Dans un article à grand succès, récemment publié sur le site Boulevard Voltaire, Christine Tasin avait ému quelques bonnes âmes. Dans un texte évoquant l’interdiction du Coran en France, qu’elle appelle de ses vœux, elle imaginait les inévitables réactions des plus extrémistes des musulmans, et, dans ce cas, les réponses que devrait apporter l’Eat. “Bien sûr, il y aura contestations, émeutes et même menaces terroristes. Le pouvoir y mettra fin grâce à sa détermination sans faille, et, s’il faut sacrifier quelques extrémistes pour redonner à 65 millions d’habitants paix et protection, il faudra faire savoir que l’armée, dépêchée à chaque menace, n’hésitera pas à tirer dans le tas. C’est terrible, mais il n’y aura pas d’autre solution pour calmer le jeu et imposer notre loi.”
Dans un autre registre, dans son article, très lu, paru hier sur Riposte Laïque, intitulé “Trocadéro : barbarie des racailles et trahison de Manuel Valls”, Maxime Lépante aborde également la question en ces termes : “Les armes de nos policiers et gendarmes ne sont pas des ornements, des bijoux de ceinture, mais des instruments de protection de la population ! Quand les racailles racistes et fascistes qui infestent nos banlieues commenceront à se faire abattre par les policiers et les gendarmes chargés de protéger le peuple français, elles s’écraseront et se soumettrons, comme tous les lâches”.
Peut-on aller, dans une démocratie, jusqu’à “tirer dans le tas”, comme l’écrit Christine, ou ne pas hésiter à “tuer des émeutiers”, comme le souligne Maxime Lépante, pour protéger le peuple français ? La question est forcément sur toutes les lèvres, et depuis plus de vingt-cinq ans, sans que personne n’ose la formuler aussi clairement, par peur des représailles juridiques et de la dictature du politiquement correct.
Comment peut-on éviter cette interrogation, devant la multiplication des agressions de racailles provoquant systématiquement les forces de l’ordre, allant jusqu’à leur tirer dessus, comme à Villiers-le-Bel, Mulhouse ou Amiens, leur interdisant l’accès à certains territoires perdus de la République, attaquant des commissariats ou gendarmeries… Forcément, et encore davantage depuis les événements des Champs-Elysées, le bon peuple s’interroge : « Pourquoi les policiers ne tirent-ils pas dans le tas ? ».
La réponse est simple : parce que, depuis 1986, et la mort accidentelle de Malek Oussekine, lors des manifestations étudiantes, tout ministre de l’Intérieur n’a qu’une hantise : un mort. Et donc, pour protéger sa carrière, il demande aux forces de l’ordre de ne tirer qu’en ultime recours, ce qui n’empêche pas, dans ce cas, les policiers d’être harcelés par des magistrats au profil « Mur des Cons », mis en examen comme des malfrats, et d’être le plus souvent abandonnés par leur hiérarchie et leur ministre.
Dans ce contexte, les événements des Champs-Elysées (que certains socialistes comme Cambadelis, Le Guen ou Galut, dignes émules de Goebbels et de son fameux “Plus c’est gros, mieux cela passe”, attribuent sans vergogne à l’extrême droite) ne sont que la continuité des émeutes de 2005, des agressions racistes anti-blancs des manifestations étudiantes de 2006, et des attaques contre les manifestants du CPE de la même année. Ils ne sont que la poursuite d’une multitude d’attaques en meute, souvent à dix, vingt ou davantage contre un deux ou trois, que subissent nos compatriotes, et les policiers, dans nombre de scènes de la vie quotidienne. Ils illustrent, mieux que de longs discours, l’ensauvagement de la France, décrit dans le livre « France Orange Mécanique », de Laurent Obertone. Que dire de cette scène ahurissante, où, suite à un viol, des policiers sont agressés et menacés dans une cité sensible, à Pierrefitte, et doivent battre en retraite.
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http://www.youtube.com/watch?v=xXuNr0yvYTk
Faut-il rappeler qu’en 2005, pendant trois semaines, de véritables scènes de guérilla urbaine, des actes de guerre contre la France, avec écoles et autres symboles de la République incendiés et vandalisés, et accessoirement deux de nos compatriotes lynchés à mort, se terminèrent par zéro mort, et zéro blessé, chez les émeutiers, fait unique au monde !
