Assises bretonnes sur l’immigration : l’agression des islamistes renforce la cohésion des patriotes

Il s’est passé quelque chose d’étonnant, ce samedi 2 juin, aux alentours de 18 H 30, à Vannes. Dans une salle de 200 personnes, Identitaires de Jeunes Bretagne, Nationalistes bretons de diverses obédiences et républicains jacobins débattaient depuis des  heures, parfois dans une tension très vive. L’organisateur, Philippe Milliau, avait du mal à faire passer son message : face au péril immigrationniste et islamiste qui nous menace, ce qui nous rassemble doit être plus important que ce qui nous oppose. Pierre Cassen, dans un autre registre, avait essayé lui aussi de faire passer le même message, mais les contentieux historiques et idéologiques paraissaient toujours plus forts que le reste, en fin d’après-midi.

Certains nationalistes bretons paraissaient avoir un compte historique à régler avec une France pour laquelle certains d’entre eux ne cachaient pas leur haine. Quand Christine Tasin leur disait “République une et indivisible, une seule Nation, une seule langue, une seule France“, c’était des hurlements dans la salle. Les républicains surent encaisser avec calme et sérénité mâtinés d’étonnement devant ces règlements de compte d’un autre âge la charge la plus violente, quand Ronan Le Gall, porte-parole d’Adsav, qui se présente comme le Parti du Peuple breton, compara la République française  à un mélange d’oumma, d’URSS de Staline, d’Italie de Mussolini, d’Allemagne d’Hitler et d’Espagne de Franco  ! Rien de moins ! Les républicains avaient aussi appris en passant que la langue du “colonisateur de la Bretagne” était un patois, ce qui avait donné un fou rire mémorable -pas trop bien perçu en face –  à Christine Tasin qui avait demandé où étaient les Molière et  Voltaire bretons, au grand dam de Padrig Montauzier, président de la revue “War raok, la voix de la nation bretonne“ ! Bref, ces tensions avaient oblitéré en partie les raisons d’être de ces assises quand le réel remit les choses à leur place.

En effet, la meilleure réponse à cette diatribe vint de l’extérieur. Un commando d’une cinquantaine d’islamistes, menaçants et agressifs, se regroupait devant l’hôtel où se tenaient les assises. Immédiatement, dans la salle, il n’y avait plus d’Identitaires, de Bretons, d’Européens ou de Républicains français, il y avait un front commun patriotique décidé à ne pas s’en laisser conter.

L’affrontement dura cinq minutes, mais il fut violent. Des pierres furent lancées par les islamistes, qui auraient pu faire énormément de dégâts sans l’efficacité du service d’ordre, essentiellement constitué d’ Identitaires, auxquels prêtèrent main forte quelques nationalistes bretons et quelques militants de Résistance républicaine. S’il y eut un blessé dans les rangs de ce service d’ordre, la charge fit du dégât du côté des islamistes et laissa trois racailles bien abîmées.

La police, avec des effectifs très faibles, arriva plusieurs minutes après, et s’interposa entre les deux camps. Les islamistes, dont le chef du commando avait la parfaite tenue du salafiste, et les racailles qui les accompagnaient, encapuchonnées, restèrent encore de longues minutes, avant de décider de rebrousser chemin.

Pendant ce temps, à l’intérieur, après une interruption de plusieurs minutes, due à l’agitation, les travaux des assises continuèrent, et se conclurent. Mais le plus important eut lieu ensuite. Un repas commun avait été prévu, et, chose extraordinaire, quand on avait assisté à l’intensité et parfois à la violence de certains échanges, les discussions autour de la table furent beaucoup plus chaleureuses, voire parfois amicales.

Chose encore plus étonnante, nombre de nationalistes bretons, qui n’avaient pas fait dans la dentelle contre la France et Christine Tasin, dans leurs interventions, tinrent à venir la saluer pour son courage… Certains – dont son plus violent contradicteur – tiendront même à lui  faire la bise quand elle quittera les lieux avec la promesse de revenir continuer les échanges devant un plat breton. Qui l’eût cru possible 4 heures auparavant ?

Finalement, les islamistes auront été les meilleurs fédérateurs du ciment que souhaitaient, dans leurs interventions, Philippe Milliau et Pierre Cassen. Tous les participants ont vu ce à quoi ils rêvaient : agir en France comme ils agissent partout dans le monde, quand le rapport de forces leur est favorable, en ne laissant aux populations conquises que deux choix : la dhimmitude ou la conversion.

Sur ce que nous avons vu hier, en Bretagne, ils trouveront face à eux des Nationalistes bretons, des Identitaires, des Républicains, et tous les patriotes qui aiment trop leur pays et ses valeurs pour laisser des fascistes le détruire.

Dans les prochaines heures, nous mettrons à disposition les images de l’affrontement, ainsi que quelques photos des agresseurs.

Paul Le Poulpe