http://lelab.europe1.fr/Le-defenseur-de-l-equipe-de-France-Bacary-Sagna-relativise-le-score-du-FN-aux-europeennes-et-donne-ses-solutions-pour-le-faire-diminuer-14825
L’arrière droit remplaçant de l’équipe de France Bakary Sagna, joueur d’Arsenal (Grande-Bretagne) se sent obligé d’y aller de sa petite diatribe contre le Front national, dans lequel il voit un parti raciste.
Selon lui, il suffit donc que l’équipe de France gagne la Coupe du monde au Brésil, dans quelques semaines, pour que les Français, massivement, comprennent que l’immigration est une chance pour la France.
Faut-il rappeler à ce brillant analyste que les Français ne votent pas pour un candidat politique en fonction du résultat d’un match de football. Quel rare mépris pour les électeurs que de penser cela. Si cela était vrai, quatre ans après la victoire des Bleus, en 1998, Jean-Marie Le Pen aurait-il été au deuxième tour, en 2002 ?
Faut-il rappeler, d’autre part, que ce joueur n’était pas aligné lors du dernier match contre la Norvège, où on a vu pour la première fois depuis longtemps onze Bleus chanter La Marseillaise. Lui, on ne l’a jamais vu la chanter.
Faut-il rappeler d’autre part que ce défenseur faisait partie de l’équipée du bus français qui, il y a quatre ans, en Afrique du Sud, avait brillamment défendu son équipe nationale en refusant d’aller s’entraîner, par solidarité avec Anelka, viré pour avoir dit au sélectionneur, Nicolas Anelka : “Va te faire enculer fils de pute”. Et il n’avait pas bougé une oreille pour éviter cette réaction puérile et ridicule, impulsée par l’inévitable Ribery, qui avait fait rire le monde entier à nos dépens.
A défaut de faire de la politique à la Noah, on demande surtout à Bakary Sagna de se mettre au service de l’équipe de France, et de chanter La Marseillaise, des fois qu’il joue…
Mais à notre avis, sur ce qu’on a vu, Mathieu Debuchy lui est nettement supérieur, et devrait reléguer son rival d’Arsenal sur le banc de touche.
Sûrement une nouvelle preuve que les Français sont racistes, selon la grille de lecture de Sagna.
Paul Le Poulpe