Halal : Askolovitch compare Riposte Laïque avec ceux qui accusaient les Juifs d’empoisonner les puits !

Le commissaire politique Claude Askolovitch, éditocrate incontournable des plateaux de télévision et des périodiques, a l’air d’avoir un problème sérieux avec Riposte Laïque. Vous lirez ci-dessous les deux premiers textes que j’avais dû commettre, pour répondre à ses saillies contre votre journal préféré. La première fois, il avait vu dans les dessins de Ri 7 la résurgence des dessins antisémites des années 30, rien de moins !

La deuxième fois, il avait été appelé d’urgence par la bien-pensance pour ramener au bercail la brebis égarée Élisabeth Badinter, qui avait osé écrire que seule Marine Le Pen défendait aujourd’hui la laïcité. Émotion dans les salles de rédaction, et dans toute la gauche. En service commandé, super-Asko avait, le temps d’un week-end, rééduqué la philosophe, lui avait fait faire son auto-critique, notamment en lui faisant dire, « les fachos de Riposte Laïque », ce qui, à notre avis, ne fait pas partie de son langage quotidien.

Cette fois, avec le sens de la nuance qui caractérise ce “grand” journaliste, nous avons droit, sur twitter, à cette phrase : « Le gang Riposte Laïque accuse la viande halal de tuer des enfants. Ainsi, au Moyen-Age, le juif empoisonnait le puits ». Passons sur le mot « gang »,  curieusement utilisé à notre encontre, mais révélateur de l’état d’esprit haineux de ce plumitif, et venons-en au fond. Faut-il rappeler à Askolovitch que c’est un documentaire sur la Cinquième chaîne, intitulé « La vérité si je mange », qui a mis en avant les conséquences sanitaires de l’abattage rituel sur les humains les plus vulnérables, les enfants.  

Faut-il lui préciser que notre collaborateur Alain Dubos, par ailleurs pédiatre et co-fondateur de Médecins sans Frontières, dans les années 1980, a quelques connaissances médicales qui lui permettent d’alerter l’opinion quant aux conséquences du mode rituel d’abattage, dans des pays occidentaux où on ne fait pas bouillir de longues heures la viande. Le principe de précaution, cher à toute une partie de la gauche, c’est aussi cela.

Mais l’infamie est ailleurs. Faire le parallèle entre cette information, médicale, et la propagande antisémite qui sévissait au moyen-âge, sur le juif qui empoisonnait les puits, est tout simplement grotesque, ignoble et crapuleux. Cela aurait eu du sens si Alain Dubos, ou un autre rédacteur, avait accusé les musulmans d’empoisonner les rivières, ce qui n’a rien à voir avec le fait de dénoncer les accidents mortels dus au mode d’abattage rituel.

Askolovitch fait partie de ceux qui utilisent, de manière sordide, les persécutions subies par ses ancêtres juifs pour multiplier des amalgames, autour de ces drames, qui empêchent la tenue de tout débat démocratique par un véritable terrorisme intellectuel. Il est du même moule que ceux qui accusent Georges Frêche d’antisémitisme, quand il ose dire que « Fabius n’a pas une tête bien catholique ». Il ressemble à un Kouchner qui joue sur ce registre, à l’Assemblée nationale, pour se défendre contre Pierre Péan, quand ce dernier démasque les pratiques du « french doctor » dans son dernier ouvrage. Et sans doute, si RL avait existé à cette époque, aurait-il accusé notre journal, lors de l’affaire du sang contaminé, d’antisémitisme, puisque l’accusé se nommait Laurent Fabius ! Le devoir de mémoire dû aux persécutions, passées et présentes, du peuple juif devrait interdire à quiconque, encore davantage quand ses ancêtres les ont connues, d’avoir recours à de telles pratiques.

