J’ai lu le livre de Camille Kouchner, « La Familia Grande »… Je vais essayer d’en faire un résumé. Cela va être plus long que d’habitude et pas marrant du tout. Je sais que la plupart ne lisent que les titres des articles : on va voir si certains font un effort.
Le style est assez télégraphique, c’est plutôt un journal à posteriori. En fait, l’acte de pédophilie est évoqué en deux pages, mais bien entendu il sous-tend la raison du bouquin. C’est sûr qu’on voit son parcours, tu te dis : c’est une chance de ne pas avoir fini pendue ou dans un asile. Elle a été marquée, en ayant des crises de boulimie ou d’anorexie, et ensuite de gros problèmes pulmonaires. Je pense que le livre est aussi une psychothérapie.
Elle décrit sa famille, le monde dans lequel elle a baigné. C’est assez effrayant… Surtout que nous sommes dans un milieu de gens aisés, qui font partie de la classe dirigeante : c’est la prétendue élite.
C’est même parfois un peu gênant de lire ce déballage car le récit est détaillé, assez cru. C’est parfois glauque ou glaçant, comme la description des obsèques de sa mère qui est le premier chapitre de l’ouvrage, où l’on voit la vacuité de ce monde de mensonges.
Pourtant, ils ont tout pour vivre heureux : matériellement ce sont des privilégies. Ben non, la conclusion est que l’on est en présence de grands malades. De psychopathes. Tu te demandes si tu vis sur la même planète. Ce sont les mêmes qui ont déversé, et continuent de le faire, leur idéologie gauchisante, libertaire, de la jouissance sans entrave et moralisatrice envers le populo qui vote mal. Ils sont le camp du bien : en fait, des pourris.
Je ne suis pas sûr que l’objectif initial du livre était de faire la démonstration de la dégénérescence de cette petite oligarchie : de fait, c’est ce qui arrive… Comme souvent !
C’est la gauche Guevariste, Allende, Mitterrand, dans sa putriderie. Mais, ouf, dans les beaux quartiers.
Pour planter le décor, ses grands-parents ont eu trois enfants : sa mère Evelyne, sa tante Marie-France et un oncle, qui n’apparaît quasiment pas dans l’histoire.
Ses grands-parents ont vécu au gré des mutations du mari qui était haut-fonctionnaire, dans des régions exotiques, en particulier en Nouvelle-Calédonie. En fait, on se rend compte que la grand-mère Paula a toujours détesté son mari, qui en plus a eu le grand tort d’avoir commencé sa carrière sous Vichy. Le crime abominable ! Même s’ils ont eu trois enfants.
C’était une virago fémino-gauchiste : Simone de Beauvoir, qui testait les maîtresses de Sartre, était son idole. Nous sommes dans les années 50… Pour vous dire le niveau neuronal, ils ont divorcé mais ensuite se sont remariés et nouveau divorce. Et, là, elle a dit « J’avais raté mon premier divorce, celui-là je l’ai réussi »…
A ce stade, tu sens qu’il y a un problème. Elle débarque à Nice, avec ses enfants, refait sa vie professionnelle, tout en continuant l’éducation libertaire de ses enfants.
Cette même Paula a expliqué à sa fille Evelyne, la future mère de Camille, comment jouir en faisant du cheval ou du vélo : la gamine avait 12 ans… Plus tard, Evelyne dira à sa fille Camille, qui avait une dizaine d’années : « Tu comprends, j’ai fait l’amour à l’âge de 12 ans. Faire l’amour, c’est la liberté. Et toi, qu’est-ce que tu attends ? »…
En fait, tout ne repose que sur le sexe : c’est une obsession…
Le must du must de la libération de la femme était de ne pas porter de culotte ni sous-tif. La révolution va se loger dans les sous-vêtements, Lénine est dépassé… C’est la transgression des conventions bourgeoises. Le prolétariat, par contre, est totalement absent de leurs débats intellocrates. Le populo, moins on le voit, mieux on se porte.
Bref, les années passent. Evelyne, bien éduquée, part à Cuba et y rencontre Bernard, président à l’époque de l’UEC (Union des Etudiants Communistes). Visiblement, c’était un dogmatique : quand on voit la suite de son parcours, ça fait rigoler. Ils deviennent amants : jusque-là, rien de spécial. Sauf qu’ils rencontrent le Lider et, lui, saute sur l’occase : on connait la suite. Par contre, Bernard est vite consolé par Marie-France : apparemment, les deux sœurs avaient l’habitude de s’échanger leurs amants. Je suis d’accord, c’est un peu compliqué à suivre.
