vérité grand miracle d’humaine fraternité, de courage physique et de totale liberté nommé “MSF”.
Risquer sa peau, en compagnie de gens fort différents, pour des gens différents, aucune mission n’échappe à cette règle tacitement consentie. À Songkhla, sud-Thaïlande, en 1979, l’auteur de l’ouvrage met la sienne en jeu pour sauver un groupe d’infiltrés communistes du lynchage, dans un camp de réfugiés boat-people vietnamiens. Dure, très dure nuit, d’émeute et de sang, au service de gens en effet assez différents de lui. C’était cela aussi, c’est cela d’abord, Médecins sans Frontières.
Il y a donc là, au fil d’aventures singulières et récompensé, à sa place, par le Prix Nobel de la Paix 1999, un témoignage unique sur les fondements éthiques d’une France encore épargnée à l’époque par les conflits internes et importés qui la ruinent aujourd’hui et qui en font, jour après jour, c’est hélas à craindre, le terrain de choix pour une future besogne humanitaire en temps de guerre. Au très fragile et très menacé pays de Voltaire, de Camus, de Bossuet, de Revel, de tant et tant d’autres… et, bien sûr, de saint Vincent de Paul.
Paul le Poulpe
Sans Frontières. Le livre est disponible sur commande dans toutes les librairies distribuées par Hachette. Donc partout en France et ailleurs dans le monde, dans l’espace francophone.
Il est également disponible directement sur Bookelis. com
On le trouve aussi sur Amazon (liseuse Kindle).
il est donc urgent de se rebeller, de ne pas se soumettre, d’au moins résister à leur folie destructrice
il est donc urgent de se rebeller, de ne pas se soumettre, d’au moins résister à leur folie destructrice
Merci beaucoup Alain Dibos de nous maintenir vers le beau, le vrai.
Merci Paul Le Poulpe d’avoir fait le relais.
Merci beaucoup Alain Dibos de nous maintenir vers le beau, le vrai.
Merci Paul Le Poulpe d’avoir fait le relais.
Peut-être que l’auteur de “Sans frontières”, a-t-il connu Sylvie Brunel, (l’ex d’Eric Besson, ministre de l’immigration de Sarko), elle-même auteur d’un livre intitulé “Frontières” où elle relate également son expérience de quelques années sous forme romancée. Son livre décrit des ONG en Afrique qui se tirent la bourre entre elles, des volontaires rarement mus par une abnégation à la mère Thérésa, mais plus souvent par le goût de l’aventure, la recherche d’une expérience; et les dirigeants de ces ONG, très intéressés aussi bien par la notoriété que les salaires mirobolants.
Peut-être que l’auteur de “Sans frontières”, a-t-il connu Sylvie Brunel, (l’ex d’Eric Besson, ministre de l’immigration de Sarko), elle-même auteur d’un livre intitulé “Frontières” où elle relate également son expérience de quelques années sous forme romancée. Son livre décrit des ONG en Afrique qui se tirent la bourre entre elles, des volontaires rarement mus par une abnégation à la mère Thérésa, mais plus souvent par le goût de l’aventure, la recherche d’une expérience; et les dirigeants de ces ONG, très intéressés aussi bien par la notoriété que les salaires mirobolants.