Eric Zemmour, seul contre tous, pulvérise les petits soldats de la collabosphère

L’inimitable Bruno Roger-Petit, commissaire politique de la collabosphère déguisé en journaliste, éructe. Seul contre tous, Eric Zemmour a balayé tout le monde, ce samedi, à l’émission “On n’est pas couché”. Invité pour la présentation de son livre sur le suicide français, il a éclaboussé de son talent tous ceux qui étaient là, souvent de manière ouvertement hostile et agressive, pour lui faire la peau, médiatiquement.

Ne parlons pas de Ruquier, qui ne pouvait pas dissimuler un rictus haineux, notamment lors de l’évocation de Vichy, mais qui eut le mérite de laisser son invité s’exprimer, malgré les nombreuses interruptions dont il était l’objet.

Ne parlons pas de Denisot, caricature de la suffisance médiocre de Canal Plus, qu’Eric Zemmour bâcha en parlant de la platitude de ses propos.

Ne parlons de cette actrice canadienne qui faillit s’évanouir en découvrant qu’en France, il existait encore des gens hostiles au mariage homosexuel, alors que tous ses copains acteurs et actrices y sont favorables…

Parlons des deux contradicteurs habituels de Ruquier, Léa Salamé et l’ineffable roquet végétarien Aymeric Caron. C’est à eux que Bruno Roger Tout-Petit en veut particulièrement, car, selon lui, ils ont servi la soupe, par leur médiocrité, à Eric Zemmour. C’est sûr que si on l’avait laissé lui, le terrible débatteur (que personne ne connaît), il aurait fait de la chair à saucisse du “méchant raciste nostalgique de Vichy” Eric Zemmour !

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1247169-zemmour-dans-onpc-sur-france-2-salame-l-idiote-utile-et-ideale-caron-une-marionnette.html

On sent une once de jalousie du médiocre qui doit se contenter de sa chronique hebdomadaire (que personne ne lit, mis à part quelques bobos dégénérés du Tout-Paris), alors que ses deux confrères (rivaux ?) ont droit tous les samedis soir à plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs, et parfois, comme quand il y a Zemmour, à plusieurs millions.

Alors, outre ses deux confrères, il accuse tout le monde, France 2, Ruquier, le service public, le gouvernement, tous coupables ! Ils ont osé laisser la parole au diable, et ce dernier s’en est servi remarquablement. Horreur ! Ce n’est pas dans Le Nouvel Observateur (qui a osé commettre une page une où le journaliste était amalgamé à Dieudonné et à Soral) qu’on se permettrait cela !

zemmourwanted-1Il n’ose pas attaquer Cohn Bendit, dans sa diatribe. Et pourtant, comme d’habitude quand il est pris de court, Dany a encore pété un câble, quand son contradicteur, lui a dit que, sans la moindre hésitation, il préférait Poutine à Cohn Bendit. L’insulte a fusé, livide, le retraité de la politique a insulté son opposant, le qualifiant de “crétin fini”, ce qui est d’un haut niveau.

J’avoue ne pas avoir regardé intégralement tous les extraits de l’émission, mais avoir été marqué par la tension qu’on sentait, quand Léa Salamé a interpellé vivement l’auteur du livre, sur ce qu’elle a ressenti comme une réhabilitation du régime de Vichy, tout simplement, n’en déplaise à l’aboyeur Bruno Roger Petit, parce qu’il a dit une vérité. Il a affirmé, sans dire que c’était bien, sans approuver pour autant que les lois d’exception et les dispositions spéciales contre les juifs, c’était bien, que le régime de Vichy avait monnayé avec les autorités allemandes la sauvegarde des juifs français, avec en contre-partie la chasse aux juifs étrangers.

C’était sortir de la vision binaire des bons et des méchants, et donc impossible à entendre, de la part de Léa Salamé, mais aussi de Ruquier et des autres invités, qui ne pouvaient, tétanisés par leur vision de bisounours, que voir dans les propos de l’essayiste, non pas une vérité (confirmée par nombre d’historiens indépendants), mais la réhabilitation d’un régime abominable. Cela rappelle l’attitude des staliniens, quand un inconscient osait dire que les milliers d’officiers polonais avaient été exécutés par la police de Staline, et non par les nazis, dans la forêt de Katyn. Immédiatement, le malheureux était accusé de vouloir exonérer le régime nazi d’un de ses pires crimes, et bien sûr traité de disciple d’Hitler.

Je ne commenterai pas davantage la prestation de Caron, médiocre roquet essayant de faire la leçon à un Eric Zemmour à qui il n’arrive pas à la cheville. On regrette presque que le débat n’ait pu être approfondi, faute d’école, sur le symbole de la déconstruction de ces quarante dernières années, Daniel Cohn Bendit, car je suis convaincu que, dans la forme qui était la sienne, le journaliste du Figaro aurait fait du petit bois du pédophile devenu député européen.

Il y eut un passage intéressant, quand Léa Salamé, reprenant la nouvelle thèse de la collabosphère, selon laquelle les nouveaux réac sont partout dominants, accusa l’invité d’être dominateur dans les médias, sans se rendre compte que la réalité, c’était quand même qu’Eric Zemmour était seul contre la meute, alors que les Français, très majoritairement, se reconnaissent dans son discours, et rejettent massivement celui de ses opposants.

Si nous étions sur des chaînes publiques où existe un vrai débat contradictoire équilibré, nous aurions pu entendre Guillaume Faye, qui, tout en partageant l’ensemble du diagnostic de l’auteur de “Un suicide français”, s’oppose à lui sur une vision colbertiste et centralisé de l’Etat français.

http://www.gfaye.com/zemmour-a-raison-la-france-se-suicide-sauf-que-cest-peut-etre-un-meurtre/

Nous aurions pu avoir, sur ce sujet, un avant-goût du débat qui opposera, ce mercredi, dans un café parisien, Richard Roudier, plus proche des thèses de Guillaume Faye, à Christine Tasin, plus proche de celles d’Eric Zemmour.

Mais en attendant, chapeau bas au journaliste du Figaro pour sa prestation, la qualité de ses répliques, toujours fermes, jamais grossières (contrairement à Cohn Bendit), qui faisaient mouche à chaque fois. Nous avons assisté, tout au long de la soirée, à la victoire du talent et de la liberté d’esprit, face à la médiocrité du politiquement correct.

Paul Le Poulpe