Une fois de plus j’avais raison.
La muselière pour tous arrive, elle est là.
Aujourd’hui c’est l’impayable maire de Nice, Christian Estrosi, qui met un ultimatum au préfet.
” Désormais, les préfets peuvent en effet décider de rendre le port du masque obligatoire dans les espaces publics ouverts s’ils estiment une telle mesure nécessaire. Si le préfet des Alpes-Maritimes refuse, Christian Estrosi promet de prendre “un arrêté municipal pour l’imposer dès ce lundi”.
“Si le préfet ne prenait pas cet arrêté, ce serait dommage car il exposerait les contrevenants à 135 euros d’amende. Alors que si je devais le prendre moi-même, ce que je ferai si le préfet ne le prend pas, l’amende ne serait que de 35 euros“…
Christian, il rigole pas, mais c’est pour sauver les Niçois d’un virus qui n’existe plus ; en plus il pense aux finances publiques, 135 c’est mieux que 35. Lui aussi va être contraint à la contrainte, si vous n’êtes pas sages vous serez confinés à la rentrée. J’ai toujours aimé ces gens qui décident pour toi, pour ton bien. La muselière, faut l’admettre, est un confinement portatif. De fait, la plupart des gens vont s’autoconfiner, ils n’auront plus envie de sortir en pleine chaleur avec cet accoutrement autant ridicule qu’inutile. Le masque est devenu le gri-gri des animistes. Si j’ai juste un conseil à donner, vous avez la liste des villes qui imposent le masque, n’y allez pas, boycottez-les, qu’elle crèvent !
Mine de rien, ça va être un mois d’août super à Nice, ça va donner envie aux touristes de venir. Vous me direz vaut mieux pas pour eux, la ville est en voie de racaillisation, semble-t-il.
C’est sûr, c’est plus facile d’imposer un masque plutôt que de rétablir l’ordre.
En bon motard, quand il est lancé on ne l’arrête plus ! Il a profité du conseil municipal pour tancer les élus RN qui, justement, ont souligné la clochardisation et la kebabisation de la ville. C’est plus Nissa la Bella mais Nissa la Bléda.
Tacos, kebabs, chichas…
Voilà le type de commerces que l'on peut retrouver aujourd'hui sur le boulevard Gambetta entre la Promenade des Anglais et la rue de France…
C'est ça la réalité de ce boulevard à #Nice06 !#CMnice06 pic.twitter.com/EK4UxqowSq— Philippe Scemama (@P_Scemama) July 31, 2020
Estro, il aime pas qu’on s’en prenne à sa diversité qui enrichit tant sa ville, aux spécialités culinaires locales. On croirait presque entendre une Caroline Delga la bécasse de la région sud-ouest.
Philippe Scemama a notamment évoqué les kebabs, chichas… ayant contribué, selon lui, “à la paupérisation et la détérioration du boulevard Gambetta”.
Christian Estrosi n’a pas laissé passer : “Kebabs, chichas… Vous avez additionné tout ce qui avait une connotation, celle que vous incarnez. Je suis profondément choqué.”
S’adressant à Philippe Vardon : “Vous avez commencé votre vie politique en distribuant de la soupe au porc !”
Et Philippe Vardon de l’interrompre : “À des SDF”.
La réplique de Vardon est pas sympa. Estro, son problème est que parfois il part flamboyant et il se prend un revers.
J’espère qu’il a supprimé le porc des cantines scolaires, cet aliment qui est clairement discriminatoire et va à l’encontre du vivre-ensemble.
Si vous avez lu l’article jusqu’au bout, vous avez vu la petite touche finale digne d’une Hidalgogol !
Le maire a poursuivi en invoquant un “jour de fête avec l’Aïd. C’est une fête qui a des convictions…”
Les convictions de l’égorgement sans doute. Les Frères musulmans qui sont ses électeurs ont apprécié le geste…
Je souhaite à tous les concitoyens de la ville de #Nice06 de confession musulmane une bonne fête de l'#Aid. #CMNice pic.twitter.com/O7xLoig0sG
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 31, 2020
Je souhaite à tous les concitoyens de la ville de #Nice06 de confession musulmane une bonne fête de l’#Aid. #CMNice
Le porc c’est mal, par contre le mouton égorgé, c’est mieux. Je me demande ce qu’en pense Servat, membre du parti animaliste qui fait partie de sa majorité.
Au fait, Estrosi, le 14/07, il se revendiquait de quelle religion, le terroriste ? Combien de morts déjà ?
Avec toi, c’est un jour nounours et l’autre couscous, en l’occurrence couscous boulettes.
À mon avis, t’aurais mieux fait de la fermer.
Paul Le Poulpe