Celui que Riposte Laïque appelle l’islamo-collabo Ayrault nous a donc gratifiés d’un discours d’une heure et 38 minutes, ce qui est peu à côté de ceux de Castro, mais a provoqué malgré tout une syncope d’un nouveau député PS de l’Hérault.
1 heure 38 sans surprises, hélas, le pire était à craindre. Pari tenu. Ayrault nous a annoncé une rigueur terrible sans en prononcer le nom, une accélération de la construction européenne sans demander l’avis du peuple français, des enseignants supplémentaires, mais réservés aux quartiers dits sensibles et donc à ceux qu’on appelle les nouveaux arrivants et, forcément, le droit de vote des immigrés, pour obtenir davantage de futurs électeurs de gôche, comptant sur les centristes pour atteindre les 3/5 du Parlement…
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Cerise sur le gâteau, l’air sombre, il a brandi la menace de durcir la loi SRU, avec amende multipliée par cinq pour les contrevenants, rien de moins ! En France, depuis l’an 2000, nous devons aux socialistes cette loi relative à la Solidarité et renouvellement urbain. Les communes de plus de 3500 habitants ( 1500 habitants en région parisienne ), sont contraintes, sous peine de lourdes amendes, d’avoir sur leur territoire au moins 20 % de logements sociaux.
Pourquoi cette loi ? Parce que les bobos socialistes, en 2000, étaient obligés de constater, malgré les mensonges des démographes de l’Insee, des sociologues bobos et des journalistes aux ordres, que l’immigration n’était pas forcément une chance pour la France en période de chômage de masse, surtout quand elle ne s’accompagne pas d’assimilation, mais de dérives communautaristes. Ces professeurs Nimbus voyaient également que malgré les dénis de réalité, il y avait tout de même souvent un rapport entre immigration et délinquance. Mais, loin d’en tirer les conclusions d’un Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, qui estime aujourd’hui que le problème n’est pas social, mais culturel, nos bobos de gauche avaient décidé que c’était la faute de l’Etat français et de nos compatriotes, qui avaient parqué les malheureux dans des ghettos dont il fallait les sortir absolument. D’où la loi SRU. Ils en seront récompensés le 21 avril 2002, la fusée Jospin s’écrasant au sol au soir du premier tour.
Le postulat partait par ailleurs d’un curieux constat. Depuis quand les pauvres et les riches avaient-ils envie de vivre ensemble ? Depuis quand des personnes aux traditions totalement différentes avaient-elles envie de cohabiter ? Les sidérurgistes de Lorraine n’avaient aucune envie d’aller habiter près des résidences des Maîtres des Forges. Les ouvriers de l’automobile n’avaient pas davantage envie de cohabiter avec les patrons de leurs usines. Ils se battaient, légitimement, pour obtenir les meilleurs salaires, les meilleures conditions de vie, mais ils étaient fiers de leur culture ouvrière, et n’avaient absolument pas envie de la renier dans un brassage social où ils deviendraient minoritaires. Les titis parisiens du 18e – avant l’islamisation de cet arrondissement – n’avaient absolument pas envie de partir vivre chez les grands bourgeois du 16e arrondissement, ce n’était absolument pas leur monde.
La richesse de la France, c’était aussi la diversité de ses milieux sociaux, et les charmes différents de communes, bourgeoises ou ouvrières, qui avaient toutes leur spécificité.
D’autre part, la réalité de la loi SRU fait que, de par la politique migratoire menée dans notre pays, et les règles définies pour l’acquisition de logements sociaux, on constata de plus en plus que le parc mobilier pour les logements sociaux ne profitait plus aux jeunes salariés ni aux retraités pauvres. Il revenait de plus en plus à des privilégiés proches du pouvoir (exemple parisien, où un Corbière, ses 4000 euros d’indemnité et son épouse avocate en profitent, comme des milliers d’obligés de Delanoé) ou à des familles immigrées favorisées par leurs bas revenus et leur nombre d’enfants.
Pour avoir osé évoquer cette évidence, sur un plateau de télévision, notamment en prenant l’exemple de Seine-Saint-Denis, Eric Zemmour se verra d’abord fréquemment interrompu par les pleureuses de service, et traité de lepéniste par un bobo du CNRS, Dominique Wolton.
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C’est pourtant évident, les gens n’ont pas envie de vivre ensemble, quand cela se traduit dans son quotidien par une perte de tranquillité. Même les racailles, qui heureusement ne représentent pas l’ensemble des nouvelles populations, n’ont pas davantage envie du vivre ensemble quand elles harcèlent des commerçants qui n’ont pas la bonne origine, pour les contraindre à partir.
Même nos sociologues gauchistes de l’EHESS, qui militent ouvertement pour la mixité sociale, mais seulement pour le peuple, ne sont pas prêts à s’appliquer leur théorie quand on leur demande d’aller travailler dans le 93.
Il y a tout de même un sacrée haine – inconsciente? – des Français moyens, dans la décision de Ayrault et de son gouvernement de punir les communes en multipliant par cinq l’amende de celles qui n’auront pas leur quota de logement sociaux, comprenez un nombre suffisamment important de nouveaux habitants que Le Monde appelle Vladimir.
