http://www.loractu.fr/thionville/7748-islam-halal-fete-du-cochon-les-derapages-du-maire-a-hayange.html
La chasse au Engelmann se poursuit, méthodiquement, jour après jour. Les journaleux-vautours parisiens, mais aussi locaux, traquent tous ceux qui pourraient avoir des comptes à régler avec le nouveau maire d’Hayange, et arrangent leurs dires pour mieux enfoncer Fabien. L’objectif est clair : faire passer l’élu FN pour un magouilleur, un voleur et un raciste.
Le dernier article ci-dessus, non signé, donc qui engage l’ensemble de la rédaction d’une feuille de chou appelée Lor’Actu, qui se dit 100 % Lorraine et 200 % information, essaie de nous fournir les preuves que le maire d’Hayange serait raciste.
Première angle d’attaque, la fête du cochon, organisée le 14 septembre prochain, qui plus est Place de la Résistance. Selon ces personnages, qui sont au journalisme ce que Hollande est au socialisme, organiser cette fête serait une provocation contre la communauté musulmane, contrainte de rester terrée chez elle. On se croirait revenu aux grandes heures du délire médiatique, autour de l’apéro saucisson pinard. Faut-il rappeler qu’il y a des centaines de fêtes du cochon dans nos communes françaises, et que cet animal incarne toute une histoire de notre gastronomie que les adeptes du changement de civilisation entendent faire disparaître ?
Deuxième angle d’attaque, le maire exercerait des pressions contre les commerçants musulmans. Il serait, toujours selon les Rouletabille locaux, coupable d’avoir demandé à un boucher musulman de fermer le dimanche. Première malhonnêteté, c’était seulement le dimanche après-midi, où le commerçant ouvrait sans avoir d’autorisation. Ce que les manipulateurs appellent racisme est donc simplement le respect de la loi.
On parle ensuite de l’obligation faite à une boucherie de ne pas vendre seulement de la viande halal, mais aussi de la viande traditionnelle. Là encore, ces prétendus journalistes se seraient honorés de rappeler qu’à Hayange, il n’y a aucune boucherie traditionnelle dans le centre-ville, et qu’il est donc impossible au citoyen qui veut aller dans une boucherie d’acheter autre chose que de la viande halal, avec les risques sanitaires qu’expliquent le docteur de Peretti, président de l’association Vigilance Halal. S’ils avaient un minimum de culture politique, ces journaleux sauraient, d’autre part, qu’à Evry, en 2003, un certain Manuel Valls, maire de la commune, avait obligé les propriétaires d’un Franprix de vendre du porc et de l’alcool, ce qu’il se refusaient à faire. On n’a entendu personne qualifier le futur Premier ministre de raciste.
Troisième angle d’attaque, le méchant maire d’Hayange aurait refusé l’ouverture de cours de danse orientale dans sa commune. Là encore, est-il condamnable de faire des choix culturels, et de préférer que les salles soient louées en priorité à des cours de danse qui incarnent davantage l’histoire de notre pays que celle d’autres pays ? En quoi une préférence culturelle nationale, quand il s’agit de faire des choix, a-t-elle quelque chose à voir avec le supposé racisme du maire ?
Quatrième angle d’attaque, le marché d’Hayange. Le maire se voit reprocher d’avoir demandé à une de ses adjointes, responsable de l’attribution des places, d’avoir voulu rééquilibrer les places, et notamment de ne plus avoir une majorité de bouchers musulmans ne vendant que du halal. Là encore, Fabien Engelmann a été élu sur le thème de la reconquête d’un centre-ville à l’abandon, et donc de la réaffirmation des valeurs de notre pays, culture gastronomique comprise. Cela ne parait poser aucun problème à ces donneurs de leçons que dans une ville française de plus de 15.000 habitants, ce soit une viande musulmane qui, dans le centre ville ou sur les marchés, aient un quasi monopole de disponibilité.
Cinquième angle d’attaque, sans doute le plus grotesque, Fabien Engelmann est accusé d’avoir écrit le livre “Du gauchisme au patriotisme”, chez un éditeur d’extrême droite, évidemment. Riposte Laïque ne perdra pas son temps à expliquer à ces ignorants ce qu’est vraiment l’extrême droite, il y a des cas trop désespérés pour cela. Selon ces plumitifs qui, s’ils étaient de vrais professionnels, et pas des militants politiques, défendraient la liberté d’expression, critiquer donc l’islam, exprimer son inquiétude devant sa progression, et décrire son idéologie, serait donc également du racisme. Petite précision à ces messieurs : l’islam n’est pas une race, et quand un gauchiste de service crache sur le catholicisme, cela ne leur pose aucun problème, c’est dire leur objectivité…
Que dire, dans ce contexte, du coup de pied de l’âne asséné par Marie Da Silva, qui se croit obligée de jouer les vierges outragées, expliquant, la bouche en cul-de-poule, qu’elle ne croyait pas que le FN était un parti raciste, et qu’elle l’a découvert de l’intérieur. Manifestement, quand elle était première adjointe, cela ne la dérangeait pas de siéger sous les couleurs de ce parti…
Dernière saloperie, voilà le maire soupçonné d’avoir truqué le vote, alors que, manifestement, deux adjoints, ayant mal compris la question, ont voté pour alors qu’ils voulaient voter contre. Certes, on peut considérer que la crise va s’aggraver et que, manifestement, l’équipe municipale va perdre encore deux adjoints, ce qui n’est pas réjouissant, mais fera peut-être partie des clarifications nécessaire.
Mais les journaleux préfèrent parler de fraude, même si le vote a eu lieu à bulletins secrets, et que chacun a pu surveiller le dépouillement. D’autres ont même expliqué que, comme il n’y avait pas d’isoloir, ce n’était pas vraiment démocratique ! Ce n’est pas forcément très objectif, mais c’est plus vendeur, et ne sont-ils pas payés pour démolir le maire d’Hayange ?
On espère que leur patron leur accordera une augmentation, ils la méritent bien.
Paul Le Poulpe