Il y a deux hypothèses possibles, pour qu’un journaliste de sa réputation fasse une telle comparaison. Soit il n’y croit pas une seule seconde, et n’écrit cela que pour essayer de nous salir, et c’est un salaud. Soit il pense sincèrement ce qu’il écrit, et il lui faut, à 50 ans, changer de métier au plus vite, il en va de la crédibilité de toute la profession !

Paul Le Poulpe

PS. Je porte à votre connaissance les deux premiers articles que j’avais écrit, pour répondre aux deux premières infamies proférées contre notre journal par le commissaire politique du Point.  

Le chien de garde Askolovitch ramène la brebis égarée Badinter dans le troupeau

Posted on 5 octobre 2011 by Paul Le Poulpe – Article du nº 219

Élisabeth Badinter dit que seule Marine Le Pen défend la laïcité, et que la gauche appelle raciste quiconque ose aborder ce sujet ? C’en est trop ! La bien-pensance est en ébullition, on est au bord de l’implosion ! Si même des valeurs sûres disent du bien de la nouvelle présidente du Front national, où allons-nous ?
Le premier, le Grand Orient de France, présidé par le bien terne Guy Arcizet, est sorti de sa léthargie, et a commencé à tirer les oreilles de la philosophe, lui rappelant que le GODF faisait une conférence de temps en temps, et que des laïques plantaient  un arbre de la laïcité tous les 9 décembre !

http://www.godf.org/index.php/actualite/details/liens/position/nom/Prises-de-position/slug/reponse-a-elisabeth-badinter

Il fallait donc ramener au plus vite la brebis égarée Badinter dans le troupeau bêlant « Méchante Marine, Méchante Marine ! ». Ce fut le chien de garde, Askolovitch, aux états de service confirmés dans la bien-pensance médiatique, qui s’en chargea. Cela donna ce texte mémorable paru dans « Le Point » qui donnait à la philosophe la possibilité de faire repentance, et de promettre qu’elle ne redirait plus de pareilles bêtises.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/claude-askolovitch/elisabeth-badinter-laique-mais-pas-mariniste-03-10-2011-1380318_417.php

Bien évidemment, nous avons eu beau rechercher des traces des propos de la philosophe,  nous n’en avons trouvé aucune. On peut donc penser, sans grand risque d’erreur, que l’échange fut verbal, en face-à-face ou au téléphone. On se représente bien Askolovitch, l’air grave et sévère, lui parler de l’émoi suscité par ses propos, et de la nécessité de corriger le tir. Comme on n’a aucune peine à imaginer par ailleurs les pressions qu’a dû subir Élisabeth Badinter, depuis sa courageuse interview au Monde des religions, il est facile de comprendre que la malheureuse s’est sans doute crue obligée d’opiner à tout ce que doit lui dire le commissaire politique Askolovitch. Il n’est pas difficile d’imaginer le dialogue.

Askolovitch : Ma chèèère Élisabeth, vous n’allez tout de même pas me dire qu’elle est laïque, Marine Le Pen, tout de même… 

Élisabeth Badinter : Non, elle n’est pas laïque, bien sûr que non, mon cheeer Claude…

Ce qui donne dans le texte du Point : « Je ne cautionne pas Marine Le Pen, je ne valide pas Marine Le Pen, je ne suis ni séduite ni attirée par Marine Le Pen, et je ne donne aucun brevet de laïcité à Marine Le Pen ».

Askolovitch : Parce que quand même, derrière sa soi-disant défense de la laïcité, vous savez bien qu’elle ne cible que les musulmans, hein, ma chèèèère Élisabeth…

Élisabeth Badinter : Je sais bien, mon cheeer Claude…

Ce qui donne dans le texte du Point : « Marine Le Pen n’est pas laïque. Elle a mis la main sur un mot, laïcité, mais elle reste étrangère au combat laïque. Sa laïcité à deux vitesses ne s’appliquerait qu’aux seuls musulmans. Elle veut supprimer totalement l’islam et les musulmans de l’espace public. En réalité, elle habille et maquille les obsessions et les ostracismes traditionnels du FN avec un mot républicain.

