Le théâtre est terminé. Nos terribles frondeurs se sont abstenus, et ont donc permis à Valls de se voir votée la confiance, par 269 voix contre 244. Si les 31 avaient voté contre, le gouvernement sautait ! Ils ne l’ont pas fait, et Manu est toujours en place. Ce n’est une surprise pour personne. La place est bonne, la soupe est abondante, pourquoi remettre cela en cause ? Les grandes envolées, c’est pour faire semblant d’exister.
Le PS a toujours eu besoin d’une aile gauche pour faire avaler à ses militants le social-libéralisme. Cet idiot utile de Mélenchon a servi pendant trente ans à faire accepter Rocard, Delors, Fabius, Strauss-Kahn ou Hollande.
Les 31 prétendus frondeurs font avaler Valls, Macron, Sapin. le Front de gauche peut faire son cinéma de voter contre, il savait que cela n’engageait à rien.
Avant, l’aile gauche était incarnée par les trotskistes. Puis, en 2007, c’est même Fabius, le plus droitier des socialistes, qui s’y est mis. A présent, on a droit à Benoit Hamon, qui, comme Valls, a fait ses premières armes chez Rocard, c’est dire !
Donc, nos tigres de papier, nos frondeurs d’opérette, sont rentrées dans le rang, en faisant semblant de grogner. Et la direction du PS fait semblant d’être en colère contre eux. Pendant ce temps là, nos impôts augmentent, 1000 personnes perdent leur emploi chaque jour, mille nouveaux immigrés rentrent en France quotidiennement, l’insécurité explose, nos compatriotes se font de plus en plus souvent planter, parfois mortellement, les djihadistes de Syrie sont des bombes à retardement…
Mais de tout cela, les prétendus frondeurs, les faux socialistes, les imposteurs écolos, les crapules staliniennes s’en foutent. La place est bonne, pourvu que cela dure le plus longtemps possible, et que les Français continuent de mourir à petit feu… ou parfois plus brutalement, quand leur destin croise celui d’un déséquilibré ayant agi seul…
Paul Le Poulpe