Procès RATP : Nasser Adjal, KO, abdique… mais Riposte Laïque le poursuit pour procédure abusive !

Nous venons d’apprendre la Bérézina définitive de Nasser Adjal et de son avocate, Shirley Deroo, dans les différentes procédures que le machiniste musulman de la RATP avait entamé contre Riposte Laïque, et sa collègue Ghislaine Dumesnil. Rappelons rapidement les faits.

laiciteautableauSuite à la vidéo mise en ligne par Guy Sauvage, au mois de décembre, évoquant, par le témoignage de plusieurs salariées, majoritairement femmes, les conséquences quotidiennes de l’islamisation de la RATP, les intimidations ont commencé à pleuvoir sur Riposte Laïque. C’est d’abord un syndicaliste, Mourad Ghazli, qui a, moins de 24 heures après la parution, menacé notre site d’un procès, avant de finir par accepter de publier sa version des faits sur RL.

Mais les choses sérieuses ont commencé ensuite. Le machiniste Nasser Adjal, se disant musulman, soutenu par des délégués de Sud, a décidé d’entamer deux procédures judiciaires contre notre site. La première, par citation directe (en s’affranchissant donc de l’initiative des poursuites du Parquet) visait Riposte Laïque et Ghislaine Dumesnil, et aurait dû être plaidée en mars 2014 par la 17e chambre correctionnelle de Paris. Il était demandé 14.000 euros de dommages et intérêts à Riposte Laïque. Mais, jugeant sans doute ces délais trop éloignés, Nasser Adjal et son avocate avaient lancé parallèlement un référé contre notre site, nous intimant l’ordre de retirer la vidéo et les articles de Guy Sauvage, et exigeant, cette fois, 13.000 euros de dommages et intérêts.

Devant le tribunal, il n’avait pas été difficile à notre avocat, maître Karim Ouchikh, en possession d’un solide dossier, de montrer aux juges que Riposte Laïque n’avait rien à voir dans ce procès, vu que, depuis plusieurs mois, le site, hébergé dorénavant en Suisse, était de la responsabilité de Riposte Laïque Suisse (RLS), et des ses animateurs helvétiques. Le tribunal avait admis le bien-fondé de la démonstration de notre avocat, et avait débouté la plainte de Nasser Adjal. Malgré tout, la demande d’indemnisation de nos frais de justice n’avait pas été prise en compte, si bien que RL, bien que cité à tort, avait dû acquitter des frais de justice qui auraient dû lui être remboursés.

De par les règles judiciaires, la plainte déposée par le machiniste musulman devant la 17e chambre courait toujours, malgré tout, et le tribunal, fort complaisant, n’avait demandé à Nasser Adjal – comme c’est la loi – de déposer, en caution, qu’une somme dérisoire, simplement 200 euros.

Il avait jusqu’au 14 juin pour consigner cette somme… ce qu’il n’a pas fait. Donc, la procédure prend automatiquement fin, et le machiniste est définitivement débouté, pour la deuxième fois.

Riposte Laïque 2 – Nasser Adjal : 0.

Cela signifie-t-il que la procédure va prendre fin ? Que nenni ! Nous avons en effet sollicité notre avocat pour déposer à notre tour une plainte contre le plaignant, pour procédure abusive. Nous estimons en effet trop facile que ce garçon puisse porter plainte avec autant de désinvolture contre nous, instrumentaliser une justice déjà passablement encombrée, exiger 27.000 euros de dommages et intérêts de notre part, et, une fois vaincu, s’en sorte sans ne rien devoir à personne. Nous n’acceptons pas que les frais de justice, conséquents, déjà engagés par RL, restent à notre charge. Nous n’acceptons pas davantage que Ghislaine Dumesnil ait pu subir, dans son quotidien, cette pression judiciaire, et pas davantage que Pierre Cassen, président de RL, ait dû consacrer plusieurs après-midi à travailler sur ce dossier.

Aussi Maître Ouchikh, dans les heures qui vont suivre, déposera-t-il plainte, à son tour, contre Nasser Adjal et demandera, aux titres des dommages et intérêts, la somme de 12.000 euros au machiniste de la RATP.

Il est temps que les petits malins qui s’amusent à multiplier abusivement les procédures contentieuses, trop souvent grotesques, contre Riposte Laïque, s’exposent au retour de bâton qu’ils méritent légitimement.

Paul Le Poulpe