Askolovitch : Mais tout de même, vous allez devoir vous dissocier des fâââchos de Riposte Laïque, n’est-ce pas, ma chèèèère Élisabeth ?

Élisabeth Badinter : Bien sûr, mon cheeer Claude, bien sûr…

Ce qui donne dans le texte du Point : Je ne suis pas dupe, et je n’ai rien à voir avec ça, ni avec les fachos de Riposte laïque ! »

Là, on a quand même envie de dire à Claude Askolovitch qu’il en a trop fait, que cela se voit, et que cela sonne faux ! Élisabeth Badinter n’emploie pas des mots pareils, voyons ! Elle ne dirait pas « facho » comme une vulgaire gauchiste, elle dirait plutôt « fââââsciste »… si elle avait vraiment prononcé ces mots-là à notre encontre…

Étonné par de telles expressions, qui ne lui ressemblent pas, Pierre Cassen, notre rédacteur en chef, s’est permis, dès publication de l’article, d’envoyer un message à la philosophe, pour lui demander si elle avait vraiment tenu les propos prêtés par Claude Askolovitch, dans « Le Point ». A l’heure où nous écrivons, il n’a pas encore reçu de réponse. Mais quel choix a-t-elle ? Confirmer le propos,et elle devrait alors assumer sans ambiguïté un terme injurieux voire diffamatoire. Nier, et ce serait mettre la nouvelle éminence grise du « Point » dans une situation délicate. Entre amis communs de Dominique Strauss-Kahn, cela ne se fait pas !

En tout cas, les messages des lecteurs de l’hebdomadaire sont particulièrement sévères avec la philosophe, dont la volte-face passe très mal, tout autant que sa prétention à donner des brevets de laïcité. En commençant son texte, Anne Zelensky ne résume-t-elle pas tout : « J’ai cru un moment que le souci de la vérité serait plus fort pour vous que l’allégeance à un quelconque camp ».

Cela n’a duré qu’un moment, en effet, Anne. Le commissaire Askolovitch a sifflé, au bout de 48 heures, la fin de la récréation… et Élisabeth Badinter est rentrée dans le rang, la tête basse, je n’ose dire la queue entre les jambes.

Paul Le Poulpe

Le commissaire politique Askolovitch découvre avec horreur les dessins de Riposte Laïque

Posted on 5 avril 2011 by Paul Le Poulpe – Article du nº 192
Claude Askolovitch avait pourtant bien débuté sa carrière de journaliste, en faisant partie du lancement de Marianne, à une époque où le journal de Jean-François Kahn avait décidé de lutter sans concession contre la bien-pensance de gauche, incarnée par Le Monde, Libération et Le Nouvel Obs.Quand il avait du courage, il avait même osé commettre un livre d’une audace folle, intitulé « Voyage au bout de la France » « Le Front national tel qu’il est ». Pendant trois années, celui qui était à l’époque un vrai journaliste, d’investigation, s’était plongé à fond dans ce livre, n’hésitant pas à nouer des contacts sympathiques avec quelques dirigeants du FN. C’était pourtant l’époque où, selon Tapie et d’autres, il était de bon goût de traiter de « salauds » les électeurs lepénistes ; Askolovitch avait réussi un livre qui n’hésitait pas à décrire de façon sympathique quelques militants frontistes, et à montrer d’eux bien autre chose que les salauds racistes ou fascistes nostalgiques de la gégène en Algérie ou des camps de concentration. Ce livre lui avait d’ailleurs valu le regard suspicieux de l’intelligentsia, qui se demandait si finalement celui que ses amis appellent « Asko » n’était pas d’une indulgence suspecte avec le parti de Jean-Marie Le Pen.

Il dut rassurer rapidement la bien-pensance, puisqu’il quitta Marianne pour aller au Nouvel Observateur ! Il commença à se faire une place au soleil, et devint un chroniqueur de plus en plus écouté sur les ondes. Pour le meilleur… et pour le pire !

