Les bêtes de compète sont de sortie, peut-être que – Pâques approchant – les cloches s’entraînent.
En 48h, j’en ai trouvé des perles, elle viennent toutes seules, même plus besoin de faire l’effort de se baisser. C’est le tiercé de la semaine, dans l’ordre…
On va commencer par la plus performante, Laurence Rossignol. Sénatrice socialo, ex ministre et authentique jobastre. Suffit de voir sa tête d’hallucinée…
Faut avouer, se taper un tromblon pareil, faut avoir envie, ou alors être adepte du BDSM, là je dis pas en effet.
Elle vient de donner son avis éclairé à la suite de l’assassinat de la jeune Alisha.
Des adolescents meurent, tués par d’autres adolescents. Les mères parlent, crient leur douleur, leur culpabilité.
Mais on n’entend pas les pères. Où sont-ils, bon sang?— Laurence Rossignol (@laurossignol) March 10, 2021
A la base, quand j’ai vu les reportages sur ce fait divers sordide, je me suis fait la même réflexion, « où sont les mecs ? ».., mais pas pour les mêmes raisons que cette dingo…
Elle s’étonne donc de l’absence des hommes, elle est impayable cette gourdasse qui a passé son temps à combattre le patriarcat et pourfendre la fessée : elle a déposé un texte de loi pour l’interdire. Lolo, tu constates les résultats concrets de ton idéologie : tu as voulu supprimer les hommes, l’autorité. Voilà, c’est fait !
Un conseil : tais-toi ! T’es assez ridicule comme ça. C’est un vœu pieux, elle a du potentiel dans la gogolitude, c’est l’incarnation de l’imbécillité, on va encore parler d’elle.
Ensuite, hier, j’en ai trouvé un bon, le dénommé Jean-Sébastien Ferjoux, journaliste au Figarose.
Lui, est en devenir, il officie dans l’émission de Zemmour sur Cnews. Hier, un des sujets était le revenu universel. Il est parti dans un délire pour expliquer que – finalement – ce serait le rassemblement de toutes les aides, comptablement peut-être ; mais là où il a été grandiose, c’est sa réflexion sur la finalité du travail, “Les gens ne travaillent pas pour gagner de l’argent, mais pour l’estime de soi” …
Je suis patron du Figarose, je lui baisse son salaire à 800€ : il aura un boulot et l’estime de soi. Ensuite, il fallait qu’il finisse en apothéose : il nous a sorti la rengaine des libéraux planqués. « Il faudra s’habituer à changer de métiers en 40 ans »… C’est toujours marrant quand ceux qui t’intiment cet ordre sont les politicards, les journalopes, les économistes de plateaux : eux – c’est drôle – ils changent rarement de boulot… En général, ils exigent des autres ce qu’ils se refusent à eux-mêmes.
Pour finir, faisons avec les sentencieux, c’est Marcooo Fog-Fiel, pardon Fogiel. La semaine passée, le Canard a révélé, sans donner les noms, que des vedettes de BFM, des consultants blouses blanches confinateurs ont été chopés dans un resto clando. Avant, il existait les clandés, maintenant ce sont les clandos.
Le resto en question est « Les 3 présidents», propriété du groupe Drahi, lui même proprio de BFM : au moins ça reste dans la famille.
Marco avait fait un communiqué pour démentir :
Certains de gloser sur le fait que les intéressés n’ont pas été arrêtés mais verbalisés. Marco, faut le comprendre, le droit c’est trop son truc. Par exemple, il achète des enfants sur catalogues à l’étranger, il sait pas que c’est illégal… ; bon, visiblement, la justice non plus… Serait-il protégé ?
Je vais le défendre quand même : il a raison ! Aucun journaliste n’a pu être interpellé, vu qu’il n’y en pas sur BFM, ni RMC. Ça se saurait, sinon.
Cette semaine, le Canard a enfoncé ce pauvre Marcooo.
Le persécuter ainsi, alors que – depuis sa prise de fonction – les audiences se cassent la gueule, c’est pas sport.
Il était en train de commander une bruschetta à la sardine ( 14€), une tartine avec un filet de sardine et deux morceaux de tomate, vous pouvez consulter la carte du resto. Il n’allait pas attendre, en plein froid à l’extérieur, alors qu’il a les poumons fragiles… : c’est inhumain de faire ça à un chef de famille.
Voilà, c’est mon tiercé de la semaine. En ces temps difficiles, il est bon d’avoir des clowns pour nous divertir.
J’aurai pu faire le quarté, mais je garde le quatrième en réserve : c’est un normalien, je le sens bien, on aura d’autres occasions pour l’évoquer.
Paul Le Poulpe