Le RIC , le RIC ! Suffit de faire un référendum comme les Suisses, le modèle…
C’est le remède miracle selon certains, paraît que c’était LA demande essentielle des gilets jaunes, mouvement qui en soi n’a duré qu’une heure, foutaises !
Les Suisses ont voté, résultat ? Ils ont approuvé la loi Covid-auweis à 60% ! Notez c’est scientifique, c’est le taux minimum de connerie dans un organisme social, il est très rare que ça descende en-dessous.
Dans le registre de la soumission perpétuelle, ça y est ils nous ont sorti le variant sud-af, ils auraient pu l’appeler Mandela, non ils ont préféré « Omicron »… Et là je me suis dit c’est incroyable, il y a quelques jours ce pays demandait la suspension des vaccins Pfizer…
South Africa Asks J&J, Pfizer to Stop Sending Vaccines
Le plan du Spectre se déroule comme prévu !
Parfois il y a des films prophétiques ou visionnaires et il y en a un c’est spectaculaire, il s’agit du 007… « Spectre »…qui date de 2015…
Vous allez comprendre pourquoi j’y fais référence. Aujourd’hui, c’est texte prise de tête « Cahiers du Cinéma », de temps en temps il faut ! Vous êtes punis !
Je voulais déjà y consacrer une chronique mais l’actualité a bouleversé mes plans. Ces derniers jours deux petits événements ont remis en selle mon idée, le variant sud-af et le propos tenu par la sous ministre inutile Elisabeth Moreno, qui a certes un talent comique mais loin de son homonyme Dario, « Et si James Bond était une femme ? », au moins on sait à quoi servent les ectoplasmes gouvernementaux…
C’est sûr que la franchise qui existe depuis les années 60 attendait son avis éclairé. En plus, ils ont fait des efforts pour complaire à la pensée dominante.
En préambule, je n’ai pas vu le dernier opus, comme ils disent, donc je n’en dirai rien, ensuite, je n’ai jamais percuté avec Daniel Craig qui avec sa dégaine de petite frappe des docks de la Tamise ne fait pas très crédible en séducteur de bombasses sophistiquées…
Contrairement aux autres films de la série, les 007 de Craig s’avèrent être une saga et Spectre marque la fin d’une énigme qui est fort décevante à l’arrivée. Bien entendu, il peut se regarder indépendamment des précédents épisodes, mais c’est mieux de les avoir vu pour comprendre la logique du scénario, il est vrai un peu tirée par les cheveux.
Petit rappel enfin, Spectre est le nom de l’organisation criminelle ( (Service Pour l’Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, la Rétorsion et l’Extorsion) qui est l’ennemie récurrente de Bond. Ici; elle réapparaît après une longue absence.
Le début est classique pour le genre, il accomplit une mission de façon autonome, y a de l’explosion, de l’action, mais le choix des images sépias donne le ton du film, qui se veut sombre, irréel, on ne sent pas l’humour décalé britannique habituel, ça se veut un peu trop introspection psychologique de personnages qui ont tous des problèmes, limite on se demande si ça ne va pas virer cinéma d’auteur pour lecteur de Télérama ou auditeur de Farce-Culture.
La trame du film, du moins qui l’est en apparence, c’est son côté visionnaire, est la surveillance technologique globale par une organisation inter-étatique préfiguration d’un gouvernement mondial.
Bien entendu, le projet est présenté par ses partisans comme un progrès pour le bien de tous !
On se dit que toute ressemblance de la réalité avec la fiction n’est pas fortuite !
Le premier concerné par sa mise en place est ainsi le MI6 qui est phagocyté par une grande administration de renseignement d’où est exclue la section 00, vestige d’un temps révolu. C’est le nouveau monde qui remplace l’ancien, avec à sa tête un fonctionnaire politicien arriviste mélange de Véran, Attal et Narcissius 1er. On comprend bien que le patriotisme, la défense du pays, l’honneur, sont des notions désormais dépassées, qui n’ont plus lieu d’exister, qu’il faut se fondre dans ce moule mondialiste ou cesser d’exister.
