Grâce aux Bedos, Riposte Laïque ne pourra plus jamais être condamné

Il y a quelques temps, j’avais commis un article m’étonnant que le procureur Aurore Chauvelot ait pu demander (et obtenir) la relaxe de Nicolas Bedos, qui avait qualifié Marine Le Pen de « salope fascisante ». Pour justifier cela, celle qui avait requis 3 mois de prison avec sursis contre Pierre Cassen, et deux mois avec sursis contre Pascal Hilout, et de lourdes amendes à leur encontre, expliquait que la phrase du fils à Papa Bedos se situait dans le registre « de l’humour, de la caricature qui autorise l’outrance » !

Me revendiquant moi aussi humoriste, surtout suite à la publication de mon livre « Opération Pédalo » (voir extrait sous l’article), je m’étais donc interrogé, quant à mon droit de qualifier ma grande copine Anne Hidalgo de « salope gauchisante ». Mais le gentleman qui sommeille en moi se l’était finalement interdit.

http://ripostelaique.com/si-je-qualifiais-anne-hidalgo-de-salope-gauchisante-serais-je-condamne.html

Dans un autre registre, j’apprends avec délice une autre relaxe, celle du Père Bedos, qui se disait ruiné. Lors d’un spectacle, à Toul, celui qui ne fait plus rire personne depuis longtemps avait tenu ces propos : « Nadine Morano a été élue ici à Toul ? Vous l’avez échappé belle ! On m’avait promis qu’elle serait là… Quelle conne ! ».

Cette fois, le procureur ne s’appelait pas Aurore Chauvelot, mais Pierre Kahn, et lui estimait que « la limite avait été franchie lors de ce spectacle ». Bedos aurait pu se prendre 15.000 euros d’amende, autant qu’il n’aurait pu donner aux migrants. Mais écoutant leur cœur, nos vaillants magistrats du tribunal correctionnel de Nancy (ville où Fanny Truchelut avait été lourdement condamnée) ont estimé que l’honorable vieillard gâteux ruiné devait être relaxé, puisque c’était de l’humour ! Et, comme il se sent intouchable, il s’est permis, ce samedi, à l’émission de Ruquier, de qualifier à nouveau Nadine Moreno de « conne ». Et naturellement, les bobos ont tous éclaté de rire, à l’unisson !

Contrairement à tous nos lecteurs que ces verdicts scandaliseront, ils me réjouissent. En effet, dans un pays où l’égalité républicaine est garantie par la Constitution, je n’ai plus aucun doute quant à l’inévitable relaxe de nos amis, qui bientôt passeront devant les tribunaux. Récapitulons la liste.

• Relaxe pour notre dessinatrice Ri7, poursuivie par « Je suis Charlie » Anne Hidalgo pour un dessin la montrant en train de lécher une babouche musulmane. Rappelons la phrase du procureur Chauvelot : « le registre de l’humour et de la caricature autorisent l’outrance ».

• Relaxe pour Caroline Corbières, poursuivie par Pierre Bergé pour un article montrant que son nom avait été lié à des scandales pédophiles, sans avoir affirmé qu’il était lui-même pédophile. On voit en effet difficilement comment Caroline pourrait être condamnée sans avoir qualifié le propriétaire du Monde de « pédophile », quand Guy Bedos peut qualifier Morano de “conne“, et quand son rejeton Nicolas peut traiter Marine Le Pen de « salope fascisante », en toute impunité.

http://ripostelaique.com/berge-lang-mitterrand-causerie-entre-homos-islamo-collabos.html

• Relaxe pour Salem Ben Ammar, qui lui s’est contenté de dire que la lecture du Coran rendait les musulmans dangereux.

http://ripostelaique.com/et-si-lislam-etait-le-culte-de-la-perversion-sexuelle-et-morale.html

