Pendant plus de trente minutes, Christophe Hondelatte a réhabilité le métier de journaliste, en permettant – à notre connaissance pour la première fois depuis Poitiers – à un représentant du Bloc Identitaire d’être présent sur un plateau, et surtout de se défendre. Le thème de l’émission était : faut-il dissoudre le Bloc Identitaire ?
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Rappelons que cette revendication a été formulée par Julien Dray et Harlem Desir, ainsi que par les duettistes Mélenchon-Corbière. Belle brochette de « maitre-censeurs », tous issus du trotskisme.
Après une vidéo de quelques minutes, montrant la célèbre occupation de la mosquée en construction de Poitiers, le débat commence.
Il y a sur le plateau six invités principaux, dont Philippe Vardon, Elisabeth Levy, qui sera la seule à ne pas trop agresser le responsable Identitaire, et quatre « procureurs du peuple » très représentatifs du petit monde politico-médiatique.
Commençons par les subalternes. Un obscur avocat martiniquais, Alex Ursulet, ne trouvera rien d’autre à émettre que des gémissements indignés, et expliquera qu’on ne débat pas avec les racistes du Bloc Identitaire, que c’est les légitimer, et qu’il convient de les combattre. On se demande donc ce qu’il est venu faire sur ce plateau.
Nous aurons droit ensuite à la journaliste de France Inter, Stéphanie Duncan, caricature de la petite bourgeoise parisienne donneuse de leçons, qui se fera remettre à sa place par Vardon. Alors qu’elle calomniait les jeunes de Génération Identité, celui-ci lui fera remarquer que son niveau de vie et le leur doivent être très différents.
Nous aurons droit ensuite aux duettistes Corbière et Zeribi. D’abord un constat. On voyait tout de suite où étaient les bourgeois, bien installés dans le système. Corbière et Zeribi paraissaient très imbus d’eux-mêmes, bouffis de suffisance, fiers de leur superbe costard (surtout Zeribi), propres sur eux, se tenant bien à table, même s’ils ne pouvaient dissimuler leur haine pour Vardon, qui les a régulièrement bâchés dès qu’ils ouvraient la bouche.
Il est vrai que Zeribi, qui a mangé dans toutes les gamelles de la gauche, de Chevènement aux Verts, en manquant de se vendre à Gaudin et en roulant pour les socialistes marseillais, est à présent député européen, ce qui arrondit les fins de mois. Quant au stalino-mélenchonien Corbière, toujours dans son logement social parisien, il continue de cumuler ses 4000 euros d’adjoint au maire parisien, son salaire d’enseignant, et son épouse ses revenus d’avocate de droit international, ce qui, là encore, doit permettre de ne pas trop mal vivre dans un logement offert par Delanoë.
Face à ces nantis du système, Vardon apparaissait réellement comme le prolo, le vrai rebelle, un peu grande gueule, alors que Corbière et Zeribi se comportaient comme des policiers du système, avec par ailleurs de bien pauvres arguments.
Ils n’avaient que les mots « laïcité » et « République » à la bouche, sans oublier, bien évidemment, surtout chez Corbière, le mot passe-partout, « raciste ». Ce dernier justifia par cet argument, sans jamais par ailleurs être capable de le développer, la demande d’interdiction du Bloc Identitaire, pour mieux défendre la République et la démocratie, évidemment.
Quant à Zeribi, il essaya de nous faire ses grandes envolées sur son amour de la France, évidemment multi-culturelle, nous rappelant l’hypocrisie des imams de l’UOIF qui osent nous parler laïcité, pour mieux nous enfumer.
Vardon leur fera remarquer justement que ces grands laïques ne luttent jamais contre les Frères musulmans et leurs représentants français.
Et Elisabeth Levy ? Elle ne tomba pas dans la caricature des autres intervenants, rentrant même dans le chou de Corbière et de Zeribi, montrant du doigt leur intolérance et leur discours liberticide. Elle ne les rata pas, en expliquant qu’avec des gens comme eux, qui glapissent « République » et « Laïcité » sans arrêt, on n’a pas le droit de faire remarquer qu’il y a quelques problèmes avec l’immigration, ce que les Français constatent tous les jours, et que l’islam ne se fait pas trop remarquer, en ce moment, dans le monde, par ses vertus de tolérance.
Elle attaqua également Vardon, sur sa conception figée et ethnique de la nation, pour faire bonne mesure.
Ce qui était frappant était d’abord le sens de la répartie du leader du Bloc Identitaire, qui se sortit remarquablement de ce premier plateau, où il sut s’imposer comme l’interlocuteur central, et ne pas se laisser impressionner par les saloperies haineuses des deux cerbères du système en service commandé. Jamais une expression de haine sur son visage, contrairement à ses deux détracteurs.
Nous aurons droit à une gérémiade de la trotskiste de service, véritable nonne d’extrême gauche qui nous fit un discours pleurnichard sur le racisme qui est un délit (ce qui ne l’empêche pas de soutenir Bouteldja). Nous subirons également un autre gémisseur, le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre, qui nous expliquera que tout cela c’est à cause du chômage !
Mais il était remarquable aussi de constater, au-delà des invectives habituelles – raciste, extrême droite – la grande faiblesse de l’argumentation de Corbière-Zeribi, qui ne faisaient manifestement pas le poids, avec leur discours moraliste à deux balles, face au leader niçois, qui leur rendit coup pour coup. Ils osèrent traiter Vardon de “faux rebelle”, argument cocasse quand on connaît le niveau de vie des uns et des autres !
Ces personnages, Zeribi, Corbière et leurs amis, n’ont aucune culture démocratique, et, de manière pavlovienne, ne savent débattre qu’en hurlant, en aboyant, et en demandant l’interdiction de tous ceux qui ne sont pas du bon côté, et qui les dérangent.
Ils n’ont pas la tradition démocratique d’une Christine Tasin ou d’un Pierre Cassen, et pas davantage celle d’un homme libre comme André Bercoff, qui a osé, pendant une semaine, permettre aux Identitaires et à Riposte Laïque d’échanger leurs points d’accord, et leurs divergences, dans un livre appelé « Apéro saucisson-pinard », aux édition Xenia. Dans cet ouvrage, sans jamais les insulter, nos deux amis polémiquent amicalement avec le BI, notamment sur leur régionalisme et leur européisme. La culture d’un Corbière, c’est d’intimider le pleutre Goasguen, pour faire interdire Pierre et Christine d’un salon du Bnai Brith parisien. Corbière, c’est Staline, nous c’est Voltaire.
Ce sont deux cultures radicalement antagoniques. Corbière-Zeribi sont du même moule que tous ces policiers du goulag qui ont confisqué la liberté sous le communisme. L’avocat haineux et les deux journalistes aux ordres sont de classiques collabos, bien nourris, des systèmes totalitaires, comme la gauchiste de service.
Ceux qui apparaissent comme des esprits libres, dans cet échange, sont Vardon, Elisabeth Levy… et Christophe Hondelatte, qui, s’il continue à organiser de tels débats, ne va pas tarder à être brocardé par le reste de la profession.
Paul Le Poulpe