Que faudrait-il pour que cette mauvaise spirale cesse, et s’inverse ? C’est très simple, qu’un nouveau ministre de l’Intérieur donne des ordres clairs à ses hommes, soutenu par un gouvernement qui prône la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, policiers ou gendarmes. Il se montre très ferme, leur interdisant tout recul de la République devant la racaille. On peut l’imaginer galvaniser ainsi ses hommes : « Si 100 voyous attaquent votre commissariat, ou votre gendarmerie, je vous interdis de perdre, même s’il faut en laisser 10 par terre. Je vous couvre, et le Chef de l’Etat sera à mes côtés ». Bref, un vrai ministre de l’Intérieur, défenseur de l’ordre républicain, et pas les minables Chevènement, Vaillant, Sarkozy, Alliot-Marie, Hortefeux, Guéant, Valls, que nous avons subis ces dernières années, et qui ont laissé leur police désarmée et impuissante face à la barbarie.
Il y aurait, dans cette hypothèse, forcément une épreuve de vérité, avec les racailles, et avec ceux qui, depuis trente ans, font l’opinion. Supposons, dans un scenario semblable à celui de lundi soir, au Trocadéro, que la police tire, pensant nécessaire de le faire, notamment lors de l’attaque d’un bus de touristes. Imaginons qu’elle tue une dizaine d’émeutiers, ce qui ne ferait pas pleurer grand monde dans les chaumières. Quel message ferait-on alors passer ? Quand on s’attaque aux forces de l’ordre, quand on casse, vandalise, agresse, incendie, comme cela se passe depuis trente ans, à chaque émeute urbaine, celles-ci, dorénavant, répliqueront. Donc, on risque sa vie, et on peut mourir. Gageons que les petites frappes, courageuses par la lâcheté de nos politiques, y regarderaient à deux fois avant de provoquer les forces de l’ordre. Ils sauraient qu’on ne joue plus, et que cela peut finir autrement, pour eux, que par un simple rappel à la loi par un magistrat compassionnel.
Que se passerait-il passé d’autre ? Tous les pans de la bobocratie pleurnicheraient, et hurleraient au fascisme et à l’état policier. Outre le fait qu’ils auraient toute l’opinion publique contre eux, il ne serait pas difficile, pour un gouvernement déterminé, de les calmer rapidement.
– Les journaleux ? On coupera les subventions à des canards qui n’ont plus de lecteurs, mais des aides de l’état pour éviter la faillite. Et on rééquilibrera les sensibilités politiques dans le service public de l’information, en faisant le ménage nécessaire. Plus de commissaires politiques, mais des vrais journalistes.
– Les sociologues gauchos gémiront ? On étudiera la réalité de leur travail, depuis vingt ans, et on obligera, sous peine de suspension de traitement, les plus acharnés défenseurs du multiculturalisme à poursuivre leurs travaux dans les zones islamisées et racaillisées, pour qu’ils sachent vraiment de quoi ils parlent. Bien évident, il faudra virer les parasites incompétents endoctrinés qui gangrènent cette profession et passent leur vie à cracher sur la France, tout en vivant fort bien sur la bête.
– Les syndicats enseignants et autres pédagogistes, sous l’influence des trotskistes, monteront des grèves et essaieront de faire descendre la jeunesse dans la rue ? On coupera les subventions, et on mettra tous les permanents au boulot, pour qu’ils mettent en pratique leurs brillantes théories. S’ils en sont incapables, ils seront virés. Puis on réintroduira l’autorité, la méritocratie, et donc les sanctions, dont la gifle à l’école, histoire de faire comprendre aux enfants-rois que les règles vont changer, et qu’on ne pourra plus traiter impunément le prof d’enculé.
– Les magistrats voudront poursuivre les policiers en justice ? On examinera leurs verdicts rendus depuis vingt ans, et on virera de la magistrature, sans indemnité, ceux qui se sont rendus coupables de jugements particulièrement scandaleux, au nom de leur idéologie victimaire. Puis on leur demandera des comptes, par des juries populaires, pour non-assistance à peuple français en danger, et on s’appuiera sur les vrais juges, neutres, pas sur des agitateurs haineux et partisans déguisés en magistrats.
