Par ses larmes et ses suppliques grotesques, Mélenchon confirme son mépris des travailleurs

Des âmes sensibles pourraient se montrer émues de voir un leader politique français au bord des larmes, un soir de défaite électorale. Des candides pourraient se montrer bouleversés par ces belles paroles du leader de Front de gauche :

“Va, la France. Va, ma belle patrie. Allez les travailleurs, ressaisissez-vous, ne laissez pas que tout ça soit fait en votre nom. Ne permettez pas… Ne permettez pas que la France soit autre chose que ce qu’elle est dans le cœur du monde entier…”

C’est bien pour cela qu’il faut les décoder, pour faire tomber le masque de Mélenchon, et démontrer en quoi ce guignol de la politique est un ennemi de la France et un faux ami des travailleurs.

D’abord, qui est-il pour demander aux travailleurs de se ressaisir, comme s’ils avaient commis une faute en votant mal ?

D’autre part, c’est quoi « Ma France » pour Mélenchon ? Faut-il rappeler qu’il aime tellement la France qu’il a regretté qu’elle ne soit pas musulmane dès 732 ?

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Faut-il rappeler qu’il aime tellement « Ma France » qu’il ne la veut pas peuplée de blonds aux yeux blonds et ne la supporte que fortement mélangée ? Faut-il rappeler son mépris pour les paysans normands, qu’il juge arriérés et alcooliques ? “Ma France”, c’est juger que Casablanca était plus moderne que Clermont-Ferrand ?

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Est-ce que pour lui, « Ma France », c’est ce qu’on découvre au métro de Château Rouge, dans Paris ?

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Est-ce que “Ma France”, pour Mélenchon, c’est cette carte montrant la construction massive de mosquées ?

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Est-ce que “Ma France”, pour Mélenchon, ce sont ces agressions racistes, commises au faciès lors des manifestations contre le CPE par des racailles de banlieue, en 2006 ?

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Mélenchon, de manière paternaliste, ose s’adresser aux travailleurs, leur demandant de se ressaisir. Quel mépris ! Mais se ressaisir de quoi, camarade ? D’avoir, par leur vote (43 % des ouvriers et 38 % des employés ont voté FN) redonner un espoir au pays, après quarante ans de mondialisation et d’immigrationnisme dont les travailleurs, surtout ceux du privé, sont les premières victimes ? Qui est-il pour jouer les curés culpabilisateurs, paraissant dire, parlant des salariés qui « votent mal » : « pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » ?

Mélenchon a eu hier un moment de lucidité, entre deux sanglots, sur un plateau de télé, quand il a gémi : “le vote n’est plus social, il est identitaire”. Bien vu, bouffi, mais il faut comprendre pourquoi, et en tirer les bonnes conclusions !

On va l’aider, en lui faisant écouter le discours de l’Algérien Aldo Stérone, qui explique pourquoi il supporte sans la moindre hésitation le FN, au nom de la lutte contre le racisme.

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Par ailleurs, si Mélenchon connaissait vraiment les travailleurs, autrement qu’à travers ses lectures et ses rencontres avec des permanents syndicaux à la Edouard Martin qui ne bossent plus depuis longtemps, il saurait qu’il n’y a rien à voir entre l’immigration d’hier et celle d’aujourd’hui.

Si Mélenchon avait un minimum de curiosité historique, il saurait que l’immigration ne peut se concilier qu’avec l’assimilation, et que celle-ci ne peut marcher que si le pays d’accueil offre des perspectives d’emploi aux nouveaux venus.

Bien évidemment que c’est à l’honneur de notre pays d’avoir su accepter, et assimiler, en période de plein emploi, des travailleurs italiens, espagnols, portugais, arméniens, polonais, maghrébins, chinois, vietnamiens… .

C’était à l’honneur de la France d’avoir scolarisé leurs enfants, et d’en avoir fait des Français qui, s’ils voulaient travailler à l’école, pouvaient réussir de brillantes études (Henri Guaino en est encore un éclatant exemple). C’est donc la preuve que la République n’a rien d’ethnique.

