Le spectacle qu’offre le petit monde politico-médiatique est extraordinaire, depuis les sondages annonçant Marine Le Pen en tête du premier tour des présidentielles, en 2012. Le sentiment de panique qui a gagné les états-majors et les rédactions parisiennes s’est encore amplifié après les résultats du premier tour des cantonales, qui ont vu les scores du Front national bien plus importants que prévus, avec une abstention dont l’ampleur montre le rejet de l’UMPS et de ses satellites.
La gauche nous refait, derrière Martine Aubry, le coup du pacte républicain, du sursaut contre l’extrême droite, voire du péril fasciste. Certains journalistes ne reculent devant rien, se croyant sans doute à la veille d’un IVe Reich ! Ainsi, Libération, qui n’est plus celui de notre grand ami Laurent Joffrin, mais celui de son clone, Nicolas Demorand, paraît prêt à tout pour se “farcir” la nouvelle présidente du Front national. Ainsi, le “vertueux” Demorand, caricature du bobo bien-pensant premier de la classe dans une école privée, donne-t-il son accord pour qu’un obscur écrivaillon, nommé Régis Jauffret, ose écrire, dans Libération de mardi, parlant de Marine Le Pen : “Si je n’étais pas féministe et partisan de la parité au Parlement, je me serais dit que c’est exactement le genre de fille qu’on a envie de sauter entre deux portes en espérant qu’elle vous demande de lui donner des baffes avant de jouir pour pouvoir se mettre un instant dans la peau d’un sans-papiers macho et irascible”.
http://www.liberation.fr/politiques/01012325989-la-fille-du-bedouin
A juste titre, l’écrivain Benoit Raisky, indigné, s’interrogeait sur la réaction du bien-pensant monde politico-médiatique si un membre du Front national avait osé écrire ceci sur Rama Yade, “bonne à sauter entre deux portes” par un gaulois forcément raciste. Mais cela paraît dans Libération, l’écrivain s’appelle Régis Jauffret, et cela n’indigne personne.
Roger Heurtebise relevait, ce mercredi, les propos d’une journaliste de France Inter, Sophia Aram, se permettant, sans vergogne, de qualifier les électeurs du Front national de “gros cons”, tandis que la petite meute de Canal Plus, autour d’Apathie, Denizot et Ali Badiou, n’arrivait plus à cacher sa haine en tentant d’agresser grossièrement – vainement – la future candidate aux présidentielles. La veille, les mêmes avaient déroulé le tapis rouge à Martine Aubry…
A droite, les scores du FN mettent un bazar indescriptible. Alors que Sarkozy et Copé pensaient avoir cadré le débat, en refusant le pacte républicain de la gauche, Fillon a joué sa petite musique, en faisant le coup de l’anti-fascisme. Borloo, Villepin, les vaillants centristes et quelques UMP embrayent, la bouche en cul de poule, sur la terrible “extrême droite”, qui bien sûr n’aurait rien de républicain, et avec qui “nous ne partageons aucune valeur”.
Toute cette agitation, et cette diabolisation, sont tellement grotesques que cela donne envie à de nombreux électeurs, qui ne se reconnaissent pas forcément dans le discours du Front national, de voter quand même FN ce dimanche, tellement le matraquage médiatique est énorme, disproportionné… et surtout à côté de la plaque ! Nous ne sommes plus en 2002, et, à part quelques petits gauchistes excités et quelques journalistes hystériques, personne ne pense que nous sommes, en France, à la veille d’un régime de style colonels grecs, Franco, Salazar ou Pinochet.
La pantalonade programmée de l’UMP sur le débat du 5 avril, d’abord prévu sur l’islam, puis détourné sous la pression des islamos-collabos Fillon et Juppé en un débat creux sur la laïcité, illustre la dérive d’une droite incapable de protéger les valeurs fondamentales de notre pays. Le fait que, même limité, ce débat ait lieu à l’UMP réveille ceux qui ont déjà tout fait pour diaboliser le débat sur l’identité nationale. Pour le magazine communautariste Respect-Mag, soutenu par le PS, ce débat, qui va accoucher d’une souris, ne doit même pas avoir lieu ! Ce sont des gens comme eux qui qualifient Marine Le Pen de “fasciste”, mais, dans les faits, qui a le visage du fascisme ?
http://ripostelaique.com/il-est-temps-de-crever-l%e2%80%99abces-nomme-islam.html
Le visage du fascisme, n’en déplaise aux bobos de France Inter et de Canal Plus, on le voit, en ce moment,à Sevran, où des tirs à l’arme automatique, en plein samedi, pour des histoires de trafic de drogue, montrent, mieux que de longs discours, ce qu’est devenu la France dans certains quartiers.