Ceci n’empêchera pas Bernard et Evelyne de convoler. Ils ont trois enfants, dont les jumeaux, Camille et Victor. Et, là, c’est le cirque complet : en fait, il n’y a aucune éducation. Bernard n’est jamais là, il est toujours en missions humanitaires. Et quand il revient c’est un fou, il est abominable, il hurle. Ils mettent ça sur le fait qu’il voit des horreurs : « Il faut le comprendre. Avec tout ce qu’il voit, avec tout ce qu’il fait… Peut-être qu’il ne sait pas gérer sa colère. Vous ne pouvez pas lui en vouloir. Ce n’est pas grave. »…
Les gauchistes trouvent toujours la bonne excuse.
La mère s’occupe de son métier : elle est prof de droit, une pointure semble-t-il. Elle confie les gamins à des nounous. Ben, oui, c’est mieux quand t’as du pognon, elle leur demande de l’appeler par son prénom et c’est le discours “vous êtres libres”. La nourriture, ce sont des surgelés, car faut pas perdre son temps avec la cuisine. Les bonbons à gogo, la colo en été : en réalité, elle se débarrasse d’eux : de fait, ils sont livrés à eux-mêmes. Surtout, je ne sens aucune affection dans tout ça. Bien entendu, Bernard et Evelyne baisent à droite, à gauche.
Ensuite divorce, les jumeaux ont 6 ans, le Bernard est expédié comme un malpropre. « Enfin, c’était un non événement ! De toute façon, votre père n’était jamais là. C’était un soulagement. Pas une cata, en tout cas. ».
Les gamins sont un peu perturbés, ils posent des questions. Un jour, excédée, la grand-mère Paula les plante en plein Paris : vous êtes assez grands pour rentrer à la maison… Tu sens l’azimutée…
Bernard, qui avait un droit de garde, refait sa vie avec la Ockrent qui s’avère être une marâtre :
« Tes enfants ne parlent pas à table. Ils sont muets ou idiots ? » ; « Tes enfants font trop de bruit, dis-leur de rire moins fort ». Écho paternel : « Bien sûr qu’ils doivent mieux se tenir ! » ; « Vous venez saluer les invités au moment de l’apéritif, après vous partez, après vous vous taisez. Pipi, laver les dents, dodo. » !
Du coup, ils voulaient plus aller chez eux. Vous voyez l’ambiance ! Des parents dingos ! Enferrés dans leur idéologie gauchiste ! Faut avouer, ça doit te marquer.
Sauf que la réalité va les rattraper.
Et nous arrivons à l’épisode Duhamel. Le mec cool, sympa, qui a joué l’incruste, la saloperie mondaine. Quand tu as l’expérience, tu vois venir ce genre d’escroc. C’est le gourou d’une secte qui sait séduire, hypnotiser les gens, les rendre dépendants. Le pervers manipulateur dans sa splendeur.
Le tennis, le piano, ils avaient droit à tout, sauf que ça restait dans le cercle. En plus, la Marie-France s’est maquée avec son cousin, Le piège complet. La Camille et ses frères étaient totalement sous l’emprise. Après c’était une gamine et c’est facile d’embobiner les enfants, mêmes les adultes… La preuve avec le covid…
Donc arrivent les vacances traditionnelles à Sanary, grosse propriété. C’est pas la petite villa achetée dans les années 50 à prix abordable par des employés. Nous arrivons dans la fantasmagorie.
Tous à poil à la piscine, elle ne donne que des prénoms faux, adultes, enfants, c’est la liberté, les réfractaires sont morigénées : « Dis donc, ça pousse, ma Camouche ! Mais tu ne vas tout de même pas garder le haut ? T’es pas comme Mumu, la coincée ! ».
Parfois, ils organisent des soirées intellos : il faut mimer des pièces de théâtre. Et voilà notre Camille embringuée :
« Camille, viens ici. À ton équipe, tu feras deviner “La Chatte sur un toit brûlant”… Tu connais pas ? C’est un film de cul. Démerde-toi. Au bout d’une minute, si tu n’y arrives pas, tu auras le droit de mimer chaque mot du titre. Mais avant cela… »… : du coup, elle s’est retrouvée à mimer des actes sexuels…
L’horreur totale !
L’alcool coule à flots. Sa mère lui achète les cigarettes, elle a 15 ans… La débauche est telle que, parfois, ils envoient les gamins ados en boîte jusqu’à 5 h du matin pour qu’ils ne voient par leurs turpitudes.
