Robert Guediguian est un réalisateur marseillais, qui vit à L’Estaque, dans le Nord de Marseille. Détail important, il ne vit pas dans les quartiers nord, au milieu des arabo-musulmans.
Il tourne depuis une vingtaine d’années, avec ses comédiens fétiche, sa compagne Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylin, des films voulant mettre en avant le monde du travail et le peuple de Marseille.
Il ne manque pas de talent, et a été récompensé avec son meilleur succès, “Marius et Jeannette”. Il y a souvent beaucoup de tendresse dans ses films, de belles histoires d’amour, même si l’engagement communiste de l’auteur ressort parfois de manière caricaturale. Bien évidemment, les militants du Front national sont toujours représentés comme des salauds racistes, et les immigrés comme des pauvres victimes. Un peu du “Plus belle la vie”, avec du social et davantage de talent.
Ayant adhéré au Parti communiste à l’âge de 14 ans, en 1967, l’ayant quitté dans les années 1980, il ne cache pas avoir toute sa vie voté communiste ou Front de gauche, ce qui est à peu près la même chose.
Dans une interview accordée au Nouvel Observateur (qui illustre bien évidemment l’article avec une photo hideuse de Marine), il emploie le mot “fasciste” pour qualifier le Front national.
Certes, Staline disait toujours aux cadres communistes que, face à un adversaire politique, il fallait toujours le qualifier de “fasciste”, car, pendant que l’autre expliquait pourquoi il ne l’était pas, il ne disait pas autre chose.
Mais tout de même, le camarade Guediguian aurait quand même, au bout de près de 50 ans de présence au PCF, besoin d’un petit cours d’histoire. Sait-il vraiment ce qu’est le fascisme, quelle était sa doctrine, son idéologie, ses méthodes et ses pratiques sociales ? La question pourrait s’adresser à la gourdasse Aurélie Filippetti, qui a qualifié Marine du même terme, suite à ses propos sur les fonctionnaires collabos.
Regardons ce qu’en dit wikipedia, qu’on ne peut accuser, contrairement à Synthèse nationale et à ceux qui viennent de fêter les 70 ans du MSI, de faire l’apologie de cette doctrine.
Le fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme1 et totalitarisme2 au nom d’un idéal collectif suprême. À la fois révolutionnaire et conservateur, il s’oppose frontalement à la démocratie parlementaire et à l’État libéral garant des droits individuels. Issu de diverses composantes de la philosophie européenne du xixe siècle, le fascisme a trouvé dans les circonstances économiques et historiques de l’après-première guerre mondiale le contexte qui lui a permis d’accéder au pouvoir, d’abord en Italie dans les années 1920 avec Mussolini, puis sous une variante accentuée, militariste et terroriste, en Allemagne dans les années 1930 avec le nazisme et Hitler.
Le terme fascisme (prononcé [fa.ʃism], calque de la prononciation italienne [faˈʃizmo] ; ou plus rarement [fa.sism]) s’applique au sens étroit à la période mussolinienne de l’histoire italienne et au sens large à un système politique aux caractéristiques inspirées par l’exemple italien mais qui a pu prendre des aspects différents selon les pays. Des débats existent entre les historiens quant à la qualification de certains régimes (France de Vichy, Espagne franquiste…). La différence entre fascisme et totalitarisme fait l’objet de nombreux débats.
Niant l’individu et la démocratie au nom de la masse incarnée dans un chef providentiel, le fascisme embrigade les groupes sociaux (jeunesse, milices) et justifie la violence d’État menée contre les opposants assimilés à des ennemis intérieurs, l’unité de la nation devant dépasser et résoudre les antagonismes des classes sociales dans un parti unique. Dans le domaine économique, l’état conduit une politique dirigiste mais maintient la propriété privée et capitaliste11.
En même temps, il rejette la notion d’égalité au nom d’un ordre hiérarchique naturel : il définit un « homme nouveau », un idéal de pureté nationale et raciale qui nourrit en particulier l’antisémitisme, l’homophobie, l’exclusion des personnes atteintes d’un handicap et exalte les corps régénérés ainsi que les vertus de la terre, du sang et de la tradition, tout comme il affirme une hiérarchie entre les peuples forts et les peuples faibles qui doivent être soumis. De façon générale, le fascisme exalte la force et s’appuie sur les valeurs traditionnelles de la masculinité, reléguant les femmes dans leur rôle maternel. Il célèbre dans cet esprit les vertus guerrières en développant une esthétique héroïque et grandiose12.
