Je suis un monstre : je ne veux pas des migrants africains chez moi

lampedusaContrairement à mes habitudes, étant invité chez des amis, j’ai droit ce mardi à RMC et à RTL. Depuis ce matin, nous n’avons qu’un sujet à l’antenne : les pauvres migrants africains. Et un seul son de cloche : tout est de la faute de l’homme occidental, il faut donc empêcher les malheureux de se noyer, et les accueillir. Bien évidemment, nous avons droit au développement de ces pays, que nous avons le devoir d’aider à sortir de la misère… Successivement, nous avons eu en mission Borloo, qui paraît aller mieux, Gattegno, toujours aussi tête à claques, l’ineffable Bourdin, et les grandes Consigny et Soubié. Chose peu surprenante, dès qu’on donne la parole aux auditeurs, le son de cloche est tout autre, beaucoup moins compassionnel et beaucoup plus pragmatique.

Sans doute aucun de ces donneurs de leçons n’a lu « Le Camp des Saints » de Jean Raspail. Probablement que les bobos compassionnels, bien planqués dans leurs appartements de riches et leurs digicodes, n’auront pas à assumer les conséquences de leur discours. Je l’avoue, je suis sans doute un monstre, mais je n’ai aucune envie que ces gens là mettent les pieds chez moi, dans mon pays, et pas davantage en Europe. Je suis plutôt dans l’état d’esprit des ouvriers français du début du 20e siècle, qui, pour défendre leur travail, leur seule richesse, cassaient la gueule aux ouvriers italiens que le patronat utilisait contre eux. Ils ne se posaient pas de questions inutiles, ils allaient à l’essentiel : il y avait danger, ils repoussaient le danger. Le sort de mon pays, de mes enfants, de ma civilisation m’importe davantage que celui de ces Africains, victimes par ailleurs de passeurs mafieux, à qui la France n’a rien à offrir, sauf des aides sociales. Je ne veux pas que, par leur présence massive, ils aggravent le sort de mes compatriotes. Je n’ai pas envie que leur présence accentue tous les travers qu’une immigration massive, en période de chômage de masse, sans assimilation, pose à notre pays. Je sais pertinemment que la très grande majorité de ces gens ne travailleront jamais, et n’amèneront rien de positif à la France.

J’en ai marre que mes cotisations sociales servent à financer la venue de centaines de milliers de personnes qui par ailleurs n’ont jamais cotisé. J’en ai assez de la surdélinquance étrangère, il suffit d’aller au tribunal un après-midi pour le vérifier. Je ne supporte plus de savoir que sur tous ces nouveaux venus (rien que des hommes) se trouvent forcément des soldats d’Allah, et de futurs Merah. Je ne supporte plus de me dire que mon quotidien sera davantage menacé, ainsi que celui de mes enfants et petits-enfants, et des personnes les plus vulnérables.

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Je trouve d’autant plus insupportable les leçons de morale qui nous sont données que tous les journaleux qui nous font le grand numéro de repentance obligatoire, nous font croire que nous serions responsables, nous Français, du drame libyen, et donc devrions en assumer les conséquences. Ces gens là sont d’un culot ahurissant, oubliant de préciser qu’ils étaient tous favorables à l’intervention Sarkozy-BHL en Libye, n’est-ce pas Fourest, et que tous poussaient à éradiquer le régime à Bachar, avec le résultat qu’on constate.

Je l’avoue, je suis plus sensible à la mort de la petite Chloé, à celle des victimes de Merah, au sort de nos compatriotes tués pour un mauvais regard, agressés sauvagement en meutes gratuitement, victimes de l’enfer quotidien du vivre ensemble, violées parce que proie infidèle facile, que du sort de milliers de clandestins, que je ressens comme des envahisseurs avec qui je ne me sens aucune communauté de destins. Je n’ai aucune envie de vivre ensemble avec eux, et je ne veux pas subir leurs coutumes.

Dans le même esprit, je pense à l’avenir de mes enfants, de mes petits-enfants, de mes amis, de mon pays et je n’ai aucun état d’âme à dire qu’il faut repousser les migrants qui déferlent sur nos côtes. Je n’ai pas envie que ma civilisation disparaisse, que mon mode de vie se transforme, qu’il y ait sous mes yeux un changement de peuple, que j’ai l’impression de changer de continent quand je sors de chez moi. Je ne veux pas davantage me retrouver minoritaire dans mon quartier, de ne plus entendre parler français dans ma rue. Je ne supporte pas l’idée que mes compatriotes qui ont choisi de quitter les grandes agglomérations urbaines subissent, à cause des migrants africains, ce qu’ils ont fui quelques années plus tôt…

Je l’avoue donc, j’attends d’un gouvernement au service des Français qu’il empêche, par tous les moyens, les clandestins de mettre le pied sur notre territoire. Si, par la même occasion, nous arrivons à éviter des drames, tant mieux, sinon, tant pis, nous n’avons aucune responsabilité dans ces noyades, les seuls coupables sont ceux qui leur laissent de l’espoir. Nous n’allons pas, sous ce prétexte, aller les chercher sur les côtes libyennes, comme le suggèrent les islamo-collabos d’Amnesty, tout de même !

Dans “Le Camp des Saints”, de Jean Raspail, la flottille arrive sur les côtes de l’Afrique du Sud, et tente de convaincre le gouvernement de les accueillir. La réponse des dirigeants est sans ambiguïté : “Si vous approchez, on vous coule”. Je dois être un monstre, mais c’est la réponse que j’attends d’un dirigeant politique digne de ce nom : qu’il protège notre peuple avant de nous faire des leçons d’universalisme à deux balles.

Puisque toute la bobocratie et les curés nous font des leçons d’humanisme, rappelons-leur que la meilleure façon d’éviter les naufrages serait de faire savoir aux candidats qu’ils n’ont aucune, je dis bien, aucune chance de mettre les pieds sur nos terres, et qu’ils devront donc faire demi-tour, dans toutes les circonstances.

J’avoue, pour finir, que le problème de la surnatalité africaine n’est pas mon problème, mais celui des Africains eux-mêmes, que je n’en suis pas responsable et que je n’ai pas à subir les conséquences de leur irresponsabilité.

J’aimerais enfin que l’Europe cesse de considérer ces populations avec un regard colonialiste, les considérant comme inférieurs à nous. Ils sont différents, qu’on les laisse résoudre leurs problèmes  et qu’on cesse de les humilier en leur imposant notre assistanat.

Pour toutes ces raisons, je trouve criminels les arguments qui nous sont opposés pour nous culpabiliser, et j’accuse ceux qui les profèrent de vouloir accélérer la fin de notre modèle civilisationnel, par haine d’eux-mêmes et repentance post-coloniale.

La France a suffisamment souffert, depuis trente ans, d’une politique migratoire folle. Non seulement il ne faut pas aggraver les choses, mais il est urgent de les inverser en renvoyant chez eux des nouveaux venus qui n’ont pas leur place en France, notamment quand ils veulent y imposer l’islam et des méthodes tribales qui ne font pas partie de notre civilisation.

Je n’ai aucune honte à proférer ces propos qui feraient s’évanouir d’indignation toutes les pleureuses que j’écoute gémir depuis ce matin, et je n’ai qu’un regret, à l’heure où je finis cet article : ne pas être sur le plateau des Grandes Gueules pour balancer ces quelques vérités au visage de l’insupportable avocate bobo Soubié et de toute la clique politico-médiatique.

Paul Le Poulpe