Auparavant sont intervenus deux événements. Son grand-père, qu’elle a rencontré furtivement, s’est suicidé dans l’indifférence complète de sa mère :
« Mon bébé, il s’est tué. Au pistolet. Comme un con. » ; « Arrête de t’interroger, il est bien libre de se tuer. Liberté, liberté… Je savais qu’il le ferait. Dernier acte agressif d’un homme égoïste. »
Ce sont des humanistes de gauche, au cas ou vous l’auriez oublié.
Ce que n’avait pas prévu la Evelyne est que sa mère Paula se flinguerait aussi 2 ans plus tard. La raison est inconnue. C’est marrant, ces gens qui promettaient des lendemains qui chantent ont préféré ne pas les voir. Là, par contre, ce fut la dévastation…
Du coup, Duhamel est devenu le protecteur, renforçant son emprise sur tout le monde. Evelyne est partie dans l’alcoolisme complet, une épave totalement soumise au gourou. Elle qui était contre le patriarcat et ultra féministe ! Ce qui ne l’a pas empêchée d’être directrice du Livre au ministère de la con culture sous Jack Lang. Le type qui est au courant de rien.
Dans ce climat de turpitudes, un jour, Victor a avoué à sa sœur que leur beau-père venait dans sa chambre se faire sucer : “Je vais te montrer. Tu vas voir, tout le monde fait ça.” Il m’a caressé et puis tu sais… »…
Je vous ai prévenu, c’est glauque !
Et, comme toujours dans ces cas-là, même ados, les gamins sont désemparés. Ils culpabilisent, surtout quand ils sont sous la mainmise d’un monstre : « Respecte ce secret. Je lui ai promis, alors tu promets. Si tu parles, je meurs. J’ai trop honte. Aide-moi à lui dire non, s’il te plaît. »
« Je ne sais pas s’il faut se fâcher. Il est gentil avec moi, tu sais. ».
Elle raconte que, quand l’ordure passait dans sa chambre après avoir violé son frère, il lui demandait : « Pourquoi tu dors avec une culotte, il faut que ça respire ».
On apprend aussi que l’Olivier mesurait la taille du sexe de leur frère aîné… Vous voyez le niveau du gars : une ordure de première.
Plus tard, une de ses copines lui révélera avoir été tripotée à 12/13 ans,
Je l’avoue, je ne sais plus quoi dire ! Ce type est un pervers indéfendable.
C’est l’emprise du gourou de la secte, un grand classique, oui mais de gôôôôcche. Dans d’autres textes, on rigole avec Mabuse, sauf que c’est un personnage de fictio. Là, nous sommes dans la réalité froide, ignoble. En plus, Mabuse ne se tape pas les gamins.
Les années passent avec la lourdeur du secret. Les fiestas continuent dans la maison maudite de Sanary. Toute la nomenklatura socialiste y a défilé, ce qui ne veut pas dire qu’à chaque fois c’était la débandade. Le Duhamel devait savoir se tenir parfois. Sauf que, je pense, les services étaient au courant de ses agissements, et donc les dirigeants.
Duhamel, comme par hasard, a été le bon soldat du système mondialiste… : toujours du bon côté…
Dans son délire écœurant, il photographiait les gamins à poil et affichait ses œuvres sur les murs de la maison.
Le « pas au courant », faut la raconter à d’autres !
Les années passent et le secret est de plus en plus lourd à supporter. Victor a fait sa vie et veut effacer cette monstruosité de son esprit : c’est compréhensible quelque part.
Sauf que Camille, elle aussi, fait sa vie, a des gamins et se pose la question de savoir s’il est raisonnable de continuer à se taire. Elle envisage que ses enfants ou ceux de ses frères vont y passer.
Pour l’anecdote, elle a fait le geste naturel d’allaiter son premier enfant : elle fut vilipendée par sa mère Evelyne. C’était réactionnaire…
A force de persuasion, Victor a balancé à sa mère les faits. Sa réponse fut de minimiser :
« Il regrette, tu sais. Il n’arrête pas de se torturer. Mais, il a réfléchi, c’est évident, tu devais avoir déjà plus de 15 ans. Et puis, il n’y a pas eu sodomie. Des fellations, c’est quand même très différent. »
Et s’est victimisée contre ses enfants, « Comment avez-vous pu ainsi me tromper ? Toi, la première, Camille, ma fille, qui aurais dû m’avertir. J’ai vu combien vous l’aimiez, mon mec. J’ai tout de suite su que vous essayeriez de me le voler. C’est moi, la victime. »
« Il n’y a pas eu de violence. Ton frère n’a jamais été forcé. Mon mari n’a rien fait. C’est ton frère qui m’a trompée. »
Nous sommes dans la science-fiction ! Dans un monde parallèle !
