Si nous étions dans un pays normal, les choses auraient été simples. Condamné à 5 ans de prison pour sa participation à un projet d’évasion, avec 240 cartouches de kalachnikov retrouvées chez lui (après de multiplies autres délits), le nommé Amedy Coulibaly n’aurait dû sortir qu’en 2018.
Oui mais… nous sommes dans la France de Taubira et de l’idéologie du Syndicat de la Magistrature et de la Justice Mur des Cons. Il était donc légitime que la prison n’étant pas la solution, le malheureux se retrouve en liberté, un an après cette condamnation.
Là encore, si nous étions dans un pays normal, avec une presse constituée de vrais journalistes indépendants, et pas de larbins du régime, on demanderait des comptes à ceux qui, par leur irresponsabilité, ont laissé dans la nature un homme qui, en 24 heures, a abattu froidement une policière d’un tir dans le dos, et quatre otages dans une épicerie casher. Et si nous étions dans un pays normal, on demanderait des comptes au magistrat qui a pris cette décision, et au Garde des Sceaux qui est forcément redevable des actes de ceux qui relèvent de son ministère.
Mais la victime est musulmane, et le ministre est intouchable, à cause de ses origines, Anne-Sophie Leclère, David Miège (au fait où étaient les dessinateurs de Charlie Hebdo le jour de son procès) et Minute s’en sont rendus compte. Par sa politique laxiste et empreinte d’idéologie, Christiane Taubira a sur les mains le sang des victimes de cinq morts dont elle porte la principale responsabilité.
Paul Le Poulpe