Et Bond devient un acteur, à son corps défendant, du transhumanisme, en bénéficiant d’une injection de …nanoparticules… ainsi sera-t-il pisté en permanence et temps réel. Officiellement, il va être mis en congés, en fait il mène une mission perso de règlement de comptes, chose déjà vue dans la série, avec la neutralité active de son supérieur, qui lui aussi est sur le point d’être mis au rencart des accessoires obsolètes par les représentants du N.O.M.
Je sais qu’il est beaucoup fait état de l’ouverture sur la diversité, en fait elle se borne à être incarnée par Moneypenny qui a un rôle plus actif qu’à l’accoutumée, il n’y a rien de plus, pas de propagande grossière lgbtqdferc ou féministes.
Sinon les scénaristes remplissent les cases des passages obligés
-course poursuite avec la bagnole qui finit à la casse
-la dulcinée sauvée d’un sort funeste
-clins d’œil aux épisodes de la série, comme ici le tueur indestructible qui par contre peut-être faute de budget ne va pas jusqu’à la fin.
Et l’Afrique du Sud me dirait vous ? Encore un point commun avec l’actualité, il s’avère que pour la mise en place du réseau de surveillance mondial, il faut l’accord unanime de plusieurs pays et celle-ci s’y oppose et bloque le processus, bien entendu la mesure adéquat va être prise pour la faire rentrer dans le rang. Étonnante la ressemblance avec la situation actuelle ! Ils ne veulent plus du vaccin Pfizer et deux jours après on leur sort un variant…
Autre coïncidence, quand 007 assiste, après sa péripétie de départ à Mexico, à une réunion de ce que l’on peut considérer le conseil d’administration du Spectre, une des participantes dans son compte rendu évoque le dossier des faux médicaments qui sont entravés par l’OMS, là aussi les décisions ont été prises pour que tout rentre dans l’ordre…
Décidément, ça en fait beaucoup ! De là à penser que les scénaristes et producteurs qui fréquentent la haute société étaient au courant de certains projets !
Le sujet est magnifique, dès lors on se dit tout va tourner autour, hélas il est mal exploité, ça reste superficiel, comme l’ensemble du film et beaucoup de personnages tel le Veran de service. On a l’impression que chacun joue sa partition mais sans être vraiment concerné. Par exemple, les James Bond girls, traditionnellement il y a la gentille et la méchante, cette dernière finissant mal. Ici, elle n’existe en fait pas, la seule qui s’en rapproche est une comparse, veuve d’un dirigeant de l’organisation butté par Bond à Mexico. Cette beauté froide et distante sert juste à donner une information importante après avoir été culbutée rapido par le héros, ensuite on n’entend plus parler d’elle, à l’évidence on sent que Monica Bellucci est venue prendre le cacheton. La gentille est Léa Seydoux, elle on a compris que ça aide d’avoir un tonton producteur. Elle n’a pas de personnalité vraiment marquante, on ne peut pas dire qu’elle soit insignifiante mais elle ne s’impose pas par un caractère marquant, on a presque envie de la gifler pour la bouger. D’ailleurs à un moment, Bond alors qu’il a promis à son père de la protéger, lui demande de s’en aller car elle est devenue un poids, peut-être que c’était une demande du réalisateur aux producteurs, bien sûr elle refuse, ou du moins la production… donc faut se la coltiner jusqu’à la fin.
Surtout ressort de cette ambiance bizarre, le sentiment d’un scénario resté à l’état de brouillon, où les choix clairs n’ont pas été faits. Ce qui aurait du être le thème central reste à la surface de l’eau, on a l’impression que les scénaristes effrayés par leur hardiesse ont voulu rendre leur virus dévastateur pour le cerveau des spectateurs inactifs. Ainsi ce choix délibéré de longueurs et parfois d’un esthétisme démagogique. Certaines scènes font penser à une publicité branchouille pour un parfum de luxe, d’autres sont des plans fixes qui semblent vouloir revisiter 007 par Wim Wenders. Oui certains plans mériteraient de figurer dans une biennale photo, sauf que c’est un film, d’action qui plus est…
D’habitude, Bond évolue dans un monde de luxe, de beauté, mis en valeur par de belles images, de belles couleurs, ici tel n’est pas le cas, comme je l’ai déjà évoqué le sombre domine avec les tons sépias adoptés.
