1er juin 2012. A l’initiative de Jeune Bretagne se tient un débat sur l’immigration, à Vannes. A l’intérieur, le climat est un peu houleux, entre nationalistes bretons, Identitaires et Républicains jacobins. Christine Tasin a du mal à faire entendre la notion de République une et indivisible à des régionalistes et autres nationalistes bretons. Soudain, à l’extérieur, une quarantaine d’islamistes et de racailles viennent pour attaquer l’hôtel. Les organisateur appellent immédiatement le commissariat, qui fait savoir qu’il n’a personne de disponible pour le moment, sur le terrain. Les participants ne devront donc compter que sur eux-mêmes, ce qu’ils sauront faire, pour assurer leur défense. Trois policiers n’arriveront qu’une heure après.
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http://www.youtube.com/watch?v=crmuwm0n0Z8
Samedi 13 avril 2013. Elisseievna nous apprend que Caroline Fourest a eu droit à 20 cars de CRS pour la protéger des manifestants, gare de Montparnasse.
Lundi 15 avril 2013. Gabrielle Cluzel nous apprend que Manuel Valls, venu écouter un concert Salle Pleyel, a eu droit, lui, à 30 cars de CRS pour assurer sa protection. Dix de plus que Caro ! Et l’égalité républicaine, alors ?
17 septembre 2012. Sans avoir fait la moindre demande de manifestation, plusieurs centaines de musulmans radicaux occupent les Champs-Elysées, et imposent une prière dans la rue, aux pieds des gendarmes mobiles, qui, faute de consignes, laissent faire…
[youtube]gJZF-Vvv3wg[/youtube]
http://www.youtube.com/watch?v=gJZF-Vvv3wg&feature=player_embedded
1er avril 2013. Franck Talleu est verbalisé, et emmené au poste, accusé, porteur du maillot de la Manif pour Tous, d’avoir organisé une manifestation ludique au Jardin du Luxembourg, sans autorisation spéciale.
http://www.bvoltaire.fr/francktalleu/verbalise-pour-port-dun-tee-shirt-de-la-manif-pour-tous,17590
13 août 2012. Nuit d’émeutes à Amiens. Les policiers sont tirés comme des lapins, et n’ont pas de consignes pour répliquer. 16 blessés parmi leurs rangs. Aucune arrestation chez les émeutiers.
Dimanche 15 avril 2013. Des « éléments violents », au nombre de 67, qui n’ont tiré sur aucun policier, n’ont brûlé aucune voiture, n’ont agressé physiquement personne, n’ont brisé aucune vitrine, ne se sont livrés à aucun pillage, sont arrêtés par les forces de l’ordre, et passent la nuit en garde à vue.
Nos compatriotes qui, souvent inquiets, voient, dans les territoires perdus de la République, des racailles faire leur loi, et se sentent abandonnés par la République, peuvent donc être rassurés : il demeure une police en France. Seul problème, elle est, et en ce moment, plus que jamais, plutôt utilisée pour défendre les petits marquis socialistes et leurs complices que les citoyens socialement modestes. Mais ne l’avaient-ils pas déjà un peu deviné ?
Paul Le Poulpe