• Relaxe pour Alain-Jean Mairet, notre directeur de publication suisse, qui a accepté de publier le texte de Salem, et sera convoqué par la justice française en 2016 pour cela.
• Relaxe pour le dessinateur anonyme, coupable d’avoir dessiné Cazeneuve en train de lécher des babouches, lui aussi, ce qui ne l’empêchait pas de se faire qualifier de « tocard » par un mahométan méprisant. Que R2D2 relise la phrase de notre grande amie Aurore Chauvelot…

– Relaxe pour Géronimo, qui, dans un article, qualifiait son chef de la police parisienne de “despote galonné, petit roquet, foutriquet, gugusse, néfaste et pervers narcissique sur petite pattes”. C’est quand même moins grave que « conne » et « salope fascisante », non ?
http://ripostelaique.com/nos-policiers-se-suicident-et-nos-galonnes-sen-foutent.html

• Relaxe pour Cyrano, que l’ineffable Cazeneuve poursuit devant les tribunaux, pour cette phrase : « L’islamo-collabo Cazeneuve, qui nous sert de ministre de l’Intérieur ». « Islamo-collabo », d’abord c’est vrai, et ensuite, c’est moins grave, là encore, que « conne » et « salope fascisante ».

http://ripostelaique.com/les-francais-vont-ils-se-laisser-decapiter-a-cause-de-hollande-valls-cazeneuve.html

• Et relaxe enfin pour Danielle Moulins, poursuivie par un des derniers maires communistes d’Europe de l’Ouest, un nommé Martial Passi, et un obscur préfet de Belfort, qui n’ont pas apprécié d’avoir été sélectionnés dans la rubrique « Le lèche-babouche de la semaine ». Là encore, se faire qualifier de lèche-babouches (surtout quand c’est prouvé) est nettement moins grave que « conne » et « salope fascisante ».

http://ripostelaique.com/martial-passi-maire-pcf-de-givors-veut-envoyer-danielle-moulins-au-goulag.html

http://ripostelaique.com/apres-boucault-contre-josiane-filio-le-prefet-de-belfort-depose-plainte-contre-danielle-moulins.html

Comme je suis convaincu que nous sommes dans un pays où l’égalité des citoyens devant la justice existe encore (si, si), je me sens donc autorisé à utiliser, comme humoriste, les mêmes méthodes que la famille Bedos contre la présidente du FN et une responsable UMP.

• Je me permets donc d’écrire que Guy Bedos est une vieille pourriture aigrie qui déteste la France par haine de lui-même. Humour, Guy…

– Je considère également que son spermatozoïde Nicolas est un petit branleur sans talent qui doit tout au nom de son père, et qu’il est une caricature du bobo parisien friqué superficiel. Humour, Nicolas…

Là, je ne risque pas grand chose, j’imagine difficilement Fissapapa et Vieugateux me poursuivre devant les tribunaux après les injures qu’ils ont proférées. Mais je l’avoue, je n’ose pas aller plus loin, de peur qu’il ne m’arrive le sort d’autres contributeurs de Riposte Laïque harcelés par le trio Hidalgo-Bergé-Cazeneuve.

Par contre, je me prends à rêver, dans un délire, que Guy Bedos, faisant sa cinquante-sixième tournée d’adieu, soit victime, sur scène, d’un accident cérébral léger, dû à une non-irrigation de ce qui lui sert de cerveau durant plusieurs secondes, déréglant totalement son mode de pensée et son élocution.

• Je l’imagine, sous les rires du public, dire qu’ Anne Hidalgo est vraiment une lécheuse… de babouches, bien sûr, et son palmarès à la tête de la mairie l’atteste. Humour, Anne…
• Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Hollande est une grosse loque adipeuse qui insulte par son insignifiance la fonction de président de la République. Humour, François…
• Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Valls est un fasciste déguisé en socialiste, comme le montrent ses nombreuses interventions à l’Assemblée nationale. Humour, Manu…

– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Cazeneuve est un avorton et le plus tocard de tous les ministres de l’Intérieur de la cinquième République. Humour, camarade R2D2…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Taubira est une raciste complexée qui hait les Blancs, dont elle envie la civilisation. Humour, Christiane…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Belkacem est une petite pouffe qui a su jouer de ses origines et de ses atouts féminins pour arriver à un poste auquel elle fait honte par sa nullité. Humour, Najat…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Cambadelis est un nazi dans l’âme, et qu’il aurait fait merveille sous un régime totalitaire, comme ministre de l’Intérieur. Humour, Jean-Christophe…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Juppé est soit un connard qui ne comprend rien à l’islam, soit est payé par le Qatar pour islamiser la France. Humour, Alain…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Sarkozy est une petite pute vendue aux Emirats et qu’il n’en a rien à foutre de la France. Humour, Nicolas…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Ruquier est une petite tarlouze au service des socialistes, payé grassement pour salir les patriotes par tous les moyens. Humour, Laurent…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire que Plenel est une salaud qui taille des pipes aux fascistes islamistes. Humour, Edwy…
– Je l’imagine, sous les rires du public, dire qu’ Askolovitch est un pourri qui se soumet à l’islam pour expier des origines dont il a honte. Humour, Claude…

Et le public du vieux con Bedos ricanerait aussi sottement à ces propos qu’il ne s’esclaffe quand il injurie grossièrement des gens qui ne sont pas classés à gôche, les Nadine ou Marine.

Bien sûr, personne n’oserait déposer plainte contre le vieux débris. On ne tire pas sur une ambulance. On se contenterait de l’interner, et de faire en sorte qu’il ne sévisse plus nulle part. Mais si moi j’osais écrire des choses pareilles sur Riposte Laïque, je ne suis pas certain que je bénéficierais de la même indulgence de la part des Chauvelot et des juges “Mur des Cons”… Alors, je ne le fais pas, je me dégonfle !

Mais par contre, encore merci pour les Bedos et leurs juges, grâce à qui, par cette jurisprudence, Riposte Laïque, journal en ligne humoristique, ne sera plus jamais condamné par la justice française…

Tu confirmes, Taubira ?

Paul Le Poulpe

PS. Des fois qu’on ait des doutes sur mon label d’humoriste, je joins cet extrait de mon livre « Opération Pédalo », où j’évoque une bataille rangée entre députés UMP et de gauche, à l’Assemblée nationale.

De manière théâtrale, provocatrice, Valérie Koklico-Ballivet termina son intervention en posant la question qui fit tout déraper. « Monsieur le ministre de l’Intérieur, vous paraissez dépassé par les événements. Répondez à cette question claire et précise : aurons-nous encore assez de ministres pour composer un gouvernement dans quinze jours ? ».

Tous les députés de droite éclatèrent de rire mais les députés et ministres de gauche apprécièrent beaucoup moins la plaisanterie, dans un contexte aussi dramatique. « Salope ! » ne put s’empêcher d’hurler, à la fin de son intervention, un vaillant député socialiste, Jean-Charles Caramanlis, la bouche tordue par un rictus de haine. Les nerfs de chacun, mis à rude épreuve depuis quelques jours, craquèrent.

Les deux camps se précipitèrent l’un vers l’autre, débordant les huissiers impuissants. Comme dans les années 1930, entre communistes et fascistes, des coups furent échangés, au milieu d’insultes que les sténographes se virent priés de ne pas retranscrire. La gauche avait l’avantage du nombre mais le respect strict de la parité n’avait pas que des avantages, dans de telles situations. Si bien que la droite, bien que moins nombreuse, résista mieux que prévu.

Les affrontements, d’une grande violence, durèrent cinq bonnes minutes.
Bien évidemment, les téléspectateurs, qui voyaient tout cela en direct, se régalaient. Les images furent immortalisées.

La France entière revit, en boucle, Valérie Koklico-Ballivet, particulièrement visée par les socialistes, recevoir une grande gifle de la part du député du 93 Mehdi Rammadi, sans doute très influencé par certains textes religieux qui
encourageaient cette pratique… Ce prometteur jeune parlementaire se fit mettre immédiatement KO d’une superbe droite au menton décochée par le député du 16e arrondissement parisien Jean-Claude Goraguer, se rappelant sans doute ses bagarres de jeunesse.

