Toute la caste médiatique est en ébullition. Ce week-end, à Orange, à la Convention Identitaire, ils guettaient tous, tels des vautours prêts à fondre sur leur proie, LE dérapage qui allait leur permettre de lyncher les organisateurs, de les qualifier de « racistes », et, naturellement, de les présenter comme des personnages infréquentables.
Il faut reconnaître que lors de l’apéro saucisson-pinard, ou lors des Assises sur l’islamisation de nos pays, ou d’une conférence de presse commune, initiatives prises de concert par Résistance républicaine, Riposte Laïque et le Bloc Identitaire, les malheureux n’avaient rien eu à se mettre sous la main. Pas un seul salut nazi, pas un seul cri « Les Juifs au four », ou « Les arabes à la mer ». Cela ne les avait pas empêchés de mal parler de ces initiatives, de tout faire pour les discréditer, mais il manquait tout de même, pour les vautours, LE dérapage à même de mieux justifier le dépeçage.
Apparemment, cette fois, ils sont comblés, au-delà de leurs espérances, par ces quelques mots, repris par l’AFP, son inévitable journaliste Bambino, et par Le Monde et l’ineffable Abel Mestre, souvent présenté davantage comme un militant que comme un journaliste. Certes, auparavant, Fabrice Robert avait qualifié Harlem Desir de « petit kapo de camp de rééducation anti-raciste », et avait évoqué « l’anti-racisme Banania ». C’était du lourd, mais ils attendaient mieux.
Le député européen de la Ligue du Nord, Mario Borghesio, allait leur fournir cette aubaine, en osant prononcer cette phrase : “Vive les Blancs de l’Europe, vive notre identité, notre ethnie, notre race”. Immédiatement, la meute se déchaîna…
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Bien évidemment, prononcer le mot « race », qu’Hollande veut faire disparaître de la constitution française (et peut-être bientôt du vocabulaire) vous vaut immédiatement les foudres des cerbères du politiquement correct, puisque, cela est bien connu, les « races » n’existent pas, c’est pourquoi il y a des associations anti-racistes !
Pour ma part, je suis en désaccord avec le mot d’ordre des Identitaires sur la notion de civilisation européenne et d’Europe blanche, et je me retrouve davantage, dans les échanges publics qui ont eu lieu entre Fabrice Robert, Pierre Cassen et Christine Tasin, dans le livre « Apéro saucisson pinard », dans la vision des deux derniers. Je ne veux pas d’une Europe dont seraient exclus les Malika Sorel, Pascal Hilout, Rachid Kaci ou Hamid Zanaz.
Mais là n’est pas l’essentiel. Ce qui inacceptable dans le traitement médiatique des journaleux, c’est que, quand leur confrère du Courrier International titrent : « Afrique, les blancs y ont-ils encore une place », personne ne trouve à redire. Imaginons un journal titrant : « Europe, les noirs y ont-ils encore une place ? », on entendrait les Bambino, Mestre, Fourest et toute la clique hurler à l’incitation à la haine, on verrait la meute dite anti-raciste saisir la 17e chambre correctionnelle, on verrait sans doute la procureur Anne de Fontette instruire leur plainte, là, rien !
On ne les a pas davantage entendus lors des propos ahurissants tenus par Houria Bouteldja, régulièrement invitée sur les plateaux de télévision. On a même vu la presque totalité de la gôche défendre l’auteur de ces propos, quand elle fut traînée au tribunal par l’Agrif !
De même, lors de cette convention, personne ne parlera de l’extraordinaire discours de Renaud Camus, rendant hommage aux jeunes de Génération Identitaire, pas davantage des propos d’Yves-Marie Laulan sur la démographie, pas davantage des références de Philippe Vardon, évoquant Gramsi et même Trotski, et pas davantage les propos laïques de Pierre Cassen, très applaudi par la salle dans son débat avec l’abbé Pagès. On préfère parler des références de Borghesio, qui a osé citer Brasillach (à qui Mitterrand rendait hommage, avouant qu’il avait longtemps son livre de chevet) et un idéologue, Julius Evola, considéré comme un des inspirateurs du fascisme italien.
C’est donc bien connu, avec des journalistes comme Bambino ou Mestre, évoquer la haine du blanc, comme Bouteldja, ou sa disparition, comme Le Courrier International, ne pose aucun problème, peut-être même jugent-ils cela progressiste. Mais glorifier, en pleine période de repentance généralisée de la culture occidentale, la place des blancs en Europe, c’est raciste et forcément fasciste.
Les Bambino-Mestre illustrent le propos de l’avocat Gilles-William Goldnadel, auteur de “Réflexions sur la question blanche”.
“L’antiracisme sait faire montre de discernement compréhensif. On tolère aisément que des mouvements revendicatifs communautaires – comme les Indigènes de la République – se réclament ouvertement de la notion de race. (…) Mais un Blanc ! (…) Pourquoi ? Parce qu’ici encore, M. Leblanc a honte à en mourir des crimes inexpiables qu’il a commis » (p 169).
Un autre auteur, Tarik Yildiz, était tout autant explicite : Pour ce qui est des responsables politiques traditionnels, il y a effectivement un déni de réalité, notamment à gauche et dans certaines associations anti-racistes. On préfère ne pas évoquer le problème. C’était justement tout le sujet de mon livre : Le racisme anti-blanc. Ne pas en parler : un déni de réalité. Depuis sa parution en 2010, les mentalités n’ont pas beaucoup évolué.
Mais pour la caste médiatique et ses vautours, plutôt que d’évoquer le racisme anti-blanc, c’est tellement plus tendance que de taper sur un député qui évoque, dans des termes certes discutables, son attachement à sa culture, à sa civilisation et à son histoire… et surtout sur ceux qui l’ont invité. Mais ne sont-ils pas payés pour cela ?
Paul Le Poulpe