Pour le meilleur, quand, dans les années 2003, il prit conscience de la montée de l’islam en France, et se consacra à Tariq Ramadan à plusieurs reprises. Il fit partie des rares journalistes qui surent mener des enquêtes sur celui qui, à l’époque, était le chouchou des médias et de toute une partie de la gauche, à l’époque où Attac n’hésitait pas à inviter le prédicateur au Forum social de Saint-Denis.

Pour le pire quand il lança la lamentable chasse à Siné, sur les ondes, suite à une de ses planches parues dans Charlie Hebdo sur le futur mariage du fils Sarkozy avec l’héritière Darty, et de sa supposée conversion au judaïsme. Askolovitch y vit la résurgence de l’antisémitisme (sujet sur lequel Siné ne fut pas toujours clair, par ailleurs) et lança le lynchage médiatique, exigeant de Val qu’il se sépare de son collaborateur. Cela donna le feuilleton de l’été 2008.

Depuis, Askolovitch, à l’instar des Duhamel ou Joffrin, voit les années 30 partout, et notamment dans la montée de Marine Le Pen, ou la popularité de Zemmour. Se prenant donc pour un grand résistant, il ne peut masquer sa haine quand il interviewe Marine Le Pen. Dernièrement, quand elle a osé remettre en cause, à la Région Nord-Pas-de-Calais, des subventions destinées à une boucherie halal, qui faisait déjà de substantiels bénéfices par ailleurs, Askolovitch y a vu du racisme ! La pensée d’Askolovitch est implacable : critique de l’islamisation de la France = critique de l’islam = critique des musulmans = racisme (1) ! Du Tariq Ramadan et du Sopo pur sucre !

C’est donc ce journaliste qui vient de nous consacrer 30 secondes, sur Europe 1, ce vendredi 1er avril. Commençant par éructer contre Ménard, ce « salaud » qui ose titrer son prochain livre « Vive Le Pen », il a continué en gémissant qu’à présent le Front national était dans les syndicats, justifiant les mesures d’épuration prises par les bureaucrates de Montreuil ou d’ailleurs. Et il a fini par Riposte Laïque, qu’il dit avoir découvert récemment. Cela l’a bouleversé et effaré, le pauvre ! Il a vu dans les dessins de RI7 – et notamment le dernier, où on voit Juppé lécher les babouches de Ramadan, et Aubry-Cohn-Bendit-Fillon-Lagarde se comporter en carpettes devant lui – la résurgence des dessins antisémites des années 30. Et comme il nous sait de gauche, cela l’a encore plus inquiété, et il s’est cru autorisé à faire le parallèle avec Drumont, antisémite du 19e siècle, qui se réclamait du socialisme, lui aussi ! Et naturellement Askolovitch de réclamer que cette pensée malsaine ne puisse pas perturber le bon peuple.

Finalement, le rêve d’un Askolovitch serait une société où les gens n’écouteraient que la pensée d’Askolovitch et les siens. Il aurait été comme un poisson dans l’eau sous Staline, éructant à la radio contre les vipères lubriques et les hitlero-trotskistes agents de la contre-révolution mondiale. Il aurait été dans son élément aux Etats-Unis, à l’époque du McCarthysme triomphant, traquant l’agent du communisme international dans tous les pans de la société. Et il se serait régalé sous Pol Pot, réclamant sur les antennes l’envoi en camps de rééducation de tous les déviants petit-bourgeois qui ne comprenaient pas la grandeur de la pensée du président Mao et de son disciple Pol Pot.

RI7, en remerciement pour la publicité faite à ses dessins sur Europe, est heureux d’offrir son portrait à Askolovitch, en espérant qu’il n’y verra pas « une caricature qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire », mais seulement le miroir de ce qu’il est devenu : un journaliste bobo bête et méchant.

Paul Le Poulpe

(1) http://ripostelaique.com/Claude-Askolovitch-critiquer-l.html