Le grand basculement est le décès de Marie-France Pisier qui, au courant, était en train de balancer et a supplié sa sœur de virer l’ordure. Peine perdue. L’Evelyne se réfugiait dans l’alcool et les jeux à gratter.
Ceux qui disent “on ne savait pas”, désolé, c’est dans le bouquin. Je résume le crédo :
« L’inceste, il ne faut pas. Mais crier avec la meute, certainement pas ! »
C’est du style “ça va faire le jeu du Front National”…
Bref, Marie France Pisier meurt dans sa piscine avec une chaise : sur ce point, elle n’a pas d’avis. Il y a eu une enquête de la police à l’époque, en avril 2011 : à ce moment-là, Victor a tout déballé. Ceux qui prétendent le contraire : il y a un PV d’audition. Il n’a pas voulu déposer plainte, curieusement le parquet ne s’est pas saisi de l’affaire, LUI pouvait poursuive et, à l’époque, ce n’était pas prescrit.
Pur hasard, cette fripouille, avec Jack Lang, qui est au courant de rien comme toujours, a participé à la réforme de la constitution sous Sarko. On les retrouve tous…
Dès 2011, le petit milieu de la caste était au courant, faut pas me la raconter. Surtout qu’un flic avait balancé à l’époque les infos…
A l’arrivée, nous revenons au point de départ : les obsèques de sa mère, qu’elle aimait malgré tout, ce qui est humain. On constate que la bonne gauche, qui était présente, a traité ses enfants en pestiférés. Leur grand tort : avoir parlé. Pour moi, c’est un aveu…
Aujourd’hui, ils la jouent tous, “on soutient Camille, quel courage, elle a libéré la parole”. Alors qu’à l’époque, ces enflures l’ont tricardisée, ainsi que ses frères et sœurs.
Ce milieu est vraiment pourri.
Maintenant, je vais régler le compte définitif à Finkielkraut, et Elisabeth Levy qui tortillent. Ils tentent de nous expliquer : faut faire preuve de nuances. Quelles nuances ? C’est un abominable pervers sexuel, nous ne sommes pas dans un cours de philo. Je suis désolé, dans ce cas de figure, c’est un crime. La branlette pseudo intello n’a pas sa place.
C’est un adulte qui a profité de sa position dominante pour violer des mineurs : telle est la réalité !
On ne va pas commencer à chipoter sur l’âge… L’histoire du consentement est insane. Il y a un moment où essayer de défendre l’indéfendable est insupportable.
Finkie le gâteux, Liza l’hystéro. Voici la réponse donnée par une avocate pénaliste à Victor après le décès de leur mère : c’est clair et net. Je n’ai rien à rajouter :
« Vous avez été victime d’un crime, monsieur. J’ai écouté ce que vous m’avez raconté, votre affaire est très claire. J’ai cherché d’autres dossiers où dans le même contexte, aux mêmes âges et avec les mêmes faits, le beau-père a été largement condamné. Vous avez été victime d’inceste, monsieur. Et qu’importe qu’il essaye de dire que vous n’avez pas tenté de résister. Qu’importe qu’il essaye de dire que vous étiez plus âgé. C’est toujours pareil, dans tous ces dossiers. À mon sens, votre beau-père est coupable et il devrait être en prison. »
Pour conclure, hélas, c’est prescrit…
Finkie Liza, Goldna, c’est le Code Pénal actuel : vous auriez mieux fait de la fermer plutôt que débiter des conneries. Vous devriez avoir honte !
Article 222-24 du Code pénal
Le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle :
4° Lorsqu’il est commis par un ascendant ou par toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait
Article 222-31-1 du Code pénal
Les viols et les agressions sexuelles sont qualifiés d’incestueux lorsqu’ils sont commis par :
1° Un ascendant ;
2° Un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu ou une nièce ;
3° Le conjoint, le concubin d’une des personnes mentionnées aux 1°
et 2° ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité avec l’une des personnes mentionnées aux mêmes 1° et 2°, s’il a sur la victime une autorité de droit ou de fait.
Ce qui me sidère est que des associations prétendues anti-pédo, veulent introduire le consentement pour l’acte sexuel.
C’est quoi, cette jobardise ? Un adulte n’a pas à se taper un mineur, point à la ligne. Cette idée, c’est légaliser la pédophilie.
La loi existe, il suffit de l’appliquer et ne pas chercher des nuances comme certains.
Paul Le Poulpe