En ce jour de 14 juillet, on lit partout sur les réseaux sociaux des appels, pas toujours sérieux, à renverser le gouvernement, voire à arrêter le chef de l’Etat. Rappelons que dans le chapitre 13 de la fiction écrite par Paul Le Poulpe, “Opération Pédalo”, un président de la République qui ressemblait énormément à François Hollande était arrêté à 6 heures par l’armée française, et destitué…
Le général Larochelambert, accompagné des généraux Dubray et Colin et d’une dizaine d’officiers parachutistes, entrèrent à l’Elysée et firent réveiller d’urgence le chef de l’Etat. Celui-ci, en robe de chambre, les cheveux ébouriffés, sortit de sa chambre, accompagné de sa maîtresse. De mauvaise humeur, celle-ci apostropha les militaires et leur fit savoir qu’elle espérait qu’ils ne la dérangeaient pas en plein sommeil pour des broutilles.
Le général en imposait. Il avait un gabarit de deuxième ligne de rugby, et, à quarante-six ans, avait conservé une allure de jeune homme, sans un poil de graisse. Il était habillé en treillis et en rangers comme ses compagnons.
Il avait un regard bleu d’acier qu’on n’oubliait pas. En principe, il n’avait pas l’habitude qu’on discute ses ordres et ce matin encore moins.
Calmement, il regarda dans les yeux Madame Padewaler et lui demanda quelle était sa fonction ? Suffoquée d’indignation, elle répondit qu’elle était la compagne du chef de l’Etat, donc la première Dame de France.
Serein, Larochelambert lui fit remarquer que, selon ses informations, elle n’était pas mariée avec lui, n’avait pas contracté de déclaration commune d’impôts, n’avait donc rien à faire dans les locaux officiels de l’Etat et lui donna cinq minutes pour quitter les lieux.
Abasourdi, Francis Laslande se tourna vers les trois généraux et leur dit : « Mais… Mais… vous êtes fous ! Vous n’avez pas le droit. C’est moi le président et je fais ce que je veux à l’Elysée ».
La maîtresse, qui s’était ressaisie, toisa triomphalement le général, et l’invectiva : « Vous avez compris, vous avez compris. Vous avez entendu ce qu’il vous a dit, mon homme. Cela va vous coûter cher, misérable. Sortez de chez nous, maintenant, sortez ! » hurla-t-elle, au bord de la crise de nerfs.
Posément, Larochelambert regarda sa montre et lui dit : « Je vous ai donné cinq minutes il y a trois minutes, madame. Il vous reste deux minutes, faute de quoi mes hommes vous déposeront, dans cette tenue, sur le trottoir, devant l’Elysée, et il vous appartiendra de faire face à cette situation. Quant à vous, M. Laslande, je vous demande de bien vouloir nous suivre ».
Pris d’un rire nerveux, celui qui se croyait encore le président demanda : « Hin, mais pour aller où ? ».
« Vous êtes en état d’arrestation, vous n’êtes plus président. Mon devoir est de vous mettre aux arrêts. Dans tous les ministères, mes hommes sont en train de procéder à la même démarche et tous vos ministres seront mis, eux aussi, aux arrêts.
Soyez sans inquiétude, vous serez bien traités, une résidence vous attend tous ».
Nathalie Padewaler n’ayant toujours pas bougé, le général appela deux parachutistes, et sèchement leur intima un ordre : « Les cinq minutes sont passées, mettez la sur le trottoir, dans cette tenue et revenez immédiatement ensuite ! ». Elle voulut se débattre mais les parachutistes avaient l’habitude de ce genre de situation. Elle fut rapidement immobilisée, attrapée par les jambes et les bras, portée ainsi jusque sur le trottoir de l’Elysée où elle fut délicatement déposée sur son postérieur.
Le général Larochelambert fit un geste et les militaires entourèrent Francis Laslande sans le menotter, lui demandant de les suivre. Celui qui, il y a quelques minutes, était encore président, n’opposa aucune résistance et les suivit piteusement. Il fut emmené dans un endroit que les autorités tinrent secret.
A 8 heures du matin, toutes les émissions de radio et de télévision furent interrompues. La Marseillaise retentit puis les Français découvrirent, stupéfaits, trois généraux en uniforme, assis à une table, avec, derrière eux, une dizaine d’autres officiers, debout, l’air grave, vêtus d’uniformes bleus ou beiges aux nombreuses décorations. Le général Larochelambert s’adressa alors aux Français, sans la moindre note, d’un ton martial.
« Mes chers compatriotes, Françaises, Français, devant la gravité de la situation, et l’incapacité du chef de l’Etat et de son gouvernement d’assurer la sécurité de notre pays et de ses habitants, l’armée française a pris toutes ses responsabilités et m’a demandé de mener les opérations. Nous devons répondre tout de suite aux premières urgences. Nous savons notamment que ce vendredi, des émeutiers, soutenus par des pays étrangers, se préparent, misant sur le laxisme du précédent pouvoir, à lancer une véritable insurrection contre notre pays, ses lois et ses habitants. Nous ne voulons pas que des milliers de nos compatriotes y laissent leur vie à cause de l’incompétence et de la lâcheté du gouvernement. Nous avons mis l’ancien président Laslande et tous ses ministres en état d’arrestation. Je tiens à rassurer les Français, nous avons mis en place, partout, des mesures et des hommes pour que les insurrections qui pourraient voir le jour soient matées sans concession et que force reste à la loi. J’autorise nos compatriotes, s’ils sentaient leur vie menacée, à user de la légitime défense.
Les stations de radio et de télévision seront sous contrôle du nouveau pouvoir, le temps que cette crise grave soit résolue. Les responsables religieux, syndicaux ou associatifs susceptibles de vouloir lancer des actions de subversion contre le nouveau gouvernement seront mis sous contrôle. J’interdis aux verlamans, demain, de rejoindre leurs cosmeques, qui seront fermées jusqu’à nouvel ordre. En cette journée où l’avenir de la République dépendra de l’efficacité de nos forces de l’ordre, policiers et gendarmes, je vous demande de ne rien faire qui puisse les empêcher de faire correctement leur travail. Dans les heures qui viennent se jouera un combat décisif entre notre République et un fascisme venu d’ailleurs, que des traîtres ont implanté sur notre sol. Toutes nos forces sont mobilisées pour que ce soit la France qui gagne.
Vive la République et vive la France !”
(…)
Paul Le Poulpe
Pour commander Opération Pédalo :
Chèque de 15 euros à l’ordre de Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors.
Paiement en ligne :
http://ripostelaique.com/livres/operation-pedalo
CHAPITRE 13
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, FRANCIS LASLANDE
Pourvu que cela se réalise très prochainement.
Quel sera mon plaisirs de voir un jour tous ces traitres répondre de leur trahison.
Vive les patriotes !
ah si c’etait vrai .
la dictature n’est pas la solution idéale la solution la plus censée est que le peuple par l’utilisation du référendum retrouve sa souveraineté.L’ immigration massive est un fléau seul le peuple est légitime à dire OUI ou NON à ce fléau.Pour toute question importante le peuple est seul légitime en aucun cas ses représentants.
Si certains ont besoin de papas ( militaires ) pour régenter leur vie d’autres souhaitent retrouver leur pleine souveraineté et ainsi décider par eux même.
on reve!!!!!!!!!!!! ça fait du bien!
quand le porte monnaie des français sera VIDE ,peut être qu’ils se bougeront faut pas rêver,à mon âge c’est fini les “rêves”
Ah punaise, j’ai cru que c’était vrai !