Mais quel rapport avec l’accueil, depuis les années 1980, en période de chômage de masse, de millions de nouveaux venus sur notre territoire, dans un contexte communautariste ? Mélenchon, qui prétend parler au nom des travailleurs, sait-il que cet apport massif est une concurrence terrible contre les salariés du privé, et permet à des employeurs indélicats de tirer vers le bas les salaires et les conventions collectives ?

Mais au-delà du social, le président de Parti de Gauche connaît-il dans sa chair ce que sont, pour les travailleurs, les conséquences identitaires de cette immigration de masse ?

melenchonlarmesPrécisons d’abord, bien évidemment, que les étrangers qui veulent s’intégrer et respecter les lois du pays sont les premières victimes du comportement délictuel de racailles trop souvent protégées par le système et ses juges. Ajoutons que ceux qui sont venus chercher la laïcité et l’égalité hommes-femmes en traversant la Méditerranée sont également les premières proies des musulmans radicaux qui veulent réislamiser leurs coreligonnaires.

– Mélenchon sait-il ce que c’est que de travailler dans des ateliers ou sur des chantiers, où les Français d’origine se retrouvent minoritaires et n’entendent plus parler leur langue de la journée ?

– A-t-il jamais mis les pieds, lui le prétendu laïque, dans ces entreprises où, petit à petit, l’islam a imposé ses salles de prières (automobile), ses repas halal (cantine Air France et bien d’autres), son ramadan (RATP et bien d’autres…) ?

– A-t-il vécu dans ces communes de la banlieue rouge où les vieux ouvriers ont été remplacés par les familles de nouveaux venus, et où ceux qui n’ont pas les moyens de partir subissent une véritable colonisation par le voile, la langue et le halal ?

– A-t-il jamais ressenti la fameuse peur au ventre de celui qui veut rentrer chez lui et qui doit “déranger” des « jeunes » qui squattent ces lieux, et sont prêts, au moindre regard de travers, à la moindre cigarette refusée, à insulter, menacer, agresser ?

– Sait-il l’angoisse des femmes qui, en robe sexy, se font insulter, et parfois davantage, quand elles ont la malchance de croiser un groupe hostile avec des capuches sur la tête ?

– A-t-il jamais connu la peur de ces parents qui doivent envoyer leurs enfants dans des écoles publiques où ils sont minoritaires, et doivent s’organiser entre eux pour ne pas être rackettés ou tout simplement agressés gratuitement ?

– A-t-il jamais connu la rage – et le désespoir du pauvre – de découvrir, au petit matin, sa voiture en feu ? Celle de trouver sa cave vandalisée ?

– Connaît-il le délicieux plaisir de ne pouvoir s’endormir à cause des pétarades de mobylettes, alors qu’on est épuisé après une journée de dur labeur, ou bien de rassemblements bruyants sous vos fenêtres ?

– Sait-il l’humiliation de devoir changer de trottoir, ou de baisser les yeux quand on croise un groupe menaçant ?

– A-t-il déjà pris le métro seul, dans sa vie ? A-t-il déjà été confronté à du rap diffusé à tue-tête ? A ces jeunes qui allongent leurs pieds sales sur la banquette d’en face, l’air abruti avec un casque sur les oreilles, mais qui sont prêts à vous agresser si vous leur en faites la remarque ?

– A-t-il déjà vécu dans les quartiers nord de Marseille, et ailleurs, à l’époque du ramadan ? Sait-il ce que c’est que d’entendre une radio allumée à fond, fenêtres ouvertes, appeler à la prière ?

Ri7Meluche invité d'honneur UOIF– A-t-il lu « France Orange Mécanique » de Laurent Obertone ? Sait-il que dans notre pays, il y a 13.000 vols par jour, 2.000 agressions et 200 viols ? Pense-t-il réellement que cela n’a rien à voir avec l’immigration, et que les seules causes soient sociales ? Sait-il que l’islam est religion majoritaire dans nos prisons, mais aussi dans celles de nombre de pays européens ? A-t-il déjà passé un après-midi au tribunal ? La haine anti-française ne lui pose-t-elle aucun problème ? “Nique la France”, il s’en fout ? La Marseillaise sifflée trois fois par des “Français” contre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, pas de commentaire, monsieur qui parle de “Ma France” ?

