On s’attendait à ce qu’il fanfaronne, et se vante d’avoir été celui grâce à qui tout s’était déclenché. Mais depuis l’éviction d’Eric Zemmour, dont Mélenchon a été l’initiateur en reproduisant sur son blog une mauvaise traduction de la fameuse interview du Corriere de la Sera, l’ancien candidat à la présidentielle parait jouer profil bas. Non seulement il n’ose pas s’en réjouir, mais, pour ne pas heurter de front l’immense majorité de nos compatriotes, révoltés par cette censure, il fait même semblant de la condamner, avec son âme damnée Corbière.
Remarquons que ce qui les dérange, c’est que la décision ne parait pas utile. Autrement dit, ce n’est pas le principe qui les dérange, c’est le risque de l’inefficacité. Mais malgré tout, Mélenchon-Corbière qui osent écrire qu’on ne combat pas les idées des gens en les éliminant, il fallait oser. Faut-il rappeler que Méluche a milité, des années durant, pour l’interdiction du Front national, et que, par ailleurs, ses militants participent régulièrement à des initiatives visant à interdire ce parti d’avoir une salle, voire de tenir une conférence… exactement comme ses copains les journaleux et les antiracistes ont tout fait pour empêcher Zemmour de continuer à s’exprimer.
Quant à Corbière, nous n’avons pas oublié que c’est à lui que Christine Tasin et Pierre Cassen doivent d’avoir été interdits de salon littéraire du Bnai Brith, suite à ses pressions menaçantes exercées à l’encontre du maire du 16e, l’UMP Goasguen. C’est également lui qui a tout fait pour faire interdire d’exposition dans les locaux municipaux parisiens l’ouvrage de l’acteur Lorant Deusch, Métronome.
Mélenchon-Corbière, qui ne remettent pas en cause les exactions de la Terreur, et se réclament de Robespierre, auraient été comme des poissons dans l’eau, à l’époque de la Révolution française, comme à celle où les Bolchevicks fusillaient tout ce qui s’opposait à la dictature qu’ils mettaient en place, anarchistes compris. Ils auraient été parfaits lors de la Révolution culturelle chinoise, traînant les “déviationnistes” et autres “révisionnistes” dans les rues de Pekin, avec un écriteau dans le cou, les qualifiant de traîtres. Ils auraient été dans leur élément sous Pol Pot, où on brisait les familles et déplaçait les intellectuels, pour les rééduquer à la campagne.
Dieu merci, pour le moment, en France, ils ne sont pas au pouvoir, et ne sont pas près d’y être, du moins par les voies démocratiques. Sinon, avec eux, il n’y aurait pas que Zemmour qui n’aurait plus le droit de travailler, le FN serait dissous, et tous les sites résistants fermés, comme Minurne.
Bref, avec Mélenchon-Corbière, il n’y aurait que le camp du Bien, les islamo-fellateurs et les immigrationnistes fous, qui auraient le droit de parler, les autres seraient en rééducation.
Mais ils ne peuvent pas le dire, d’où leur tweet de faux-cul…
Paul Le Poulpe