On vit le chétif Malik Toubib dévaler les escaliers suite à un coup de ventre d’un autre député UPM, Marc Jard. Les femmes ne furent pas en reste et les ministres durent rentrer dans la bagarre. Samuel Lagas, se rappelant qu’il était ministre chargé de veiller au maintien de l’ordre public, se précipita au milieu des deux camps pour essayer de ramener le calme.

Malheureusement, il fut frappé traitreusement à la nuque par Jean-Loup Viveloo, ancien ministre, qui avait trouvé judicieusement dans sa sacoche une bouteille de whisky et une autre de Beaujolais et s’en servait pour repousser les assaillants. Mais l’agresseur fut ciblé immédiatement par Jean-Charles Caramanlis, qui, se rappelant lui aussi ses jeunes années, avait trouvé une chaise et la fracassa sur le crâne de Viveloo, qui tomba assommé par terre.

Maryvonne Tournai avait attrapé les cheveux de Nathalie Pacrette qui lui griffait le visage pour se défendre. On avait vu l’UPM Christophe Jacub balancer un projectile qui ressemblait à une chaussure en direction du président de l’Assemblée, Claude Barcelone, qui touché à la tempe, tomba sur le côté, dévala les escaliers et, se réceptionnant mal, se brisa une jambe.

On vit également cette image incroyable du socialiste Yannick Salut, retirant son ceinturon et le faisant tourner en boucle, comme une fronde. Il toucha au visage Padefion et Lecoupé, les deux chefs de l’UPM, qui virent leur arcade sourcilière éclater. Rendu fou furieux par cette double agression, David Lapouille, ancien champion du monde de karaté, attrapa Salut par sa chemise, le décolla du sol, et le jeta au bas des marches, le laissant, lui aussi, inanimé au sol, saignant abondamment de la tête.

Il fallut cinq minutes pour que les gardes mobiles interviennent, et ramènent rapidement le calme, dans des conditions difficiles. Leur chef leur avait interdit tout gazage et tout coup de matraque, ce qui rendait difficile leur intervention.

Les secours intervinrent également, toujours en direct sur toutes les chaînes de télévision. Il y avait des dégâts. Il fallut hospitaliser 14 députés de gauche, et 15 de droite, dont Valérie Koklico-Ballivet, celle par qui le scandale était arrivé.

Heureusement, aucune blessure fatale n’était à déplorer, mais il y avait tout de même de la casse. En plus de la jambe cassée de Barcelone et les sérieux traumatismes crâniens de Salut et de Viveloo, il y avait de nombreuses blessures au visage, des entorses dues à des chutes dans les escaliers et à de mauvaises réceptions.

Des visages sérieusement griffés, des cocards, des lunettes cassées, des dents manquantes, des corsages déchirés, des cravates arrachées confirmaient la violence des combats.

Samuel Lagas, sérieusement sonné, avait rapidement repris connaissance dans sa chambre d’hôpital, et, après s’être fait poser de nombreux points de suture, avait quitté les lieux, pour reprendre au plus vite ses fonctions. Ce fut alors la guerre des communiqués. Croyant bien faire, Armel Vézir, chef des socialistes, surnommé Rantanplan par ses détracteurs, crut bon de fanfaronner que les siens avaient gagné la bataille puisqu’il y avait un blessé de plus dans les rangs ennemis.

Apprenant la nouvelle, Francis Laslande lui donna l’ordre de rectifier le tir mais trop tard, le texte était parti. Lecoupé et Padefion étant parmi les blessés, ce fut un deuxième couteau de l’UPM, l’obscur Renaud Demerre, qui tint à préciser que proportionnellement, la droite avait gagné le combat et se félicita de la vaillance de ses combattants. Il proposa de nommer David Lapouille chef du groupe parlementaire.

Pour commander Opération Pédalo en ligne :

http://ripostelaique.com/livres/operation-pedalo

Chèque de 15 euros à l’ordre de Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors