Meirieu, Royal : où Duflot passe, les candidats trépassent !

Pour la nouvelle ministre de l’Egalité et du Logement, la vie est belle ! Grâce aux accords concoctés entre son ancien compagnon, Jean-Vincent Placé, et elle-même, au nom d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) et le Parti socialiste de Martine Aubry, la voilà, bien que pesant 2 % sur l’échiquier politique, élue députée de Paris, alors que celui que ses adversaires appellent le khmer vert se retrouve président de groupe au Sénat.

De quoi alimenter les mauvaises rumeurs qui circulent sur elle. André Bercoff, sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier, « On n’est pas couchés », avaient surnommé le couple Duflot-Placé « les Thénardier des Verts ». Quand à Alain Lipietz, bien qu’il ait par la suite adouci ses propos, il n’hésitait pas à prophétiser que pour devenir ministre, la cheftaine des Verts vendrait père et mère.

Pourtant, si tout va bien pour Duflot et sa carrière (grâce à la bienveillance des socialistes), on ne peut en dire autant des candidats qu’elle a été soutenir, lors de ces législatives. A Lyon, appelée au secours par le fossoyeur de l’école publique, Philippe Meirieu, elle arrive coude au corps, en compagnie de Benoit Hamon. Résultat : les socialistes locaux, encouragés par le maire Gérard Collomb, leur réservent un comité d’accueil musclé, et le pape de la pédagogie, tel un vulgaire Mélenchon, dégage dès le premier tour, malgré le soutien officiel du PS et des Verts.

A peine 48 heures après ce premier fiasco, dans une situation semblable, la voilà qui ressaute dans un train, comme un président normal, mais en première classe quand même, avec Martine Aubry, pour sauver le soldat Royal, à La Rochelle. On retiendra surtout de ce voyage que c’est Duflot en personne, grand twitteuse, qui informera une Ségolène Royal décomposée du contenu du plus célèbre twitt de France, celui de Valérie Trierweiler soutenant Olivier Falorni. Pour le reste, le soutien de Duflot aura les mêmes résultats à La Rochelle qu’à Lyon, et, comme Meirieu, Royal sera largement battue.

Les électeurs sont décidément des gens bien injustes. La France a la chance d’avoir une ministre d’exception, qui a appelé sa fille, conçue avec le nommé Xavier Cantat,  Térébentine, ce que la loi lui autorise, même si on plaint sincèrement la gamine.

Elle a donc actuellement comme compagnon Xavier Cantat, père de Térébentine, successeur dans sa vie amoureuse de Placé et comme lui militant Vert, qui affirme que « la France est un accident de l’histoire, et qu’il s’en fout ».

Cette femme, de peur de blesser les musulmans qui votent à 93 % pour Hollande, n’ose pas avouer que son plat préféré est le confit de porc.

Surtout, elle amène une vision nouvelle de la politique, en venant au Conseil des ministre en jean, et en réclamant la légalisation du cannabis, sujet qui préoccupe en premier chef des millions de Français, en oubliant juste de préciser toute la nocivité, notamment pour les jeunes, de cette drogue.

Et, chose incroyable, dès que cette femme soutient un candidat, celui-ci mord la poussière. Salauds d’électeurs !

Paul Le Poulpe