En ce sens, ils ressemblent à Pol Pot. Cet assassin stalinien considérait que les citadins, forcément privilégiés, devaient en baver, et qu’ils n’avaient pas le droit, au lendemain d’une révolution coûteuse, de profiter d’une vie plus paisible. Que disent les socialistes à leurs compatriotes qui, parce qu’ils vivent dans des quartiers paisibles parce que leurs voisins, qu’ils soient Français ou immigrés, respectent l’autre, n’ont pas envie de subir les aleas de la mixité sociale qui se traduit trop souvent par des rodéos nocturnes, des feux de poubelles, des voitures incendiées, des boîtes à lettres vandalisées, des agressions gratuites, des caves dévastées, des boucheries halal, des voisines voilées, des écoles où il est impossible d’enseigner ? Que disent les socialistes à tous ces gens qui ne voudraient pas se sentir obligés, comme des millions de nos compatriotes, de baisser la tête, faute d’avoir les moyens suffisants pour aller vivre ailleurs ?
Ils leur disent : à présent, vous devez à votre tour en baver, et prendre votre part de cas sociaux, c’est cela la solidarité, nous vous interdisons d’être égoïstes et de continuer à oser vouloir être heureux. Peillon osait envisager de mélanger les lycées d’enseignement général et les lycées techniques, créant ainsi, comme s’en indignait Christine Tasin, les conditions pour que des milliers de Killian subissent la terreur de milliers de Vladimir, comme les manifestants lycéens, en 2006, dans les rues de Paris.
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Bien évidemment que l’ensemble des nouveaux arrivants ne sont pas des délinquants armés de kalachnikov, et que la majorité d’entre eux souhaite vivre paisiblement. Il n’empêche qu’une minorité active suffit à transformer un quartier paisible en cauchemar quotidien, ce que constatent nombre de nos compatriotes.
Bien sûr, pas question de tirer les bilans des trente dernières années, ni de parler du coût de l’immigration, qu’Yves-Marie Laulan estime à 70 milliards par an, et pas davantage des subventions souvent clientélistes accordées à des associations, qui coûtent la modique somme de 34 milliards d’euros, mais aident parfois une Sylvie Andrieux – élue des quartiers Nord de Marseille et grande adepte de la mixité sociale – et combien d’autres à se faire réélire…
Le plus scandaleux est que ces socialistes, qui osent demander à leur peuple de subir la mixité avec de nouvelles populations, qu’on continue à faire venir, en période de chômage de masse, oublient, comme les sociologues de l’EHESS, de s’appliquer les vertueux principes qu’ils imposent à leur peuple. Il serait intéressant de savoir, outre Sylvie Andrieux, combien de ministres socialistes et combien de journalistes donneurs de leçons, mettent leurs gamins dans l’école publique, et respectent la carte scolaire. Le nommé Jean-Marie Le Guen, qui, en 1997, osait dire que, “quand on gagnait 50.000 francs par mois à Paris, on n’était pas riche”, subira-t-il les conséquences ce que le député Le Guen va voter ? Y a-t-il certains de nos moralistes-es-mixité sociale dont les enfants vont dans des écoles comme on en voit dans « La Journée de la Jupe » ? On se rappellera une Ségolène Royal refusant d’inscrire l’un de ses enfants au Cours Florent parce que situé un arrondissement mal famé…
Christine Tasin ne tape-t-elle pas juste quand, suite aux propos de Peillon, elle accuse : “Ces grands bourgeois qui osent se dire de gauche font partie d’une caste de privilégiés. Ils savent que le système n’a besoin que d’un faible pourcentage d’élèves pour renouveler ses élites. Ils savent que leurs enfants, comme tous ceux des politiciens de gauche, ne seront pas confrontés à ce qu’ils imposent aux enfants des classes populaires. Ils savent qu’ils seront bien à l’abri, dans les écoles privées, réservées aux élites pour futures élites.”
Dans La Crise, Coline Serreau faisait dire à Michou ces phrases qui ont fait le tour de la France, mais, manifestement, n’ont pas ébranlé les certitudes des bobos socialistes qui sont aujourd’hui au gouvernement.
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Que de dégâts nouveaux, depuis la sortie de ce film-culte des années 1990. Ce châtelain socialiste ressemble tellement à tous ces députés PS qui, hier, la larme à l’œil, applaudissaient à tout rompre leur premier ministre, quand il annonçait un ensemble de mesures qui allaient frapper de plein fouet des millions de Français touchés par la crise sociale et agressés dans leur quotidien par les conséquences d’une hyper-violence qui explose depuis l’arrivée de la gauche.
Ces petits marquis socialistes savaient bien, au fond d’eux-mêmes, qu’ils seraient préservés des mesures qu’ils rendaient obligatoires pour un peuple qu’ils méprisent, le leur. Ils ont les moyens, eux, d’habiter là où on continuera d’avoir les moyens de refuser les logements sociaux malgré l’amende. Ils ont les moyens, eux, d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées sans contrat tellement onéreuses que leurs enfants y sont entre eux et à l’abri. Ils ont les moyens, eux, d’imposer aux autres les préceptes de Terra Nova afin de faciliter le développement de la société multiculturelle, outil de la mondialisation et de l’asservissement du Français moyen, en restant bien à l’abri.
Combien de temps encore les Français toléreront-ils ces imposteurs, grands bourgeois déguisés en socialistes ?
Paul Le Poulpe