– Les antiracistes glapiront que ce sont les heures les plus sombres de notre histoire ? On leur retirera le droit d’ester en justice, en abrogeant les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira, on leur coupera leurs subventions, et on leur demandera de vivre grâce à l’argent de leurs adhérents. Et naturellement, eux aussi devront fournir quelques explications, quant à leur attitude passée…
– Bruxelles voudra mettre la France au ban de l’Europe, voire nous coller de nouvelles amendes ? On ne lui en laissera même pas les moyens, on s’en ira avant, et là encore, on coupera le robinet. Et nombre d’autres pays européens feront de même, ravis de retrouver leur souveraineté, de pouvoir agir sur leur monnaie, et d’être maitres des flux migratoires sur leur propre sol.
Une fois toute la bobocratie calmée, on passera aux choses sérieuses.
On affectera la majorité des sommes économisées à un renforcement des forces de l’ordre, police et gendarmerie, pour mieux préserver notre démocratie, et la paix civile dans notre pays. Pour cela, entre autres :
– Comme à la Libération, où le gouvernement a demandé aux Résistants de rendre les armes, on donnera une semaine aux racailles pour rendre leurs kalachnikov. Passé ce délai, on enverra l’armée, qui, cité par cité, passera au peigne fin toutes les planques. Toute personne surprise avec une arme illégalement acquise sera immédiatement arrêtée. Tout début d’émeute sera immédiatement réprimé sans la moindre concession.
– On virera de France tous les délinquants étrangers, et on exilera tous ceux qui, bien que Français, crachent sur notre pays, à l’image des rappeurs…
– On virera aussi tous les imams, toutes les voilées et tous les militants islamiques qui, depuis trente ans, militent activement pour transformer notre pays en terre d’islam, et préfèrent la charia aux lois de la République. Puis on interdira le voile, le halal, et on fermera les mosquées. Plus d’islam en France, et les islamo-racailles envoyés dans un des 57 pays de l’OCI.
Bref, on aura envoyé des messages forts aux ennemis de la France, et la peur aura à ce moment là changé de camp.
Bien évidemment, on reviendrait, dans ce cas, très rapidement à un fonctionnement démocratique normal, où les institutions sont respectées, le travail récompensé, et l’ordre républicain appliqué sans faiblesse. Il n’y aurait plus un seul territoire perdu de la République, et par ailleurs on reverrait l’architecture des grands ensembles. Bref, une nouvelle France renaîtrait.
Pour arriver à cela, existe-il une autre alternative à celle de l’écrasement des islamo-racailles, que Marx appelait, de son temps, le lumpen-prolétariat, par la République et ses forces policières ? Est-il possible de ne pas en arriver à ces solutions où, pour préserver la démocratie et défendre la sécurité du peuple français, les forces de l’ordre doivent tirer sur des émeutiers ? Oui, un autre scenario est possible, celui du Camp des Saints, de Jean Raspail, où on voit la décomposition de l’Etat, des forces de l’ordre et de l’armée, atteindre un tel niveau qu’ils refusent de continuer à assurer l’ordre, et que les désertions se multiplient. Résultat, le pays est livré à la loi des bandes imposant racket et terreur à une population abandonnée.
Si ce scenario, qui n’a rien d’un délire, se déroulait en France, les nouveaux patrons du pays seraient les barbares arriérés qu’on a vus, dimanche et lundi, sur les Champs-Elysées, les mêmes parasites qui pourrissent la vie de notre pays depuis trente ans, grâce à la complicité active de politiciens qui, délibérément, les ont mis dans les pattes du peuple français. Le seul rempart face à cette lie de l’humanité, ce sont, aujourd’hui, nos forces de l’ordre, si décriées par tous les bobos.
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Certains diront qu’entre ces deux scenarios extrémistes, il y a un juste milieu, sans par ailleurs être capable de nous expliquer lequel. En tout cas, si on demandait leur avis aux Français, je sais sans la moindre hésitation quel serait leur choix…
Paul Le Poulpe