La bonne question ! Celle d’un certain Martinez Jean-Claude sur Twitter, je ne crois pas que ce soit le Martinez du FN. “Ce qui me dérange dans cette pandémie et surtout dans cette fin de pandémie, c’est le silence de nos 100 000 médecins qui voient bien quand même que quelque chose ne colle pas. Où sont-ils ? Pourquoi ce silence ?”
La réponse est simple, car nous sommes dans un système soviétique. À la base la Sécu, l’idée est bonne, mais c’est devenue une machine bureaucratique gestionnaire de la santé. Comme toute l’administration française.
Quand on confie à des crétins malfaisants carriéristes la santé, ça ne peut que mal se terminer.
Alors, oui, la plupart des médecins ont fermé leur gueule.
Commençons par les généralistes. Déjà à la base, comme toute profession, il y a des burnes. La plupart sont conventionnés, donc soumis au diktat de la Sécu. Les commissaires politiques surveillent ! Beaucoup ont la trouille de se mettre à dos la tutelle, donc ils rasent les murs, le pire étant que les médecins de la Sécu sont les plus tocards des tocards, comme charlots c’est difficile de trouver mieux. Je ne parle même pas des ARS mises en place par Bachelot la pintade. Là c’est le sommet de la gestion communiste par la nomenklatura incompétente.
C’est valable pour toute la médecine de ville ; mentalement ils sont devenus des fonctionnaires, y compris les spécialistes qui pour beaucoup sont là pour compter les biftons ; il faut être réaliste, le monde médical n’est pas composé que de gens dévoués aux autres.
Oui une petite minorité a combattu pour la liberté de prescription. Les prétendus représentants de la profession qui défilent sur les plateaux TV, on ne les a pas entendus là-dessus, ils l’ont fermé. Qu’attendre de syndicalistes, franchement ! Ils sont tous de combine avec le pouvoir, s’ils étaient dangereux, gênants pour le système, ça se saurait.
Vous avez aussi l’Ordre des médecins, qui n’a jamais défendu la liberté de prescription ; eux, il y a longtemps que le serment d’Hippocrate, ils l’ont oublié, peut-être parce que c’est du grec ancien, va savoir… Ils ont menacé Raoult et convoqué certains généralistes qui avaient osé prescrire son protocole. Visiblement ils n’ont pas osé aller plus loin, des fois il y en a qui ont le sens du ridicule mais le simple fait qu’ils aient tenté est de trop. C’est certains, ils sont plus près des petits fours que de la salle d’attente.
Je connais un spécialiste qui a été emmerdé par la Cpam, ils l’ont menacé de le déconventionner parce qu’il ne respectait la ligne du parti édictée par le 25e congrès ; il a répondu, je m’en fous, je suis bientôt à la retraite et mes patients viendront toujours. Pour quelques-uns, combien de lâches !
Ensuite nous avons les profs, les patrons de services. Eux sont des fonctionnaires, ils sont dépendants du bon vouloir de l’État, via en partie par les sataniques ARS. Donc ils ont intérêt pour leur carrière à ne pas trop bousculer les choses. Eh oui, les budgets pour du matos, pour un labo de recherche, si tu commences à trop la ramener, on va t’expliquer que “tu vois cette année, c’est pas possible” et il y a des petits postes pas inintéressants de membre de conseils d’administration d’ARS ou d’organismes à la con équivalents. Pour la carrière c’est utile.
En plus il y a des pressions sur les collaborateurs qui débutent, votre patron faut pas trop l’écouter, n’oubliez pas, vous avez l’avenir devant vous. Le Pr Perronne l’a dit, c’est arrivé dans son service, Raoult a laissé entendre que certains de ses proches ont été emmerdés par l’Université.
C’est un climat délétère, qui est valable pour toute l’administration française, la police, le temps des commissaires à l’ancienne qui savaient gérer et l’ouvrir est terminé, là ce sont de bons petits soldats qui gèrent les statistiques, en plus vous avez vu leurs uniformes, plus nuls il n’y a pas. L ‘armée c’est pareil, l’officier mal-pensant végétera.
Ensuite vous avez les plus anciens qui postulent à la gagadémie de médecine et à la rosette ; eux, leur préoccupation, c’est faire des courbettes devant les puissants, être invités dans la mondanité. Il y a longtemps qu’ils n’ont plus vu un patient.
En fait la plupart de ces inutiles sont contents de ne surtout plus voir un patient. Il vaut mieux parce qu’ils sont largués.
Ensuite vous avez les organismes de recherche, Inserm, CNRS ; là il vaut mieux être du bon côté idéologique et syndical, c’est le lyssenkisme en action.
Bien entendu je n’évoque pas les stipendiés par Big Pharma, pour eux ça va très bien, ils savent où est leur intérêt.
Résultat, la plupart s’écrasent, c’est la pétoche généralisée. Quant à ceux qui ont compris que ce système était pourri, ben ils se tirent.
Heureusement, la diversité va prendre la relève…
Paul Le Poulpe