Révélateur d’une crise de la modernité et luttant contre le sentiment de décadence de la civilisation, le fascisme s’appuie aussi sur la mystique romantique du passé et sur l’émotion collective qu’il met en scène dans la théâtralité dynamique d’une religion civile (culte du chef, uniformes, rassemblements, propagande) et suscite ainsi une fascination idéologique et esthétique avérée13.
Dans son acception la plus large, le terme est employé pour disqualifier l’ennemi politique (par exemple par les Soviétiques durant la Guerre froide ou certains partis politiques sur l’échiquier politique dans les démocraties libérales), cependant, le fascisme est encore revendiqué par certaines mouvances d’extrême droite (les néofascistes).
Le moins qu’on puisse dire est que le FN de Marine Le Pen paraît fort éloigné de cette conception. Il paraît n’envisager la prise du pouvoir que par les urnes. Il semble vouloir respecter l’économie de marché, même s’il souhaite un Etat fort. Le parti de Marine Le Pen ne paraît pas avoir le culte de l’homme nouveau, ni rejeter la notion d’égalité. Donc, selon l’inculte Guediguian, un parti fasciste serait tout simplement un parti qui refuserait le sans-frontiérisme et l’islamisation de notre pays. Pourquoi pas, mais dans ce cas, là encore, des cours d’histoire s’imposent, car le mouvement ouvrier s’est toujours battu, jusque dans les années 1970, contre l’immigration en période de chômage. Et l’enfant d’Arménien qu’il est devrait savoir que ce ne sont pas les fascistes de Mussolini qui ont génocidé ses ancêtres, en 1915…
Mais le pire n’est pas là. Robert Guédiguian se prétend ami des travailleurs et du salariat, et met très souvent en scène, dans ses films, des ouvriers. Il défend par ailleurs une politique ouvertement immigrationniste, mais vit, lui, à Marseille, dans un quartier socialement protégé. C’est là que sa schizophrénie bat des records. Il se prétend communiste, mais aide la grand capital, les oligarques comme Soros, à utiliser une véritable armée de réserve, en période de chômage de masse, contre les acquis sociaux des travailleurs.
Il est incapable de comprendre la question identitaire, et d’admettre que la majorité des ouvriers du secteur privé, et de plus en plus du secteur public, ce sont les ouvriers qui ont le plus besoin d’être protégés, d’avoir des frontières, un Etat fort et stratège, et d’en finir avec une immigration africaine qui change notre pays en le tirant trop souvent vers le bas.
Guediguian a-t-il été capable d’écouter d’ancien trotskistes comme Laurent Bras ou Fabien Engelmann expliquer pourquoi ils ont rejoint Marine ? A-t-il discuté avec des syndicalistes, y compris les dockers de Marseille, qui votent massivement FN ? Il est incapable de cet effort, la seule chose qu’il sait faire, c’est se servir de ces films pour cracher sur le seul parti patriote français.
Il est vrai que continuer à voter communiste, quand on connaît le terrible bilan des dictatures populaires, tout en se permettant de qualifier ses adversaires de fascistes, il faut oser.
Les ancêtres de Guediguian qualifiaient les trotskistes “d’hitlero-trotskistes”, les socialistes de “social-fascistes”, et ont accompagné ces qualificatifs de crimes politiques de masse. Le cinéaste aurait fait merveille à cette époque. Aujourd’hui, 70 ans plus tard, il ne lui manque qu’un Guépéou pour mettre ses discours en application ses discours de crapule stalinienne, et donc l’extermination des “fascistes”.
Guediguian me rappelle ces vieux communistes, qui, au troisième Ricard, nous disaient : “Tu comprends, si des gens comme vous ont raison, cela veut dire que nous, on s’est trompé toute notre vie. Et cela, on ne peut pas l’admettre, camarade !”.
Bah si, quand on est un esprit libre, ce que la culture stalinienne ne favorise pas…
Paul Le Poulpe
Sauf erreur , le camarade Guediguian est né en 1953 ( 14 ans en 1967 ) . 1953 ? …. ça ne vous dit rien ? Mais c’ est l’ année de la mort de Staline ! Tout s’ éclaire . Les esprits bornés , comme Guediguian et ses amis musulmans , demeurent toujours bloqués quelque part dans le passé : Guediguian n’ a pas évolué depuis 1953 , et les musulmans depuis le siècle de Mahomet .
Dommage, un gars qui possède ce talent poétique … Il est atteint de ce syndrome idéologique faisant partie d’une caste à l’abri des épreuve du quotidien :ils soulagent leur conscience par un idéal de gauchisme mondain. Le fantasme d’un monde meilleur et égalitaire sans jamais se confronter aux difficultés. Ces gens là se rangent dans le camps des outers du parti d’Oceania qui s’appelle l’Angsoc (1984- Orwell).
Ce livre est vraiment d’actualité.