La lecture du Figaro de ce matin est fort édifiante. Nous y apprenons que le 19 août dernier, le préfet de Paris, Bernard Munch, avait écrit au maire de Paris pour lui faire remarquer que, sauf information contraire, l’organisation de la soirée ramadan que Bertrand Delanoë allait organiser, cinq jours plus tard, était en totale contradiction avec l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905, qui stipule que l’Etat ne reconnaît, ni salarie et ne subventionne aucun culte. (1)
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettre-prefet-ramadan.pdf
Le Préfet terminait son courrier en demandant au maire de Paris des explications complémentaires, expliquant que les deux dérogations prévues par le Conseil d’Etat ne lui paraissaient pas entrer dans le cadre de cette soirée. On comprend mieux, à présent, la piteuse explication du maire de Paris, qui, le 21 août, tentait de justifier sa démarche en noyant le poisson, amalgamant la soirée-ramadan au sapin de Noël ou au nouvel an berbère, et expliquant que commémorer un des cinq piliers de l’islam n’avait rien de religieux !
Un autre article du Figaro, signé Cécilia Gabizon, nous donne des explications complémentaires. Selon les informations révélées par la journaliste, le buffet halal reviendrait à 29.000 euros, tandis que les artistes – majoritairement tunisiens – qui se produiront coûteront à la collectivité 70.000 euros. (2) On dirait presque une promotion publicitaire, puisque le total reviendra donc à 99.000 euros pour les contribuables parisiens. Certes, cela ne fait pas 100.000 euros, que Delanoë avait débloqué une première fois pour payer l’hôtel des clandestins tunisiens, somme qui depuis a été au moins triplée par le vote de nouvelles subventions. Cela fait beaucoup moins que les 230.000 euros donnés aux “Potes” pour un concert du 14 juillet où le bleu blanc rouge était fort peu présent. Et cela sera une goutte d’eau par rapport aux 28 millions d’euros que le maire de Paris, avec la complicité de toutes les composantes de son équipe municipale, accordera pour la construction de l’Institut des Cultures de l’Islam, cache-sexe de la construction d’une nouvelle mosquée dans le 18e arrondissement parisien de son ami Vaillant.
Bref, les Parisiens, qui voient, ces dernières années, Bertrand Delanoë augmenter régulièrement les impôts, au nom de la nécessaire solidarité, ou en prétextant des désengagements de l’Etat, seront ravis d’apprendre où va le fruit des efforts qui leur sont demandés.
Pour revenir à la lettre du Préfet, Bernard Munch, on peut s’étonner qu’avec des arguments aussi étayés, il n’ait pas été au bout de la logique que sa lettre impliquait. Jacques Myard l’entendait à mots couverts, Résistance républicaine le demandait clairement : IL FALLAIT INTERDIRE CETTE SOIREE RAMADAN.
Mais ce préfet, comme ses prédécesseurs, qui tolère les prières musulmanes illégales dans les rues de Paris, depuis des années, allait-il, au-delà de quelques remontrances de principe, faire appliquer au maire de Paris une loi qu’il n’arrive pas à faire appliquer aux délinquants musulmans qui imposent, durant le ramadan, leurs prières à l’ensemble de la population, de manière nocturne, dans quelques rues de Paris, et tous les vendredis, dans d’autres rues ?
Poser la question, n’est-ce pas avoir la réponse ?
Paul Le Poulpe