– Connaît-il la peur qui assaille les personnes âgées, quand elles vont faire leurs courses, ou retirent de l’argent à un distributeur de billets ?

Ce cauchemar quotidien, dont je pourrais décrire de nombreux autres exemples, des millions de Français, souvent des travailleurs modestes et des retraites pauvres, le vivent au quotidien, quand ils n’ont pas les moyens de partir, et d’abandonner le terrain. D’autres, plus chanceux, y ont échappé, en abandonnant, le cœur serré, des quartiers qu’ils aimaient, mais dans lesquels ils ne pouvaient plus vivre. Cela ne les préserve pas pour autant d’une barbarie qui gagne du terrain dans toute la France.

Ces gens-là n’ont vu que le Front national être sensible à leurs souffrances. Ils ont entendu la gauche, Mélenchon comme les autres, leur parler avec un rare mépris de sentiment d’insécurité. Ils se sont fait traiter de petits blancs racistes par les sociologues gauchistes et les journalistes. Ils se sont fait rouler dans la farine par Sarkozy et son karcher qui n’a jamais marché.

Beaucoup d’entre eux, travailleurs d’origine modeste, ont arrêté de voter, convaincus que cela ne servait à rien. D’autres se sont tournés vers le FN, qui accueille par ailleurs des personnes de toutes les origines. Et c’est à ces gens-là, les vrais damnés de la terre, mais aussi les vrais Résistants, que Mélenchon se permet de faire la leçon, osant leur dire de se ressaisir ?

Il nous fait le coup du social. Mais à quoi sert la semaine de 35 heures, la retraite à 60 ans, notre système de santé et nos services publics si c’est pour vivre dans la terreur quotidienne, la peur de l’agression, et voir le communautarisme et l’islam se substituer à la loi commune ?

Mélenchon défend l’AME et la CMU, dont bénéficient des gens qui n’ont jamais cotisé. Et il se fout que des millions de nos compatriotes, qui, eux, ont payé toute leur vie, ne se soignent plus, parce qu’ils n’en ont plus les moyens. Il réclame des logements sociaux, tout en sachant que ceux qui en profitent, de par les critères choisis, ne sont pas des jeunes travailleurs français et des retraités modestes. Il réclame toujours plus d’immigration, mais n’a pas à subir dans son quotidien les conséquences de sa démagogie et de la société multiculturelle qu’il appelle de ses vœux, mythifiant ses souvenirs de jeunesse.

Je lui propose, puisqu’il aime tant la France mélangée et ne supporte pas les blonds aux yeux bleus, de quitter le 10e arrondissement où il vit comme un bobo parisien friqué et de venir s’installer à Marseille dont il a dit qu’elle « était la plus française des villes de notre République », dans les sympathiques quartiers nord (voir article du regretté Roger Heurtebise), ou bien dans nombre de ces territoires perdus de la République où il ne survivrait pas une semaine.

http://ripostelaique.com/jetais-au-meeting-de-marseille-je-nai-pas-vu-le-metissage-prone-par-melenchon.html

Et surtout, je l’invite à suivre l’exemple de tous ces travailleurs, employés ou ouvriers, français d’origine ou descendants d’immigrés, qui montrent le chemin de l’émancipation à l’ensemble de l’Europe, et nous rendent fiers d’être Français. Je l’invite, lui qui n’aime pas la vraie France, et déteste les Français, à méditer cette phrase d’un journal italien, publié en 1995, à l’occasion des grèves : « L’Europe est un volcan, et quand la lave veut sortir, elle choisit Paris ».

C’est ce qui s’est passé le 25 mai, camarade…

Paul Le Poulpe