http://www.fdesouche.com/191170-sevran-93-tirs-a-larme-automatique-samedi-apres-midi
Le visage du fascisme, on le voit aussi à Corbeil-Essonne, où un commando cagoulé décidé d’incendire une annexe de la mairie.
http://www.fdesouche.com/191390-corbeil-essonnes-la-mairie-incendiée
Le visage du fascisme, on les voit à l’oeuvre dans un lycée de Saint-Ouen, où les islamistes de Forsane Alizza, se croyant en territoire conquis, veulent imposer des tenues qui ont davantage leur place à Téhéran qu’en France.
Le visage du fascisme, on le voit dans ce terrible fait divers de Marseille, où un homme de 38 ans, d’origine maghrébine, se fait massacrer en pleine rue pour avoir osé défendre son scooter contre une dizaine de racailles du quartier qui trouvaient normal de le lui voler.
Le vrai visage du fascisme, on le voit également à Reims, où une dizaine de racailles, hurlant leur haine de la France, “qu’ils niquent”, agressent des colleurs d’affiche du Front national, là encore sans que cela n’émeuve grand monde. Imaginons des colleurs d’affiches de NPA subir le même sort de la part d’une dizaine de crânes rasés, nous aurions droit à des “une” de journaux télévisés sur la remontée de l’extrême droite…
Le véritable fascisme, en France, n’en déplaise aux bobos de l’UMPS et leur grotesque pacte républicain, c’est la montée et la progression de la violence de ces racailles racistes et islamisées, qui, bien sûr, a un rapport avec la montée de l’immigration, comme le faisait remarquer Robert Albarèdes.
Le véritable fascisme, en France, c’est la gangrène islamiste, favorisée par la presque totalité de la gauche, les associations anti-racistes, et la couardise complice de la droite, qui, le 5 avril, va mettre un cautère sur une jambe de bois au lieu de prendre les mesures de salut public qui s’imposent .
Le véritable fascisme, c’est cette politique brutale, violente, agressive, menée par les élites, contre le peuple de France, menacé ni plus ni moins de se retrouver minoritaire sur son propre sol, par une politique migratoire irresponsable et criminelle, qui mine les édifices progressistes, laïques et solidaires de notre société. Leur attitude sur Lampedusa est plus claire que de longs discours, ils sont prêts à livrer la France à un scenario du type “Camp des Saints”, mais réel, cette fois.
Les véritables collaborateurs de ce fascisme, ce sont ceux qui appellent, toute honte bue, au pacte républicain, alors qu’ils bradent la République laïque depuis trente ans, et vendent notre pays à l’islam.
Nous n’avons pas oublié les phrases de Lionel Jospin, qui, quelques années après le 21 avril 2002, nous expliquait que “le combat anti-fasciste, en France, était un théâtre, et qu’il n’y avait jamais eu de péril en la matière, en France” .
Le coup du fascisme ou de l’extrême droite, cela ne marche plus. Le discours de Marine Le Pen n’est pas davantage fasciste que celui d’Oskar Freysinger, de Christine Tasin ou de Geert Wilders, eux aussi qualifiés régulièrement d’extrême droite par la bien-pensance. La majorité des citoyens de ce pays voit bien, sur les plateaux de télévision, que la haine n’est pas du côté de ceux qui défendent leur modèle civilisationnel, mais du côté de ceux qui veulent le détruire.
Le discours de Marine Le Pen est largement majoritaire dans la population française, et s’il ne recueille aujourd’hui que 20 à 25 % des votants, c’est justement parce que personne d’autre que Marine Le Pen, malgré le handicap de son nom et de celui de son parti, ne le porte.
Le vrai visage du fascisme, on le trouve bien chez certains journalistes et ces militants gauchistes qui éructent leur haine contre le vote des Français, et sont prêts à remettre en cause le suffrage universel, parce que les électeurs ne votent pas comme il faut.
Le vrai visage du stalinisme, son cousin germain, on le trouve chez ces manifestants du PS, de NPA, de Parti de gauche et les imposteurs de l’anti-racisme, qui, le 18 décembre, derrière une banderole “Non à l’islamophobie”, entendaient interdire les assises sur l’islamisation de nos pays, et qui, aujourd’hui, s’agitent frénétiquement en essayant de culpabiliser les électeurs.
Les choses sont de plus en plus claires, et chacun constate, dans son quotidien, qui est dans le camp de la Résistance, et qui est dans celui du vrai fascisme, et de ses collaborateurs.
Paul Le Poulpe