Certes la ville de Rome la nuit, lieu de la réunion du Spectre et de la course poursuite est superbe, mais c’est une ville morte, froide, de cartes postales, encore la photo… Le seul habitant croisé étant l’infortuné romain qui se trouve mêlé au rodéo urbain, qui est bien réalisé au demeurant. En fait, c’est une constante dans le film, à part les protagonistes, il n’y a quasiment pas d’autres humains, ou vraiment en arrière-plan, ils sont pratiquement invisibles, sauf au début à Mexico et encore ce sont des… morts…
Faut-il en déduire que les scénaristes ont voulu faire passer le message que 007 et ses acolytes se battent pour sauver un monde déjà disparu ?
D’habitude encore, notre héros fréquente de splendides hôtels, ici c’est une ruine poussiéreuse censée être à Tanger, dont le seul locataire est un rat, non la ville de Paris n’a pas participé, qui va permettre de faire avancer l’histoire.
Celle-ci va se poursuivre avec un tortillard au confort suranné qui traverse le désert marocain. Nous sommes proches de « Piège à lente vitesse » avec l’absence notoire d’autres passagers et un personnel fantomatique. Après une petite algarade avec le tueur increvable où, la dulcinée montre ses capacités de tireuse de stand de tir, nos protagonistes arrivent enfin à rencontrer le grand chef.
C’est à ce moment que celui-ci révèle sa véritable identité… Blofeld… et l’intrigue sur la surveillance mondiale s’achève de fait à cet instant, on a juste la confirmation de qui manipulait qui et qui était le traître ou l’agent d’exécution. Ce dernier va être vite expédié, quand au grand grand complot mondialiste il est stoppé net en deux minutes par un geek avec son Asus portable. Normalement c’est fini, c’est un peu queue de poisson, on reste sur sa faim, ben non ! Car là intervient le psychodrame, on se rend compte que le vrai objectif de ce baltringue est d’assouvir une vengeance de frustrations enfantines.
Blofeld qui devient guignolesque, qui est loin de ses prédécesseurs, a monté la plus grande organisation criminelle de tous les temps pour une vulgaire histoire de compotes à la cantine, à cet instant on se dit : tout ça pour çà !
Et le film qui arrivait dans l’introspection bascule dans le Casey Ryback, John McLane ou le Magnifique, on se demande si les scénaristes se rendant compte qu’il fallait en finir n’ont pas un peu baclé la fin. C’est une fiction certes, mais il faut un minimum de crédibilité, là il dégomme avec un flingue un régiment de méchants et fait sauter une usine, ceci étant l’explosion est très réussie. Ensuite à Londres, il se sort de situation périlleuses de façon improbable tel un Mandrake et apothéose de l’apothéose, nous avons droit à une course poursuite finale totalement incongrue, irréaliste et on n’y croit plus, elle aurait plutôt eu sa place dans une parodie du style Austin Powers ou Y-a-t-il un flic…
La fin est totalement conventionnelle, digne d’un polar classique, Blofeld est minablement encristé sans avoir droit à une fin glorieuse.
Quant à Bond comme toujours ça se termine avec la dulcinée, plutôt les deux et ça ne va plaire aux féministes et écolos, car on s’aperçoit que son vrai amour est celle qui lui a toujours été fidèle, alors qu’il l’a souvent maltraitée, sa bonne vieille Aston Martin…
A l’arrivée, le film est regardable, il est juste dommage mais c’est rétrospectif que le sujet initial ne fut pas plus approfondi et qu’ils se soient égarés dans des considérations psychologiques inutiles.
Et puis l’emblème du Spectre a tout pour me plaire !
Paul Le Poulpe