Affaire Buttey : on ne peut militer au FN et se convertir à l’islam

Pour le Front national, il serait vraiment temps de clarifier les choses avec l’islam. Car très franchement, entre le discours clair d’Aymeric Chauprade et les ambiguïtés de la majorité des dirigeants du FN, le grand écart ne peut pas durer.

Entre Rochedy qui ne voit pas de problème avec les musulmans, et les compare aux bouddhistes, Philippot qui distingue les modérés des méchants, Bertrand Dutheil de la Rochère, responsable du secteur laïcité, qui condamne ceux qui confondent islam et islamisme, le nouveau chef du FNJ Dussausaye qui ne voit pas de problème avec l’immigration et se félicite qu’il y ait plein de musulmans patriotes qui rejoignent son parti, sans oublier le nombre de Soraliens de type Richonnet qui sévissent dans ce parti, il ne manquait plus que l’élu qui se convertit à l’islam. C’est désormais chose faite, avec Maxime Buttey !

Il est sans doute utile de rappeler que la notion de musulman ne peut que se concilier avec celle du Grand Califat, car si on ne défend pas ce concept, on n’est pas musulman, tout simplement. Et que cette notion est incompatible avec la notion de frontière. Donc, on ne peut être musulman et patriote, et encore moins se dire adepte d’Allah et militer au Front national, sinon, on trompe les Français en se livrant à un numéro de takkya.

On ne comprend même pas qu’il faille, comme l’explique Philippot, une commission des conflits pour régler un problème pareil. Si Maxime Buttey se déclarait nazi, attendrait-on plusieurs semaines pour l’exclure ? Quand on voit que certains cadres du FN osent reprocher à Fabien Engelmann sa proximité avec Résistance républicaine, et affirment que ce serait un problème, on ne peut que s’inquiéter de l’absence de vigilance de ce parti, face à l’entrisme musulman qui ne peut que le guetter.

Il suffirait pourtant que Marine Le Pen, qui a osé par le passé affirmer clairement que le voile n’avait pas sa place dans l’espace public, tienne des propos à la hauteur du rejet de la majorité de nos compatriotes devant l’offensive de l’islam, en disant clairement que ce concept politico-religieux n’avait pas sa place en France, et que bien sûr on ne pouvait pas se dire musulman, encore moins se convertir à l’islam, et militer au Front national.

Cela règlerait plein de choses, et rassurerait les patriotes.

Paul Le Poulpe