La gourdasse Justine Triet, révolutionnaire de salon au service du capitalisme

Petit complément au texte d’hier consacré à la cérémonie foireuse du Festival…

J’ai décidé de faire dans le culturel pour changer…

https://ripostelaique.com/justine-triet-meritait-bien-la-palme-du-festival-de-connes.html

Tout le monde a retenu la sortie de la bécasse sur la réforme des retraites, en fait c’est la suite de sa diatribe qui est plus intéressante :

« La marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend est en train de casser l’exception culturelle française »

Comme vous le constatez cette phrase coche toutes les cases de la bien-pensance gauchiste, on est dans le révolutionnaire de salon. Avant, ces harangues de circonstances se déroulaient entre deux louches de caviar, désormais c’est entre deux lignes de coke, oui mais de l’équitable.

La gourdasse a eu sa petite minute de gloire, ça a agité la caste, chacun a joué son rôle, les gauchistes ont applaudi, la secte à Narcissius 1er a été outragée et tout ce petit monde frelaté se retrouvera lors d’un second tour électoral pour abattre Betty Monde.

On va juste leur rappeler quelle est la vraie nature du cinéma depuis son invention par les frères Lumière.

Cette petite caste oublie une chose importante : le cinéma a, dès sa naissance, été capitaliste, mercantile et jusqu’à la guerre de 14, c’était une industrie florissante en France, au point d’être la n°1 mondiale dans ce secteur.

Les studios tournaient plein pot, les sociétés Gaumont et Pathé ont commencé leur essor à cette époque et ils produisaient, distribuaient les films avec l’objectif de gagner de l’argent, beaucoup d’argent, leur objet social n’était pas philanthropique.

La guerre passée, la France a été dépassée par Hollywood et la puissance américaine, le parlant a aussi modifié les techniques de réalisation, mais le cinéma français a perduré, c’est peut-être sa meilleure période sur le plan créatif et il n’était pas question de subventions, les producteurs, les distributeurs prenaient leurs risques et les réalisateurs ne se prenaient pas encore pour des De Vinci de la toile.

On peut dire que jusqu’aux années 80 il tenait encore la route, même si le déclin était engagé avec les départs progressifs des glorieux anciens et leur remplacement par les idéologues gauchistes. Alors, un funeste mois de mai, sont arrivés les socialos qui ont accéléré le mouvement avec cette fameuse exception culturelle française. Depuis le pognon, votre pognon, coule à flots pour financer les amis bien-pensants, peu importe désormais si le film a du succès ou pas, les intéressés ont pris la monnaie et croyez-moi, ça paie très bien, comme le foot.

Outre son aspect détournement de fonds public, ce système soviétique est un magnifique outil de propagande et de contrôle des esprits, il a aussi été mis en place pour cela !

Accessoirement ceux qui défendent cette exception culturelle française sont les premiers à dénoncer la préférence nationale pour l’embauche ou le logement du populo. Les privilèges des privilégiés doivent être préservés !

L’argument de ces faquins corrompus est que c’est grâce à elle si le cinéma français existe encore, je répondrais plutôt que c’est à cause d’elle s’il n’existe plus, car tel est le cas, il suffit de regarder les chiffres du box-office. Le cinéma français est devenu nul, d’un conformisme idéologique pathétique, les acteurs pour la plupart sont surcotés et très médiocres et c’est le règne, jusqu’à la caricature, du copinage et de l’entre-soi.

Forcément quand t’as une rente assurée tu ne prends plus de risques et dans un système concurrentiel c’est la mort !

Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin, histoire de montrer la vacuité, la supercherie de la Dolorès de plateau. En effet, celle-ci a fait son cirque lors du Festival de Cannes, qui n’est autre que l’alibi à caractère prétentieusement artistique de la vraie manifestation, le Marché International du Film, moment ou toute l’industrie du cinéma négocie les contrats avec plein de $$$…

Je crois que c’est un peu capitaliste !

C’est horrible, Justine tu es une collabo d’un système que tu prétends dénoncer ou alors t’es une idiote ignorante prodigieuse !

Paul Le Poulpe

11 Commentaires

  1. Très bien. Je débarque sans doute, vu qu’il y a déjà eu 10 articles sur ce sujet visiblement crucial. Mais avez vous vu ce film ? Parce que répondre sur le plan politique au propos politique d’une réalisatrice qui a gagné un prix, c’est finalement alimenter le jeu qu’on veut dénoncer : faire du commentaire sur un commentaire, branler le mammouth. La seule question intéressante : c’est daube ou pas daube ?

  2. encore une oie blanche qui a du voter macron au 2è tour. je ne connaissais pas son nom, je l’ai déjà oublié

  3. Quoique vous en disiez, tant qu’on dénonce la politique de Macron, c’est positif. Le reste on peut s’en ficher.

  4. Elle dit partout que Macron n’a pas encore réagi à son intervention. Elle se lamente. Elle a eu l’air de la conne qu’elle est devant la France entière.
    Elle a parlé sur un sujet sur lequel elle n’a rien compris. Juste appris ce qu’il fallait qu’elle dise. Et voilà; que patapouf, tout ça pour rien. Elle n’aura pas eu “une polémique” avec Macron, Président de la République qui l’ignore comme la grosse merde qu’elle est.

  5. Ces sales profiteurs n’en n’ont jamais assez, ils en veulent toujours plus pour finalement nous faire des films de m…. !

  6. “Cannes brille surtout pour son festival annuel de cinéma où les plus notables représentants de la servilité journalistique parasitaires côtoient les plus éminentes incompétences artistiques internationales”.

    Le très regretté Pierre Desproges, dans cette hilarante émission radio qui s’appelait “Chroniques de la haine ordinaire”…

    A réécouter absolument !

  7. la TV nous a passé récemment la “révolution ” de 68 à Cannes : hilarant. On y voit Truffaut , Polanski et autres parler au nom des ouvriers alors qu’ils n’en ont jamais rencontré un seul .Les ouvriers en question ayant , eux , très intelligemment profité de mai 68 pour obtenir les accords de Grenelle et de bonnes espèces sonnante et trébuchantes pendant que les petits étudiants partaient en vacances avant de préparer sagement leurs examens reportés à octobre . Mon principal reproche à mai 68 et de nous infliger le con-bandit des années plus tard.

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